mercredi 21 octobre 2015 - par wendigo

El Cumbre Vieja (Mega tsunami en préparation)

S'il est une chose dont on nous parle peu, c'est bien des véritables risques que nous courons (risque bien plus grand que leur réchauffement climatique avec lequel il nous gonflent). La Cumbre Vieja est un volcan sur l'Ile de la Palma aux Canaries ; depuis 1947 une faille est apparue sur sa partie Ouest et qui dans un avenir plus ou moins proche fera se précipiter un pan de 500 km cube de roche dans l'Océan Atlantique.

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Voici un documentaire fiction assez bien réalisé nous laissant voir le scénario le plus positif.
Il va s'effondrer, ce n'est pas la question, la question est "quand" ?
Ce documentaire est en deux parties la deuxième partie se lancera automatiquement à la suite de celle-ci.
Je poste ceci dans un but de savoir comment se déroule un tsunami et non par esprit de catastophisme morbide.

 

 



14 réactions


  • Gollum Gollum 21 octobre 2015 19:57

    Ben oui… Et juste en face il y a New-York avec Wall Street… smiley


    Les choses sont bien faites quand même.. smiley

    De quoi revenir à l’âge de pierre en un rien de temps..

    • Pyrathome Pyrathome 23 octobre 2015 21:38

      De quoi revenir à l’âge de pierre en un rien de temps..

      .

      Ou en sortir, c’est selon.....


  • sls0 sls0 21 octobre 2015 20:09

    Lors d’une ballade en Ecosse avec une prof de géologie locale, elle m’a montré des coquillages qui dataient de la période préhistorique.
    On était à une certaine distance de la mer et à une altitude de 40m environ.
    L’explication : Un glissement sousmarin du coté des Lofotens. Un tsunami peut survenir hors sismique et hors volcanique, dans ce cas c’était sédimentaire.
    Je ne suis pas sûr mais du coté de Bruxelles il y aurait peut être des traces de cet évènement.

    Plus près de chez nous temporellement et géographiquement, dans les chroniques de Douvres, au moyen âge une vague à envoyé des bateaux de grandes tailles en ville.

    Pour la Cumbra Viera, l’acidité des laves du volcan son un bon indicateur de l’explosivité du volcan, entre le mont saint Hélène et le Kilauea il y a toute une gamme.
    La stabilité d’un terrain c’est son angle de talus, c’est visible quand on vide du sable, le cone à un angle qu’il ne peut pas dépasser.
    L’eau fait varier cet angle, c’est souvent la cause des glissements.
    Une pression due à des gaz ou vapeur peuvent faire dépasser cet angle, idem pour l’accélération due à un séisme.
    Dans le cas des iles Fofotens, c’est le seau de sable supplémentaire qui est la cause du glissement.

    La richesse des terres volcaniques fait que c’est des terrains souvent fortement peuplés, la facture à payer c’est que de temps en temps on en prend plein la gueule.
    Ils y a beaucoup d’éléments naturels dont on peut techniquement se protéger mais pas tous, le volcanisme en fait partie, la solution c’est l’éloignement.

    Le tsunami comment s’en protéger de l’autre coté de l’Atlantique.
    Passivement, faire une digue pour de l’hypothétique, c’est économiquement non viable, ce n’est pas la Hollande.
    Avec 5h de délai, le bilan humain ne devrait pas être trop important, mais pour USA, c’est certains qu’ils perdaient beaucoup de place au niveau économique.
    La bathymétrie de la cote est US et son relief se prête bien aux tsunamis.
    Je réside sur une ile qui devrait recevoir la même baffe qu’aux USA, sa bathymétrie et son relief fait qu’il y aurait moins de dégâts, technologiquement moins dépendant, ici c’est au bout d’une semaine sans électricité que ça râle, aux USA une semaine sans électricité c’est des morts et certainement des émeutes de la faim.

    A tout problème il y a une solution, s’il n’y a pas de solution, ce n’est pas un problème, on vit avec.
    Chez moi, il y a des cyclones, le vent ce n’est pas trop le problème, c’est l’eau.
    On peut calculer la hauteur d’onde de tempête et la hauteur d’eau des inondations, on évacue en fonction. On fait le dos rond, ensuite on nettoie et on répare.

    Certain qu’avec un tsunami il y aura beaucoup plus à nettoyer et réparer, une partie de la capitale serait touchée.


  • wendigo wendigo 21 octobre 2015 21:43

    Dans ce doc on nous parles principalement de NYC et de l’Angleterre, mais quel serait le bilan total, sachant que tout ce qui est dans le golf du Mexique serait anéantit (combien de temps pour évacuer la Guadeloupe, la Martinique, Cuba, etc etc etc etc etc etc etc , ce sont des îles, vous imaginer les rotation aériennes et maritime qu’il faudrait organiser ?
    Juste pour la Guadeloupe et ces quelques 400 000 habitants, comment on évacue une telle quantité de monde en si peu de temps ?
    Y a t’il les système d’alerte en conséquence, a t’on déjà commencé à penser à l’évacuation des populations ?
    A défaut de pouvoir s’en protéger, au moins devrait déjà penser à s’en prévenir .
    Quand je vois comme on nous fait chier avec un réchauffement hypothétique qui en fait n’est pas si dangereux que cela (l’optimum médiévale, nous le prouve) ou qui le sera d’ici des siècles, alors que là , le silence est de mise , les actions sont inexistantes et le danger bien réel et peut être pour ce soir ou demain au petit dèj , comme il peut arriver dans 50 ans .
    Une autre chose pourrait être faites, gratouiller un peu pour faire s’ébouler petit à petit le tas de gravas pour minimiser son impacte le jour J ..... mais c’est vrai, on est au courant que depuis 1947 , en 70 ans on a pas le temps de faire grand chose.
    Et puis il y a le risque stratégique .....
    en cas de guerre avec la Russie , juste un seul missile ou une torpille bien placée et zou, la guerre se termine dans l’instant , un pruneau et l’OTAN se fait rabaisser son caquet en moins de 10H. Et ce n’est pas un délire, c’est dans les perspectives stratégique militaires Russes, avec la Faille de San Andréas, la faille de New Madride (moins connue que Andréas et pourtant bien plus dangereuse, instruisez vous dessus) et bien sur un bombardement de Yellowstone. Ce qui n’empêche pas ces cons de l’OTAN de chercher la merde . La Russie elle ne risque absolument rien de tel, elle est sur un socle rocheux stable avec très peu de volcanisme et de zones sismique ...
    Maintenant quand on voit la recrudescence de l’activité volcanique à travers le monde, il est temps de se poser les bonnes questions.


  • aldous aldous 21 octobre 2015 23:25

    arrêter les guerres car la nature n’aime pas les bombes ! le cercle du feu dans le pacifique récemment. 


  • sls0 sls0 22 octobre 2015 00:18

    A part des iles basses comme les Bahamas, les autres iles des caraïbes on du relief et de la profondeur de recul. Il n’y aurait pas lieu d’évacuer les iles, c’est l’après qui posera problème, beaucoup d’infrastructures sont en bord de mer.
    Personnellement je suis à 20 km des cotes, pas de problème, si j’habitai en bord de mer je montrai sur ma pétrolette et j’emmènerai sans problème mes 27kg de biens et je ferai 5km pour être dans les collines. Je passe assez souvent quelques jours dans la sierra avec une machette et un hamac, le coté rustique je connais, ce que connaissent la plupart des habitant. Le degré de dégâts est proportionnel à sa dépendance à la technologie. 

    Pour l’ile ce tsunami hypothétique me dérange moins que le risque sismique, il y a déjà eu une magnitude supérieur à 8. Pour la protection civile j’ai fait une estimation des sacs à viande en fonction de l’intensité sismique, vu les constructions locales, il en faudra des sacs si ça bouge fort.

    Une partie de mon ex boulot c’était la parade aux risques, assez souvent je vois des risques où pas beaucoup en voient et n’en voit pas où d’autre en voient.
    On parle toujours en probabilité d’apparitions d’aléas et des risques qui en découlent. Oui, le versant finira dans la mer c’est certain, quand, entre demain et 1000-2000 ans. Un éruption tout les 100-200 ans, c’est peut être à la première, deuxième,....., cinquième que ça lâchera, c’est du temps historique est non géologique mais c’est pas trop précis.
    La fin des ressources fossiles c’est moins hypothétique, c’est calculable même hors GIEC ça ne serait pas idiot de lever le pied coté gaspillage des ressources.

    A l’époque où j’étais encore en France, j’allais encore aux colloques de TELEMAC-MASCARET c’est le logiciel qui sert à modéliser dans la vidéo et qui a servit pour le calcul du rehaussement des protections de la centrale du Blayais.
    La dernière invitation c’était en Angleterre, ça fait loin, je consulte quand même les comptes rendus, j’ai vu cette étude, elle est considérée comme une étude de style.
    Comme j’ai le logiciel qui me sert pour les inondations et ruptures de barrages, je pourrai récupérer les données (avantages des colloques) mais j’ai pas envie de perdre mon temps avec de l’hypothétique. Sismique et cyclone ça me suffit, je ne suis pas thésard.

    Un risque c’est une probabilité multipliée par un gravité, dans le cas de ce glissement de terrain hormis les Canaries, la gravité coté pertes humaines* n’est pas important, la gravité économique oui. Quid des probabilités.
    * une victime sur les Canaries c’est de l’ordre de la fatalité, une victime coté Amérique c’est de la bêtise à l’état pur, dans la vidéo le bonhomme qui dit avoir été piégé dans sa voiture des heures après l’alerte s’il meurt c’est de l’ordre de la sélection naturelle.

    Quand au coté stratégique russe, sur le passage de la vague il y a aussi des pays alliés et des pays neutres, ça la foutrait mal quand même.
    Mon ex-boulot étant l’analyse des risques, le risque par rapport à une situation ça vient assez vite. Les USA étant extrêmement dépendant de l’électricité et ayant un réseau électrique peu fiable, rien qu’avec une centaine de kg de carbone en poudre il serait facile de les renvoyer au XIXème siècle pour 8-15 mois et ils auraient très difficile à s’en relever. La faiblesse de la force, la stratégie de Scipion face aux éléphants d’Hannibal.

    Pour l’activité volcanique qui augmente pourriez vous citer vos sources, pour moi c’est la concentration en dioxyde de soufre qui est représentatif du volcanisme mondial, ça baisse, ce n’est pas dû à une baisse du volcanise mais à une meilleur gestion de combustion.


    • wendigo wendigo 22 octobre 2015 09:04

      @sls0

       Le problème cher Sls0, c’est qu’un tsunami n’est pas une vague, mais l’océan lui même, le relief ne l’arrêt pas. Nous avons trouvé des traces d’anciens tsunami à des altitudes de 200 , 300 mètres. C’est l’océan et tout son poids qui pousse sa hauteur n’entre pas en ligne de compte , ce n’est pas un petit short break de fond de baie, mais l’océan entier qui se déplace.
      Nous parlons ici de tsunami, pas de vagues de tempête, de vagues scélérates ou autres mais de TSUNAMI et là pas du model Japon 2011 ou Inde 2004, mais d’une chose 25 fois plus haute et 3000 fois plus puissante. Qui en 8H vous traverse 9 000 bornes sans perdre de son entrain .
      Les Bahamas serait englouties , oui, mais les Caraïbes elles, seraient entièrement détruites ! Cela veut dire qu’après elles existeraient toujours mais à l’états d’iles pelèes.

      Quant à la stratégie, vous répondez vous même à votre contre argument, pour les pays neutre, cela s’appelles "dommage co-latérale et vu le nombre de pays neutre en atlantique nord, c’est de l’ordre de l’acceptable aux vues des objectifs (mettre un terme à un conflit mondial) et pour les alliés, eux on peut les avertir des jours, des semaines à l’avance. Aux échecs ils faut savoir sacrifier ses pièces surtout si par ce sacrifice cela évite une guerre nucléaire.
      Nous parlons science martiale, pas d’une marelle chez les bisounours. Et si vous n’avez pas encore compris la mentalité Russe, je vous encourage à "réviser" votre histoire de la seconde guerre mondiale. Vous verrez que l’esprit de sacrifice est une constante chez les Slaves.


    • sls0 sls0 22 octobre 2015 16:08

      @wendigo
      L’eau ne sait pas se déplacer à une telle vitesse, c’est l’onde qui se déplace, ce n’est pas l’océan. Il y a forces de frottement visqueux qui limitent la vitesse, un balle tirée dans de l’eau est un bon exemple, il faut 1m-1m50 d’eau pour faire passez la vitesse de 400m/s à des cm/s.

      La longueur d’onde d’une vague c’est en seconde, pour un tsunami c’est en minutes.

      Un tsunami du fait de sa longueur d’onde contient une énorme quantité d’énergie qui lui permet de rentrer dans les terres. Ce n’est pas la hauteur qui fait la profondeur de pénétration, une vague de tempête de 20m passera sans problème une digue de 10m et ira mouiller derrière la digue, une vague de tsunami avec sa longueur d’onde en minute poussera pendant des minutes.

      Pour éviter de discuter à l’infini sur le sujet, sur wikipedia il y a la définition et les caractéristiques physiques du tsunami.

      Un tsunami perd de sa puissance avec la distance, dans la vidéo on voit les hauteurs calculées qui diminue, on est dans un univers entropique qui à tendance à transformer toutes énergies en chaleur.

      Les caraïbes pelées ?

      Je réside dans les caraïbes à 20km de la cote et a 36m d’altitude et je suis très serein.
      Cette sérénité est due au fait que j’ai quelques notions sur le sujet.
      Je vous invite à installer les logiciels HEC HMS et TELEMAC MASCARET sur votre ordinateur. Lorsque vous en aurez la maitrise on pourra continuer ce débat.

      No comments au sujet de la stratégie, autant la physique est une science dure qui ne permet que peu de contestations, la stratégie ne peut pas être considérée comme une science dure, est elle une science déjà ?

      Sun tseu et Clausewitz sont libre gratuits sur internet, leur vision stratégiques divergent un peu mais ils ne sont pas considérés comme mauvais. Votre vision stratégique sera peut être moins confuse après leur lecture.


    • wendigo wendigo 22 octobre 2015 20:01

      @sls0

       Soyez serein alors, 36m pour un zinzin d’une telle puissance lancé d’aussi loin ... peut être qu’en montant sur une chaise vous aurez une chance. M’est avis que vous devriez vous instruire ailleurs que sur Wiki, qui au niveau scientifique tiens plus de mickey magazine que d’autre chose. A 36m, rien que le tsunami de 2011 vous aurais amené à réfléchir. Mais bon, vous jugez déjà du QI de vos voisin par le biais des agence de propagande US, maintenant c’est la science par l’intermédiaire de wiki et les recettes de cuisine, vous les prenez où, dans modes et travaux ?


    • sls0 sls0 23 octobre 2015 03:33

      @wendigo
      Vu que le débat continue je suppose que vous maitrisez les logiciels HEC HMS et TELEMAC MASCARET.

      Le premier je l’apprécie pour les calculs d’infiltrations, pluies et bassins versants, c’est la rolls, ses interfaces sont réussis et il y a une sacré base de données géologiques.

      Par contre pour les calculs de débit de rivière, crues et rupture de barrage je préfère le second. Il est plus modulaire on peut même calculer des raz de marée. Comme c’est des anciens collègues qui l’ont conçu, je suis assez content que même le NOAA s’en serve.

      Vous avez enfin compris, mes invitations aux colloques ne sont pas dus à mes connaissances, ce n’est que du corporatisme.

      L’adresse du wiki ou mickey magazine au cas où vous auriez besoin de réponse au sujet de TELEMAC MASCARET que vous avez certainement installé étant donné que le débat continue.

      Personnellement si je m’en suis servit assez il y a 3 ans, la rivière chez moi qui n’était pas suivi par l’INDRHI, est assez capricieuse passer de 2m³ à 1200m³ c’est assez son style. Pouvoir prévoir la hauteur de crue et son heure probable d’arrivée pour les évacuations c’est moins stressant. Bon il est vrai que ça fait 2 ans que je ne pratique plus et c’est pas comme le vélo, il faut pratiquer pour ne pas oublier, mais il m’en reste assez pour dire que je peux être serein en cas de glissement de terrain à la Palma.

       


    • wendigo wendigo 23 octobre 2015 14:26

      @sls0

       Désolé de vous décevoir , mais je ne confie rien à des programmes informatique et ne leur accorde aucun crédit. Un programme n’est que ce que l’on entre dedans, si les données sont erronées ou incomplète, vous n’aurez que des choses fausses au bout. Trop d’aléatoire, je préfère le papier et le crayon et la plasticité cérébrale, désolé je suis de la vieille école. C’est sur ça prend plus de temps et demande plus d’effort intellectuel, mais j’ai le temps et aime faire cela, la paresse je laisse ça aux fainéants. Et chose étrange on tombes souvent plus juste avec la vieille méthode et surtout on est pas tenu par les caprices informatiques.
      D’ailleurs j’ai pu constater que depuis l’avènement de l’informatique et de ses modélisation, la connerie était la seule à progresser .... et le pire, c’est que je me sent pas seul du tout dans cette vision , ni dans mon mode de démarche.
      Gardez donc ces singeries électroniques pour l’horoscope et revenez travailler en humain, c’est ce qui nous a permis d’arriver jusqu’ici et pas dit que l’informatique nous fasses aller plus loin, vu la tournure que prend le monde, ceci me donne encore l’impression d’avoir raison.


    • sls0 sls0 23 octobre 2015 16:17

      @wendigo
      Ce qui entre dans le logiciel c’est des relevées topographiques que j’ai fait, idem pour les relevés géologiques.

      Un bassin versant c’est grand et varié, ça m’a pris 5-6 mois environ,un infiltromètre c’est en heures qu’il donne ses réponses, il prend son temps.
      Comme j’aime la ballade et que l’on fait des ballades sympathiques ce ne fut pas une corvée.

      Un calcul de débit de rivière se fait avec en autre avec la formule de saint Venant, il y a 4 termes multiplicateurs et deux diviseurs plus de la puissance 4. Je peux le faire sur papier, mais comme il y a interaction à la moindre variation topographique c’est parti pour de l’itération, le temps de calcul aurait dépasser mon espérance de vie, une ouverture au progrès est parfois nécessaire, un ordinateur, le travail en boucle c’est assez sa spécialité, le terme GOTO est assez courant dans ses programmes.

      Pour la validation j’ai dû attendre, les tempêtes tropicales et cyclones ça ne se commande pas. Dernièrement Joachim m’a permis de valider le temporel et une partie de l’altimétrie. Pour le plus grand plaisir des résidents, c’était une crue mais pas une inondation destructive.

      L’informatique ce n’est pas que facebook, trouver des vidéos catastrophes sur youtube et contenter son égo sur les forums.

      Je suis assez détaché, je n’ai que 27kg de biens, ce coté détaché fait qu’un jour on m’a demandé si on me les volait comment je réagirais, j’ai répondu que ça ne me ferait pas grand chose, quoi que mon analyseur synchrone de vibrations ça fait des années que je le trimbale dans pas mal de pays et ma calculatrice j’en ai tellement l’habitude. Tout compte fait l’attachement prioritaire à ma calculatrice indique que j’apprécie comme vous les calculs comme avant, au magasin j’aime avoir fait l’addition plus vite mentalement que le commerçant avec sa machine, entrainement ou vanité de ma part ?

      Pour l’astrologie c’est pas trop ma tasse de thé, c’est plus l’astronomie, j’avais un télescope qui m’a fait passer pas mal de nuits dehors.

      C’est vrai que les vidéos que vous proposez, à la fin, dans les propositions de visionnage c’est assez horoscope, illuminati, catastrophe, extraterrestre,... Youtube comme google a un algorithme de profilage, il nous classe parmi les gogos en fonction des vidéos visionnées d’où une proposition excessive d’horoscopes.

      Ca fait deux jours que j’ai visionné votre vidéo, avec une vidéo sur la pétrographie, youtube me propose encore du bigfoot, je vous rejoins sur le coté connerie de l’informatique ou plutôt internet.

      Vous avez écrit ceci me donne encore l’impression d’avoir raison. C’est assez révélateur de votre ouverture et état d’esprit.


  • berry 22 octobre 2015 07:19

    Les nucléocrates qui ont construit des dizaines de centrales nucléaires au raz des flots le long des côtes européennes et américaines n’ont pas prévu ce type de catastrophe.
     
    Forcément, ce sont des physiciens ou des hauts fonctionnaires...
    Les sciences de la terre, ce n’est pas leur domaine de compétence.

    http://www.unecartedumonde.fr/2011/03/la-carte-du-monde-des-reacteurs-nucleaires/


  • sls0 sls0 22 octobre 2015 17:00

    Le cycle de Carnot fait que lorsque l’on transforme de l’énergie thermique en énergie mécanique il y a des pertes, dans le cas d’une centrale thermique, environ 1/3 c’est de l’électricité et 2/3 c’est de la chaleur à évacuer.
    Ces 2/3 c’est énorme pour une rivière ou un fleuve ce qui oblige de passer par des aéroréfrigérants.
    Avec la mer le problème ne se pose pas, c’est pas l’eau qui manque d’où la présence de centrales thermiques en bord de mer.

    La sûreté nucléaire est basée sur le calcul probabiliste,on vise une probabilité de 10^-6.
    Un exemple ici.
    Un événement comme la Cumbre vieja la dernière fois ça remonte à 400.000 ans d’après les traces géologiques. Il y en a eu d’autres plus proches de nous en mer du nord mais peu connu.
    Autant des séismes laissent des traces écrites aux temps historiques qui permettent une estimation d’emplacement d’épicentre et de magnitude, sur les tsunamis il y en a moins et c’est surtout localisés en Méditerranée.
    Il faut dire aussi, avant le tsunami de l’océan indien, le tsunami était exotique ensuite on a collé le tsunami au sismique. Fukushima a fait prendre conscience que malgré qu’il y avait des probabilités faites par rapport aux risques connus, il y avait des risques cachés qu’il fallait aussi prendre en compte.

    Un moment je m’étais aperçu que des bateaux de bonne taille avaient atterri dans la ville de Douvres au moyen âge. Vu la hauteur des digues de retenue certainement que cela n’avait pas été pris en compte. Fukushima est arrivé entre temps, suite à cela d’après ce que j’ai pu voir en 2011 l’autorité de sûreté en a remis une couche aux demandes de modifications suite à l’inondation de la centrale du Blayais.

    L’autorité de sûreté c’est beaucoup plus rapide qu’un de mes questionnements que j’aurais diffusé.


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