vendredi 25 avril 2014 - par gregoslurbain

Embrouilles et filoutages autour du climat (Truthseeker Ep38)

 

Episode 38 de l’émission Truthseeker démystifiant les arnaques, embrouilles, filoutages, friponneries, tours de passe-passe dont l’histoire officielle est friande.

 

Sommaire :

 

- C’est un même réseau d’" instituts " qui a contesté la science du climat et les dangers du tabac.

 

- Les frères Koch financent des groupes de trolls agissant sur internet.

 

- Dernier rapport du GIEC prédisant des désatres bibliques.

 


 Tentatives de cartographie des réseaux gigantesques tissés respectivement par les 2 acteurs les plus actifs dans le déni du Réchauffement Climatique Anthropique, Exxon et les Frères Koch :
http://www.exxonsecrets.org/maps.php
http://prezi.com/5xzibopikc3a/ifgs-kochtopus-mapping-the-influence-of-koch-cash/
(carte interactive)



3 réactions


  • Elmapelki Elmapelki 25 avril 2014 15:25

    Dans le sous-titrage de la vidéo :

    Une étude appelée "La vie publique des affaires privées"
    révèle la sinistre stratégie en 7 points des industriels face aux crises environnementales :

    1-Dénier le problème.
    2-Dénier la solution.
    3-Exagérer les couts.
    4-Ignorer les bienfaits.
    5-Supprimer les voix dissonantes.
    6-Demander qu’il y ait des recherches.
    7-Si chacun d’eux échoue, proposer un volontarisme basé sur le plus bas dénominateur commun.

    Mais en privé, les géants des industries fossiles, non seulement admettent le désastre climatique, mais se préparent à profiter de la panique .Un directeur a confié à l’auteur de "Windfall, le commerce florissant du réchauffement global", "As You Sow" travail avec des actionnaires pour désinvestir dans les industries fossiles.

    Elmapelki


  • Stof Stof 26 avril 2014 23:24

    N’essayez pas de sauver le navire. Quittez le avant qu’il ne vous entraine par le fond.


  • BA 1er mai 2014 11:27
    Naomi Oreskes est historienne des sciences et professeur à l’université de Harvard.

    Erik M. Conway est historien à la Nasa. Il y étudie les interactions entre les politiques nationales, la recherche scientifique et les mutations technologiques.

    A la rentrée 2013, les deux auteurs publient un article dans le prestigieux journal du MIT, Daedalus. Devant le retentissement provoqué par la thèse qu’ils défendent et l’angle choisi pour l’exposer, ils étoffent leur texte pour commettre ce qui s’avère être un essai vif et brillant, qui se veut coup de semonce et livre d’alerte sur l’avenir même de notre civilisation. 

    "L’effondrement de la civilisation occidentale" , publié en langue française le 30 avril 2014, édition LLL Les Liens qui Libèrent, 13,90 euros.


    Deux des plus grands intellectuels aux U.S.A. se posent dans cet essai de prospective la question suivante : pourquoi restons-nous inactifs, alors que nous disposons d’informations scientifiques robustes sur le changement climatique et que nous savons quels terribles événements vont suivre ? 

    Nous sommes en 2093, avènement de l’ "Age de la Pénombre", et les deux historiens futurs se retournent sur leur passé - qui est notre présent et notre avenir (possible). Tout avait pourtant bien commencé avec la création du GIEC en 1988. Mais rapidement le "déni" se répand en faisant valoir l’incertitude des données scientifiques. Les effets du changement climatique s’intensifient, et en 2023, l’année de l’ "été perpétuel", il y a 500 000 morts et 500 milliards de dollars de perte. 

    La frénésie pour les énergies fossiles amène les dirigeants à saisir les notes scientifiques sur la fuite de pétrole Bp en 2011. Puis la loi dite de "négation de la hausse du niveau de la mer" est adoptée par certains états. Mais rien n’y fait. La nature se déchaine sans que les mesures nécessaires ne soient prises. 

    Pendant l’été 2041, des vagues de chaleur sans précédent détruisent les récoltes. Panique, émeutes, migration de masse, hausse explosive des populations d’insectes, épidémies. L’ordre social s’effondre dans les années 2050 et les gouvernants, acquis à l’idéologie néolibérale, se retrouvent désarmés devant la nécessité d’une intervention massive de l’Etat... 

    En imaginant la situation vers laquelle l’humanité s’oriente si rien n’est fait, les auteurs démontrent magistralement le double piège dans lesquels la civilisation occidentale est en train de tomber. Deux idéologies inhibantes dominent : le positivisme et le fondamentalisme de marché. Quand les effets du Grand Effondrement se sont fait sentir, les démocraties n’ont d’abord pas voulu, puis pas pu faire face à la crise. Se trouvant dénué de l’infrastructure et de la capacité organisationnelle pour lutter. 

    Foisonnant d’érudition, fruit d’un travail de prospective scientifique rigoureux, cet essai veut tenter de lutter contre les obscurantismes intéressés afin d’éviter à l’humanité ce que les auteurs nomment "l’Age de la pénombre".

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