mercredi 30 octobre 2019 - par Chambon Frédéric

Doctor Sleep - Critique

Critique du film Doctor Sleep de Mike Flanagan (2019), par Frédéric Chambon.



6 réactions


  • mat-hac mat-hac 30 octobre 2019 17:32

    En français ça fait slip.


    • mat-hac mat-hac 30 octobre 2019 17:32

      @mat-hac
      Bond mais une cravate avec.


    • Justin 22 novembre 2019 20:32

      @mat-hac très juste. En français, ça fait bien slip (j’ai plussé). Je n’y avais pas pensé et puis j’ai lu votre commentaire très intéressant. Encore bravo. 


  • beo111 beo111 1er novembre 2019 22:38

    Oui je suis allé voir le film avec Madame, pas mal, on voit pas passer le temps.

    Et en tout cas cela donne assez envie de lire les bouquins de Stephen King.

    Par contre je ne suis pas vraiment d’accord avec le manichéisme affiché dans la critique. Bien sûr que le bien et le mal existent, mais il faut voir ici la horde de méchants plus comme des anomalies que comme des êtres fondamentalement mauvais.

    Ce sont des anomalies, et ce n’est pas du divulgâchage que de le dire, car on peut regarder et apprécier le film comme l’a fait le critique sans même remarquer que ce sont des anomalies.

    Ce sont des anomalies car ce sont des êtres qui s’incarnent deux fois dans le même corps. Du coup ils ont besoin de s’imprégner de "vapeurs" fluidiques pour assurer artificiellement la cohésion moléculaire de leur corps avec leur Esprit. Il n’y a pas de malice là dedans, aucune envie de faire le mal, juste le besoin irrépressible de survivre.

    Comme personnage et comme acteurs j’ai bien aimé aussi l’ami de Dan et le corbeau, je sais pas, je trouve qu’il a de la classe.

    Et je trouve aussi que cette nouvelle scène de l’escalier est très, très intéressante le mec avec sa hache il a pas l’air malin, signe des temps :s


    • Chambon Frédéric Chambon Frédéric 17 novembre 2019 18:51

      @beo111C’est votre droit de considérer le mal comme une "anomalie" maître, mais savez-vous qu’il y a des gens qui considèrent également le bien comme une anomalie ? Savez-vous que ce raisonnement c’est la meilleure façon de faire du négationnisme ? Et oui, affirmer que le mal n’existe pas et qu’au final tout se vaut, c’est la meilleure stratégie pour servir des idéologies criminels (voir l’Histoire, qui parle d’elle même).
      Alors, oui, je suis manichéen ; je plaide coupable. J’affirme que Le bien et Le Mal sont des principes philosophique et sociaux fondamentaux et pas anodins du tout.
      Cordialement.


    • beo111 beo111 19 novembre 2019 09:24

      @Chambon Frédéric

      Les ceusses qui sont en mode "plus jamais ça" pourront s’intéresser aux conduites à risque qui nous exposent aux situations démoniaques du film. Et là la conduite à risque d’un point de vue individuel c’est de ne pas s’intéresser suffisamment à sa propre mort, ne pas suffisamment la préparer. Et je n’entends pas ici par préparer succomber aux sirènes publicitaires, selon lesquelles "bon vivant rime avec prévoyant", mais s’intéresser un tout petit peu au sujet, sérieusement.

      Ce n’est pas par hasard que le film s’appelle Doctor Sleep. Docteur sommeil aurait été plus à mon goût, mais c’est vrai que ça ne sonne pas bien. Le marchand de sable alors, mais ce que j’ai compris l’expression a une connotation péjorative dans votre monde. Alors pourquoi pas le bon marchand de sable. Cela aurait centré l’attention du public sur le contenu positif de l’œuvre, à savoir que le passage de la vie à la mort est un passage délicat, et que les accidents qui peuvent se produire à ce moment ont des effets dévastateurs, la horde des démons emmenés par la bombe atomique n’en est que l’arbre qui cache la forêt.

      Oui c’est important de partir l’Esprit serein, détaché des contingences de la vie terrestre, en paix aussi, libéré des conflits sentimentaux qui nous lient aux vivants qui restent, car dans la mort le corps n’est plus rien, seul l’Esprit reste, et ce n’est pas une situation naturelle qu’il reste attaché parmi nous ici bas.

      Un film qui parle du sujet mais sans exciter les angoisses du public est l’adaptation du roman de Marc Lévy, "Et si c’était vrai ?". Je ne donnerai pas d’avis sur sa qualité cinématographique (perso j’ai bien aimé), mais les déboires d’entre deux mondes y sont bien présentés, de l’avis de gens qui se sont penchés sur la question.


Réagir