samedi 9 mai 2020 - par jojotv

David Saforcada sur la cause bonapartiste

David SAFORCADA, président de France bonapartiste, était en direct pour parler de la cause bonapartiste. Dans cette vidéo, il a également été question de discuter autour de trois ouvrages : "Le mémorial de Sainte Hélène" de Las Cases, "Napoléon, défenseur immolé de la paix" du général de Corps d'armée (2S) Michel Franceschi et "Napoléon Ier, ses institutions civiles et administratives" de Amédée Edmond-Blanc.



12 réactions


  • laertes 9 mai 2020 16:07

    Attends ! Bonaparte c’est pas celui qui a fui lâchement lors du coup d’État du 18 brumaire ? C’est pas celui aussi qui a fui lâchement lors de la retraite de Russie laissant à l’abandon tout son armée ? Les anglais l’ont traité exactement comme il le fallait. Grand tacticien mais stratège absolument déplorable. Égoïste ayant soif de pouvoir et finissent en empoisonné dans une île abandonnée.


  • ged252 10 mai 2020 09:28

    Napoléon était un franc maçons : un anti chrétien.

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    Lorsqu’il s’est fait couronner empereur, il a pris la couronne des mains du Pape, pour la poser lui-même sur sa tête.

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    ça voulait dire, je ne dois rien à l’église : je me suis fait moi-même.

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    Il a cassé la tradition royale chrétienne, qui voulait que le Roi ne doive sa place qu’à Dieu, et au respect du christianisme.

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    Napoléon à faut détruire la plus grande basilique d’Europe, à Cluny, et s’est servit des pierres pour construire des haras nationaux


    • Fantômette contre Jean Robin Jean Robin contre Fantômette 11 mai 2020 19:52

      @ged252

      Napoléon est le prototype de l’homme rebelle au divin, un homme qui s’est fait tout seul à la faveur de la Révolution, une icône individualiste et romantique. Il annonce la modernité. La branche des Bourbons était pourrie. Napoléon a réconcilié les Français avec l’Eglise (Concordat de 1801), il a apaisé les tensions religieuses en Vendée (amnistie en déc. 1799). Il n’y avait plus rien à attendre des Bourbons (excepté Louis XVIII) ou des Orléans comme il n’y à rien à attendre des divers prétendants actuels, y compris les Bonapartes.


  • david saforcada david saforcada 10 mai 2020 11:28

    de loin, de loin … vous me le direz en face sûrement un jour … 


  • Fantômette contre Jean Robin Jean Robin contre Fantômette 11 mai 2020 08:00

    Le niveau des commentaires jacobinisants est lamentable (parole d’Auvergnat)... Napoléon appartient totalement à la France qu’il a élevée à un sommet de son histoire. Ces petits cuistres virtuels ne conçoivent pas la grandeur, ne conçoivent pas que l’histoire est tragique, du reste. Il leur faut du propre, du virtuel, de l’ouaté, du sent-bon, du non-existant en bref.


    • jojotv jojotv 11 mai 2020 16:22

      @Jean Robin contre Fantômette j’approuve !


    • ged252 11 mai 2020 22:16

      @Jean Robin contre Fantômette
      Napoléon n’a rien élevé du tout, il s’est servi des français pour en faire des soldats et les faire tuer dans ses guerres.
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      Ce n’est pas lui qui a formé les français, c’est l’église catholique qui les éduqué et former, qui en a fait des hommes valables, même à la guerre.
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      Pour avoir une idée de la France et de ce qu’était les français à l’époque, il faut lire les mémoires de Casanova, il ne tarit pas d’éloges sur les français. C’était juste avant la révolution.
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      Ce n’est pas Napoléon qui les a fait, ce qu’ils étaient.


    • ged252 11 mai 2020 22:19

      La France sous louis XIV était un pays admiré pour sa culture, et sa langue parlé dans toute l’Europe, ce n’est pas Napoléon ça


    • ged252 11 mai 2020 22:23

      L’église a créé l’outil, Napoléon s’en est servi.
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      C’est comme les reportage sur les stages commandos, ou légionnaires.
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      Ces gens-là ne forment pas les gens, ils se contentent de les sélectionner. Ils font un tri et ne prennent que les meilleurs. Ils ne les forment pas pour être des bons soldats, ils le sont déjà. 
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      C’est autre chose qui permet de former des soldats, Clovis et Charlemagne qui ouvrait des écoles chrétiennes l’avaient compris, eux


    • Fantômette contre Jean Robin Jean Robin contre Fantômette 12 mai 2020 11:23

      @ged252

      Vous voyez l’histoire comme un continuum moral, ce que fait Abauzit du reste... Dans la formation militaire, beaucoup de transformations ont eu lieu au XVIIIe siècle. Napoléon était spécialiste en artillerie, arme qu’il a fini de dégager des conventions rigides des armées de métier royales, les fameuses batailles rangées sur terrain dégagé, très meurtrières... Napoléon a mis en mouvement tout ça, lui a donné un sens, a pratiqué l’attaque surprise, le choix du meilleur terrain, la feinte, la percée des lignes ennemies par la cavalcade... il était tellement novateur qu’il a engrangé toutes ces victoires.

      Je ne sous-estime pas la valeur de l’armée royale, continuellement améliorée au cours du siècle (fusil Gribeauval, 1765) mais dès la Révolution, la désorganisation, l’indiscipline furent totales... Ce n’est pas Napoléon qui a tout réorganisé mais le Comité de salut public et particulièrement Carnot, préposé aux armées. Il y avait une armée nationale à former, ce qui n’était pas le cas avant. Carnot conçut une armée où la promotion à la valeur était possible. Certes, Napoléon a eu en main une nouvelle armée, nombreuse et révolutionnaire dans son esprit (les volontaires, les sous-officiers notamment), ce qui constituait une force morale de tout premier plan. Mais il est entouré d’ailleurs d’une nouvelle génération d’hommes (Jourdan, Hoche). Il est le plus politique de tous ces soldats. Son génie tactique, son oeuvre administrative, politique n’en sont pas moins diminués. Il a rompu avec l’anarchie révolutionnaire, la gabegie financière, les haines religieuses... bref, il a ramené la paix à l’intérieur tout en étant constamment menacé à l’extérieur car il représentait toujours la Révolution.

      Je ne suis pas zemmourien et je trouve que Napoléon eut dû se contenter de la rive gauche du Rhin, ne pas chercher à dominer politiquement l’Europe puisque nous la dominions culturellement déjà. Toute sa politique était néanmoins condamnée par la défaite des Français sur mer (Aboukir, 1798 ; Trafalgar, 1805). Une fois les Français éliminés de la mer, il était impossible de battre les Anglais. Notre seule chance de battre durablement les Anglais était la mer, comme pendant la guerre d’Amérique. Napoléon n’a pas parié là-dessus. 


    • maQiavel maQiavel 12 mai 2020 13:19

      @Jean Robin contre Fantômette

      Ces derniers temps, je me retrouve de plus en plus à être d’accord avec vous, c’est surprenant. smiley 

      Il me semble peu pertinent de nier le génie militaire de Napoléon, même s’il a en effet hérité de l’outil militaire ( dont il était le produit) le plus performant du monde et pas seulement sur le plan de la force morale mais aussi de la technique et de la doctrine. Sans parler de son œuvre civile évidemment.

      « Napoléon eut dû se contenter de la rive gauche du Rhin, ne pas chercher à dominer politiquement l’Europe puisque nous la dominions culturellement déjà »

      Sur ce point, l’avis de Bainville me semble très pertinent, il n’avait pas le choix.

      Pour les révolutionnaires, la monarchie des Bourbons ne tirait sa légitimité que d’une organisation sociale et politique issue des invasions franques. Pour délégitimer l’ordre monarchique, il était donc nécessaire de replacer les origines de la France avant les conquêtes franques, c’est-à-dire au moment de la Gaule romaine. Dès ce moment dans les esprits , la monarchie des Bourbons s’identifiait aux frontières de 1789 tandis que la révolution s’identifiait aux anciennes frontières de la Gaule, ce qu’on nomme « les frontières naturelles ». L’identification du nouveau régime aux frontières naturelles va pousser les révolutionnaires à revendiquer la rive gauche du Rhin et la Belgique, qui faisaient toutes deux parties de l’ancienne Gaule. Toute la politique de la France depuis 1792 sera dès lors de contraindre l’Europe à lui reconnaître ces territoires. Seulement, l’Angleterre ne pouvait pas laisser la France annexer la Belgique puisque les ports belges, surtout celui d’Anvers, étaient les principaux points d’entrée des marchandises anglaises, la France révolutionnaire était donc condamnée à mener une guerre perpétuelle jusqu’à la défaite définitive des anglais qui n’ont eu de cesse de monter des coalitions en Europe.

      Napoléon va hériter de ce problème des frontières naturelles : son règne n’avait pas comme les Bourbons 1000 ans de légitimité capétienne, il devait toute sa légitimité à cette guerre révolutionnaire qu’il l’avait porté au pouvoir, il ne pouvait fonder sa monarchie qu’en protégeant l’héritage territorial de la Révolution, renoncer aux frontières naturelles aurait été renier la pierre angulaire sur laquelle reposait toute sa légitimité. Etant dans l’incapacité de conquérir l’Angleterre, Napoléon dégaina alors l’arme du blocus continental pour fermer les ports de l’ensemble du continent aux produit anglais. Donc , pour protéger la Belgique et la rive gauche du Rhin , il devait envahir toute l’Europe, ce qui l’a obligé à mener dans des guerres perpétuelles jusqu’à la défaite.

      Bien sûr , il y’a d’autres facteurs qui expliquent ces guerres napoléoniennes mais la perspective explorée par Bainville est fort intéressante.


    • Fantômette contre Jean Robin Jean Robin contre Fantômette 12 mai 2020 19:25

      @maQiavel

      Ce problème entre terre et mer définit la France et est passionnant. Il est actuel autant sous Louis XVI (où nous gagnons par la mer, La Motte-Piquet, Suffren), sous Louis XV (où nous perdons sur terre, en Allemagne et nous perdons du coup nos possessions coloniales, 1763), sous Louis XIV (là aussi, victoires et défaites sur terre, une floraison de grands marins : Jean Bart, Duguay-Trouin).

      Même encore aujourd’hui, le nationalisme se divise entre "marins" et "terriens", entre ceux qui misent sur notre dernier "empire maritime" (les souverainistes en général) et les racialistes qui se concentrent sur le (soi-disant) noyau originel du peuple français...


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