samedi 10 octobre 2020 - par mat-hac

Débat Végan vs Omnivore

Aujourd'hui je débats avec Guillaume (Athlète éthique sur YouTube), végan et défenseur de la cause animale. L'occasion pour un carnivore et un végan d'échanger leurs arguments sur l'éthique animale, les droits des animaux, le spécisme et l'antispécisme, l'utilitarisme...

La chaîne d'Athlète éthique : https://www.youtube.com/channel/UCbEu...

Comment être Végan tout en étant pour les animaux et contre ceux qui les utilisent (en les aimant) ?



9 réactions


    • ezechiel ezechiel 10 octobre 2020 14:35

      @ezechiel Désolé Mat-hac, je me suis trompé d’article !


  • ezechiel ezechiel 10 octobre 2020 14:37

    Les vegan détruisent le cycle naturel de la vie entre animaux et végétaux. En ne se préoccupant que de cultiver des végétaux, ils déséquilibrent ce cycle et conduisent à la destruction progressive de toute vie sur Terre.


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 11 octobre 2020 23:22

      @ezechiel

      Pour le moment, c’est la consommation effrénée de chair animale qui détruit la vie sur Terre. Et ça, ce n’est pas une hypothèse ou un risque éventuel, c’est le monde pourri où nous sommes effectivement. 


  • albert123 10 octobre 2020 22:01

    Le mode alimentaire strictement végan tue plus d’animaux et d’espèce qu’un mode alimentaire mixte, 

    Les champs de culture vegan ça existe depuis plus d’un siècle et c’est ce qui transforme des zones de culture riches et diversifiés en zones mortes sans biodiversité dédiées à la monoculture intensive, privée d’élevage et dépendantes d’intrants importés et de plus en plus puisés dans des mines (et donc limités)

    a contrario un champ de culture et d’élevage permettant une alimentation mixte, permet un enrichissement des sols par les déjections animales et le compostage riches en azotes, potasse et phosphore, et créée des écosystèmes propice à une grande biodiversité, les intrants n’y sont pas importés, ils sont produits localement et annuellement sans être puisés au fond d’une mine

    l’animal y est respecté et bien traité, il fournit durant son existence du lait, des oeufs mais aussi de la force motrice (que le vegan ne peut substituer qu’avec de l’essence nécessaire au fonctionnement d’un tracteur, car le vegan ecolo en a besoin pour obtenir son alimentation), 

    l’animal bien traité et bien nourri, car la qualité de ce qu’il produit dépend de cela, une fois son cycle de vie productif achevé servira alors de viande, sans être « assassiné » sadiquement comme le prétend le vegan, 

    mais ça les militants vegan et anti spécistes s’en contrefoutent, car ils sont dans l’idéologie et non dans le pragmatisme.

    bobo vegan des villes s’en contrefout car bobo vegan lui il veut juste montrer sa supériorité morale et imposer son mode de vie aux autres avec son steak de soja et quinoa si progressiste (et si dépendant du complexe industriel agro alimentaire au passage)

    la nature il n’en a que le fantasme, il ne la connait pas, il ne comprend pas les cycles naturels de régénération, il se contrefout de tuer 1000 milliards de vers tant qu’il peut se sentir ethique en ayant empécher « le massacre » de 3 milliards d’animaux d’élevage qui ne survivraient pas par ailleurs sans la domestication humaine.

    bobo vegan, tout comme ses cousins bobos feministes, bobos lgbt ou encore bobos écolos sont les plus grands idiots utiles du monde contemporain, son inculture crasse couplée à la négation historique d’une réalité qu’il déteste constituent le problème majeur du monde post moderne, 

    bobo des villes ne sait pas faire la différence entre un zebu et un bison, il peine a distinguer un noyer d’un tilleul pourtant en feuilles et portant des fruits, bobo des villes n’aime que la nature imaginaire et fantasmée, relayée par bobo média des villes au service d’une industrie contraire à la Nature qu’il prétend défendre,

    et quand bobo des villes se prend soudain l’envie de devenir bobo des champs la claque de réalité ne tarde pas à venir, car la Vie il ne la connait pas tout simplement car c’est un bébé éprouvette qui a toujours vécu dans une cloche en verre.


    • WakeUp 11 octobre 2020 13:35

      @albert123
      Vous opposez l’agriculture vegan intensive a la permaculture. Ce n’est pas vraiment une comparaison honnête.
      Il vaudrait mieux opposer l’agriculture vegan intensive à l’agriculture non vegan intensive. Et là il me semble que le bilan est sans appel.

      Permaculture et véganisme procèdent plutôt d’une idée commune de remise en cause de nos modes de consommation, et qu’il vaudrait mieux par conséquent qu’ils travaillent ensemble plutôt que de se considérer ennemis.

      Et puis... si on considère que le véganisme n’est pas possible en permaculture (sauf avec engrais issus de la pétrochimie), pour l’instant le modèle permaculture ne permet pas non plus de nourrir le pays.


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 11 octobre 2020 23:28

      @pegase

      Quand on a libéré les esclaves des cultures de coton dans le sud des Etats-Unis, certains poètes comme vous ont aussi trouvé bien triste de ne plus voir ces beaux Noirs travaillant en chantant paisiblement dans les champs. Bref, faut peut-être chercher à avoir une approche un peu plus globale de la question, non ? 


    • albert123 12 octobre 2020 10:47

      @WakeUp

      « Il vaudrait mieux opposer l’agriculture vegan intensive à l’agriculture non vegan intensive »

      il n’y a rien a opposer puisqu’elles sont similaires, sauf sur un détail qui n’en est pas un : les intrants et leur source de provenance, puisque seuls les déjections animales issus de l’élevage sont à même de fournir ce qui est nécessaire sans l’importer.

      sans élevage car 100 % vegan, cet apport d’intrants naturels n’est juste tout simplement plus envisageable, 

      et non je ne parle pas de permaculture mais du retour à la notion d’agriculture et d’élevage associés sur le même sol pour renouer avec des cycles vertueux ce que le veganisme ne permet pas tout simplement,

      l’hyperspécialisation qu’est l’agriculture intensive sans élevage (vegan ou pas) a atteint ses limites en terme d’appauvrissement des sols et de pollution des nappes Phréatiques, l’idéologie vegan ne permet pas de résoudre la situation elle l’entérine, 

      pour le reste et en revenant sur le concept galvaudé de « permaculture » il est tout a fait possible de nourrir des villages entiers avec des surfaces de culture et d’élevage relativement réduites, 

      ce qui ne l’est pas c’est de nourrir des mégapoles surpeuplés dont la seule «  production » est tertiaire et administrative,

      le problème est donc toujours le même : l’urbanisation délirante et la surpopulation qui s’y trouve, non seulement sans autonomie alimentaire, surconsomatrice de productions réelle et surproductrice de réglementations stupides car coupée du réelle dans son confort matériel urbain illusoire et typiquement bourgeois.

      L’urbain doté de revenus supérieurs en moyenne aux ruraux pense que tout s’achète sans comprendre l’origine et les modalités de production de ce qu’il achète, il vit dans une prison dorée ce qui le regarde, mais quand il compense la vacuité de son mode de vie et son ennui par un complexe de supériorité et les idéologies stupides qui en sont la conséquence pour imposer aux ruraux sa moraline, je lui dit d’aller se faire foutre.

      il ne fournit même plus ce qui permettait il y a encore un siècle d’enrichir nos sols et qui semble finalement être sa seule réelle plus value : ses déjections de toutes façons polluées par tous les cachetons qu’il s’enfile pour supporter son mode de vie ultra aliénant.

      vous aurez donc compris que la permaculture je m’en tamponne, je mets juste en perpective le fait que toutes les idéologies débiles sont produites par des urbains qui vivent hors sols, le veganisme, comme l’antispécisme, l’écologisme, le lgbtisme ou encore le féminisme comme le promigrationnisme sont toutes des constructions idéologiques produites en zones urbaines coupée du réel, et loin d’apporter des solutions elles sont surtout facteur de création ou d’aggravation des problèmes.

      vous remarquerez aussi que le vegan sur son lopin de terre qui veut vivre son veganisme en l’assumant pleinement dans son coin sans militer pour emmerder les autres ne me pose aucun problème, mais celui là semble ultra minoritaire.


  • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 11 octobre 2020 07:39

    Cher précepteur, si "le droit par définition ne s’applique qu’à ceux qui sont capables de concevoir le droit" (à 35 min), alors cela signifie que les handicapés mentaux qui ne sont pas capables de concevoir le droit... n’ont aucun droit ? 


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