Eric Woerth reconnaît que l’UMP est quasiment aussi étatiste que le PS
Eric Woerth chez Bourdin le 17 février 2014 :
“On fera toujours plus en terme de dépenses publiques que les autres pays, parce qu’on est comme ça, on est un pays un peu étatiste, on est un pays un peu colbertiste, on est un pays dans lequel on veut plus de protection, on appelle l’État quand ça va pas. C’est notre culture d’ailleurs, c’est la culture de droite comme c’est la culture de gauche… sauf qu’il y a une marge très forte entre la gauche et la droite sur le niveau de dépenses publiques. Donc faut revenir grosso modo à 50% / 51%, ça fait 120 / 130 milliards d’euros.”
Voilà la petite ambition de la droite française n’est que de descendre à 50% de dépenses publiques / PIB, parce que finalement c’est un niveau normal, acceptable, c’est notre ADN d’être étatiste, notre culture française, droite et gauche confondues, seul le curseur change.
C’est désespérant, mais finalement une bonne analyse de 30, 40 ans de vie politique française.
10 réactions
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vesjem
18 février 2014 13:42
il est encore autoriser à vendre sa soupe à la téloche , çuilà ?
mais dans quelles casseroles la fait-il chauffer ? -
Odomar
18 février 2014 13:54
Un intermittent propose de supprimer le Medef
Lancée par un intermittent en réaction aux déclarations du patron du Medef Pierre Gattaz qui, lors de l’ouverture des négociations sur l’avenir de l’assurance-chômage, a proposé de supprimer le régime spécifique des intermittents, la pétition qui demande la suppression de l’organisation patronale a déjà réuni 11 000 signatures en quelques jours.
« Que représente un déficit de 320 millions d’euros assurant la survie de plus de 100 000 intermittents du spectacle, face aux 20 milliards de crédits d’impôt aux entreprises sans effet sur la politique de l’emploi ? »
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l’argentin
18 février 2014 22:27
Et encore ces 320 millions sont calculés d’une façon très frauduleuse !
Merci de relayer cette pétition car le MEDEF agit vraiment comme un marchand de tapis ; il tape très très fort pour voir comment ça résiste et ensuite grignoter petit à petit les droits comme en 2003 ou la casse a pût être limitée. -
tousensemble
19 février 2014 10:00
comment peut on débattre avec CET ESCROC ????
IL EST POURRI CE TYPE !!!!!!!!!!!!!!!!!
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marais
18 février 2014 14:39
Quand la dette atteint presque 100% du PIB, l’augmentation des impôts ne sert pas à payer les fonctionnaires : elle sert à payer la dette.
Je connais des fonctionnaires où c’est justement la réduction budgétaire qui est à la manœuvre.Vous devez le comprendre : ce n’est pas en privatisant les bénéfices et en socialisant les pertes que cela s’arrangera...Eric Woerth est pro-européen, il est donc pour l’augmentation des impôts. -
ffi
18 février 2014 20:33
Lire la suite ▼Vu que les élections consistent à décider qui aura le gouvernail du grand bateau de l’État, je vois mal comment un candidat aux élections pourraient être contre l’État...
Ce serait comme imaginer qu’un homme qui demande à prendre les commandes d’un navire souhaiterait le saborder...
L’État est un héritage de la monarchie.
Ce fut le corps des officiers au service du Roi, l’administration centralisée du pays fondée par les capétiens ("l’État, c’est moi", disait Louis XIV). À la révolution, ce grand corps a coupé sa tête (mutinerie dans le bateau), et cette administration laissée en roue libre a renforcé encore la centralisation (jacobinisme). L’ultra-majorité des révolutionnaires étaient des gens de l’administration : des avocats, des juges, des fonctionnaires,...etc. Le parlement actuel montre toujours le même genre de faune.
Mais avant la centralisation monarchique, l’État, c’était tout le pays (les trois ordres, noblesse, clergé et tiers-État). On parlait d’ailleurs des États généraux. Ce n’est qu’assez récent à l’échelle de notre histoire que la notion d’État se soit ainsi réduite à la bureaucratie administrative et centralisée du pays.
Depuis la mutinerie révolutionnaire, puisque ce corps est devenu sans tête, jamais plus personne n’a retrouvé la légitimité nécessaire qui permettent de réformer cette administration centrale (sauf partiellement en cas de crise gravissime et d’effondrement). -
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lancelot
19 février 2014 15:38
Woerth n a de toute facon jamais été de la branche libérale de l UMP , un parti ,jusqu a preuve du contraire, economiquement bien plus a gauche que ses homologues européens.
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