DSK, d’autres agressions au Sofitel ? "Son côté partouzeur" selon Bertignac
Une affaire étonnante révélée sur agoravox....et qui a fait le tour d’internet sans que ça fasse réagir ni les politiques ni les médias...
Pour Anne Mansouret, Dominique Strauss Kahn souffre d’une addiction au sexe. Elle nous parle aussi des difficultés qu’a rencontrées sa fille dans les milieux de la presse et de l’édition, où elle souhaitait travailler, en raison des révélations qu’on craignait qu’elle fasse sur DSK. Mme Mansouret a affirmé sur iTélé et bfm tv ce soir que sa fille étudiait la possibilité de déposer une plainte concernant les faits en question.
Quand Bertignac évoque le "côté partouzeur" de DSK
Apres cette histoire, on peut constater que l’histoire DSK continue à faire des vagues, la réaction du député Bernard Debré est l’une des plus virulentes.
En postant un billet sur son blog dimanche, où il qualifie Dominique Strauss-Kahn de "délinquant sexuel " qui doit se faire "soigner", le député de Paris a déclenché la colère de nombreux hommes politiques de gauche, dont Pierre Moscovici, et d’internautes, qui lui reprochent une violence démesurée dans les mots.
Contacté par L’Express ce lundi matin, Bernard Debré maintient ses propos et accuse désormais Dominique Strauss-Kahn de s’être déjà livré à des agressions sexuelles, dans ce même hôtel de New York. Elles auraient, selon lui, été passées sous silence par la direction, contre l’avis des employés.
"Il faut sortir de l’hypocrisie. Ce n’est pas la première fois que DSK se livrait à ce genre d’agissements au Sofitel. C’est là qu’il descendait toujours. Ça s’est produit plusieurs fois et depuis plusieurs années. Tout le monde le savait dans l’hôtel", déclare Bernard Debré, actuellement en déplacement en Chine.
Le démenti de Sofitel
La direction d’Accor s’inscrit en faux contre les accusations répétées du député UMP de Paris, Bernard Debré, qui évoquait des précédents.
Si, en 2010, le patron du FMI est descendu à cinq reprises au Sofitel de New York, dont une fois en septembre, une en octobre et une en novembre, aucun incident n’a été signalé.
"Les employés étaient sur le point de se révolter, ajoute-t-il. La direction était au courant mais jusque-là n’osait rien dire. Elle a étouffé toutes les autres affaires. D’autres femmes de chambre avant Ophelia - une femme charmante de 32 ans qui travaillait très bien - avaient été agressées. Il faut arrêter de jouer les vierges effarouchées. Vous croyez que les flics de New York l’auraient interpellé dans l’avion s’ils n’avaient pas d’informations précises ?"
"C’est humiliant pour notre pays. C’est une très grande honte. Là, je suis à Shanghai. Les Chinois me regardent et se marrent. Ils se disent que tous les Français sont des obsédés sexuels. Si on continue à ne rien dire, ça va aider le Front national", poursuit Bernard Debré.
"J’ai eu beaucoup d’appels de parlementaires et de militants qui me soutiennent", assure le député. Des ministres aussi ? "Je ne peux rien dire."
DSK reste en détention provisoire jusqu’au 20 mai, date de la prochaine audience. Le parquet américain dit les rapports préliminaires des experts corroborent les accusations de la plaignante.
Par ailleurs le Parquet de New-York vient d’annoncer enquêter sur une autre affaire qui pourrait impliquer DSK selon l’Agence Reuters sans plus de précision sachant que le Systeme américain donne un vrai poids à l’accusation, nul ne peut pour le moment affirmer ce qu’il en est pour le moment.
sources : http://www.lexpress.fr/actualite/po...
7 réactions
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griotte25
17 mai 2011 13:34
Pour moi, il y a plusieurs leçons à tirer de l’affaire DSK. Tout d’abord le fonctionnement de la justice en France. L’affaire DSK est bien la confirmation qu’en France nous avons une justice de classe et politique. En quelque sorte, une justice au service des puissants !
Au vu des affaires passées, jamais celle-ci ne serait sortie en France. Je plaindrai même la jeune femme de chambre si elle s’était plaint des faits qui lui sont arrivés à New york dans notre pays.
Déjà le procureur de la république serait monté au créneau pour expliquer à la France entière qu’il ne faut pas porter crédit aux propos de cette femme car elle souffrirait de graves troubles psychiques, que ses parents sont des alccoliques notoires, que son frère est un affreux jojo ....etc...etc...
Mais, j’observe également, que la société civile française n’est pas trés saine. Elle réagit en effet, de façon trés étrange à toutes ces turpitudes dévoilées de ci ou là sur la classe politique. Elle s’en fout ! elle ne s’indigne pas. Sa seule réponse est de dire " Mais cela a toujours existé alors !!!..
Elle rejoint en cela la société civile italienne dans sa façon de respecter les valeurs. Quand elle n’est pas touchée directement par un fait, alors elle s’en fout royalement même si cela a des conséquences indirectes graves sur l’avenir moral des peuples.
Les socialistes eux protègent en leur sein tout un tas de personnes impliquées gravement des affaires plus que douteuses. Cela ne gène ni les dirigeants, ni les sympatisants du parti, qui eux, pourtant, clament sur tous les toits qu’ils défendent des valeurs de haut niveau...Ce sont plutôt des valeurs de aniveau qu’ils défendent.
Je suis écoeuré !!!..-
monica
21 mai 2011 02:16
"Les socialistes eux protègent en leur sein tout un tas de personnes impliquées gravement des affaires plus que douteuses. Cela ne gène ni les dirigeants, ni les sympatisants du parti, qui eux, pourtant, clament sur tous les toits qu’ils défendent des valeurs de haut niveau...Ce sont plutôt des valeurs de aniveau qu’ils défendent."
je me permets , en tant que militante (un peu en retrait, justement !) de m’inscrirent en faux sur vos affirmations ; en effet, les militants de base en ont ras-le-bol, comme tout le monde, de se sentir floués par ceux qui enterrent des affaires sulfureuses, ou autres, qui ne correspondent pas à notre conception des valeurs de gauche !
pour donner un exemple concret, en 2006 et 2007, après que Ségolène Royal ait gagné la primaire, le parti comptait plus de 200 000 militants ; depuis Reims, c’est l’évaporation .... pour en être aujourd’hui à environ 95 000 !! ceux qui restent attendent un énorme changement en moralité et éthique ; par contre Ségolène, libre, bosseuse et efficace, voit son association de soutien "Désirs d’Avenir" grandir et proposer des débats sur des sujets de fonds, qui rapprochent les citoyens qui veulent faire entendre une autre voix au PS ! et croyez-moi, nous ferons tout ce qui est permis pour nous débarrasser des charognards qui ne devraient plus être au parti, qu’ils dénaturent gravement, et peut-être mortellement ! nous voulons de la morale en politique, de la transparence, de la fraternité ... sans aucune compromission !
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Et Hop !
17 mai 2011 15:08
Louis Bertignac dit que DSK est un partouseur, OK, c’est sa vie privée et ça ne nous regarde pas.
Mais il ne faudrait pas mettre sur le même plan le fait d’être un séducteur, d’aimer les femmes, et le fait d’être un violeur, c’est-à-dire de les mépriser, de les opprimer et de les maltraiterLe viol est un crime qui doit être dénoncé et puni.-
monica
21 mai 2011 02:21
les addicts au sexe, en arrivent, avec le temps, à ne plus pouvoir contrôler leurs pulsions ; d’autant plus quand se rajoute sa certitude que tout lui est dû de part sa position sociale !
en "crise", il est capable de violence, et devrait donc suivre impérativement et d’urgence, une thérapie !
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le journal de personne
17 mai 2011 16:39
SK : Anne Strauss-Kahn
Edgar Poe a inventé un mot : "hyperobstrusif".
On pourrait l’appliquer à l’Amérique.
Il signifie qu’il y a quelque chose « de trop » dans leur dispositif…
Tout y est chargé… surchargé... de fausses petites pudeurs...
toutes prêtes à trancher la tête d’un homme...
pour une caresse de trop…http://www.lejournaldepersonne.com/2011/05/ask-anne-strauss-kahn/
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Hijack
17 mai 2011 16:55
Il est clair qu’en France, DSK ... s’en serait tiré avec quelques rigolades et médias aux ordres ...
la victime ... oubliée ! -
joelim
17 mai 2011 23:00
Je crois peu à l’innocence de DSK, mais on attend tout de même le démenti de Debré sur ses étonnantes allégations.
A moins qu’il persiste en optant pour l’hypothèse que le directeur de l’hôtel ment ?Je ne veux pas f***re la m**de, hein.
