mercredi 2 mars 2016 - par Enquête&Débat

Comment le roi et l’Eglise catholiques ont condamné Jeanne d’Arc au bûcher

Parmi les pages sombres de l'histoire de France, et du catholicisme (les deux étant souvent liés), on trouve le meurtre de la pucelle d'Orléans, par le feu du bûcher, le 30 mai 1431, à Rouen. Mais ce crime ô combien atroce et symbolique n'est jamais considéré comme de la responsabilité de l'Eglise ni du roi de France, alors que tel est bien le cas.

 

Les catholiques vivant aujourd'hui sont souvent fiers de Jeanne d'Arc, cette très jeune femme, pucelle, qui entendit des voix de Dieu pour aller sauver la France d'un funeste destin, et rétablir le roi Charles VII dans ses fonctions royales. Elle y parvint miraculeusement, non sans souffrir lors de plusieurs combats féroces contre les Anglais. Cela a été assez souvent noté par les historiens, à cette époque il était littéralement impossible qu'une femme, qui plus est une si jeune femme, prenne la tête des armées françaises, gagne bataille sur bataille face à nos ennemis les plus coriaces, et finalement contribue à mener le roi au sacre à Reims.

 

 

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Et malgré tout cela, ni le roi sacré, ni l'Eglise catholique ne prirent la défense de Jeanne lorsqu'elle fut capturée par les Bourguignons, alors alliés des Anglais, ni quand les Bourguignons la vendirent comme un vulgaire sac de viande aux Anglais. Pire encore, c'est l'Eglise catholique qui condamna Jeanne au bûcher, pour hérésie, allongeant la liste déjà très longue des horreurs commises par l'Eglise contre la France.

 

"Le procès débute le . Environ cent vingt personnes y participent, dont vingt-deux chanoines, soixante docteurs, dix abbés normands, dix délégués de l'université de Paris." (1) Toute l'Eglise est donc mouillée, de l'évêque Cauchon (un nom prédestiné) qui condamna Jeanne pour hérésie, jusqu'à la Sorbonne, alors bras armé intellectuel de l'Eglise, qui interdit entre autres des milliers de livres qui n'étaient pas assez conformes avec le dogme catholique.

 

On retrouve dans ce procès, dont les minutes ont été gardées, le péché originel de l'Eglise : faire passer l'homme avant Dieu. "Le tribunal lui reproche par défaut de porter des habits d'homme, d'avoir quitté ses parents sans qu'ils lui aient donné congé, et surtout de s'en remettre systématiquement au jugement de Dieu plutôt qu'à celui de « l'Église militante », c'est-à-dire l'autorité ecclésiastique terrestre." (1)

 

Jeanne en appela au Pape, qui fit la sourde oreille. Il faut dire qu'il s'agissait de Nicolas V, responsable entre autres de la bulle légitimant l'esclavage et qui allait lancer 3 siècles de traite transatlantique. L'Eglise tenta de se rattraper ensuite en revenant sur son jugement, lors d'un procès en réhabilitation, 26 ans après, mais c'était trop tard évidemment. Même l'évêque Cauchon était déjà mort.

 

L'un des principaux symboles chrétiens en France de résistance à l'oppression a donc été mis à mort de façon cruelle par l'Eglise catholique, avec le roi très catholique de France complice de ce meurtre abjecte. Mais cela n'empêche toujours pas les catholiques, ignorants ou aveugles, de continuer à parler de Jeanne d'Arc comme d'un symbole de la France catholique. Ce serait risible si ce n'était tragique.

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(1) https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeanne_d%27Arc#Le_proc.C3.A8s_et_la_condamnation_.281431.29

 



24 réactions


  • michel-charles 2 mars 2016 12:54
    Jeanne d’Arc (Le Pen..) brûlée pour avoir été en avance sur son temps.. !

  • gerfaut 2 mars 2016 13:09

    Qu’ est-ce qu’ il raconte le Robin ? Le roi de France aurait brûlé Jeanne ? 


    Mais non, ce sont les bourguignons qui l’ ont capturée et vendue aux Anglais qui l’ ont brûlé à Rouen, qui n’ était pas en France à l’ époque. Cela va bien la sous-culture, il faut arrêter de dire n’ importe quoi.

    Le roi de France a abandonné Jeanne mais parce qu’ elle lui faisait de l’ ombre, il n’ est pas bon pour un roi que l’ on sache que c’ est une bergère qui l’ a fait. Il devait représenter le roi pour les Français, un roi fort et qui s’ est fait tout seul.

    Quand au procès contre les catholiques, il faut rappeler que ce sont les Anglais qui ont tout arrangé. 

    Qui a fait de Jeanne une sainte ? La papauté.

    • gerfaut 2 mars 2016 13:12

      L’ université de Paris aussi était alliée des Anglais, je rappelle que le roi à l’ époque ne tient que le sud de la Loire.

      C’ est n’ importe quoi ce sujet.


    • laertes 5 mars 2016 16:46

      @gerfaut : Vous avez raison. Cet article ignore l’histoire. Par contre je ne suis pas d’accord quand vous dites que le roi de France a abandonné Jeanne car elle lui faisait de l’ombre. bien au contraire ! Elle était sa caution messianique et il a vraiment cru en elle. Mais il a du accepter une trêve avec les bourguignons et c’est à l’initiative de Jeanne d’Arc (avec l’appui caché de Charles VII) qu’elle a été faite prisonnière , ce qui était normal puisqu’elle essayait de lever un siège contre les bourguignons. Si les bourguignons l’ont vendu aux anglais ce n’est pas par un dessein machiavélique mais uniquement parce que ces derniers promettaient plus. Il faut se rappeler que malgré les victoires de Jeanne d’Arc , la position des Armagnacs reste fragile et que toute la politique de Charles VII consiste à séparer les bourguignons des anglais et celle des anglais à rappeler aux bourguignons que les Armagnacs sont responsables du meurtre de Jean sans peur, père du Duc.


  • njama njama 2 mars 2016 15:20

    béatifiée en 1909, canonisée en 1920

    c’est une affaire politique ...


  • cathy cathy 2 mars 2016 15:36

    Les Bourguignons sont des germains.


    • gaijin gaijin 2 mars 2016 16:35

      @cathy
      des cousins quoi ....


    • cathy cathy 2 mars 2016 23:43

      @gaijin
      Oui des cousins, c’est eux qui ont fracassé l’empire romain.


    • cathy cathy 3 mars 2016 09:38

      @pegase
      Charlemagne était un germain. Les Francs sont des germains.


  • Soi même 2 mars 2016 16:20

    Si visiblement un certain partie n’avait pas fait ses choux gras avec Jeanne d’Arc, l’on pourrait sans doute avoir un regard un peut plus objectif sur la situation historique de cette époque.

    Car que nous apprend l’histoire, entre (1378-1417) l’Église Catholique vit avec deux Papes . Durant 39 ans, l’Eglise est déchirée en deux obédiences, avec un pape régnant à Rome et un autre à Avignon. Malgré des tentatives de compromis et des menaces de déposition, sept papes se succèdent en Italie et deux à Avignon.

    En réalité la situation en France de cette époque est des plus chaotique,

    Deux rois de France

    Le fils d’Henri V et de Catherine de France, enfant de huit mois, fut proclamé roi de France et d’Angleterre sous le nom d’Henri VI. Pendant ce temps, le dauphin Charles étaient reconnu par quelques sujets fidèles, et se faisait couronner à Poitiers sous le nom de Charles VII.

    Henri VI possédait Paris, toutes les provinces au nord de la Loire et quelques-unes dans le Midi ; plus du tiers du royaume lui était soumis. Le dauphin Charles, héritier légitime du trône, manquait d’argent et de troupes ; les Anglais ne le craignaient guère et le nommaient par dérision « le roi de Bourges »

    Fin de la guerre de Cent ans

    Après la mort de Jeanne, la haine contre les Anglais n’en devint que plus profonde. En 1435, le duc de Bourgogne se réconcilia avec le roi de France, il signa le traité d’Arras ; l’année suivante, les bourgeois de Paris livrèrent la ville au connétable de Richemont, et le roi fit son entrée dans la capitale. Les victoires de Formigny et de Castillon terminèrent la guerre de Cent ans (1453).

    Il est pas étonnant avec toute ses intrigues qui a été la fin de la guerre de Cent ans que le Roi Charles VII est attendue d’asseoir une victoire certaine et définitive sur ces ennemis pour affermir son pouvoir et lancer le procès de réhabilitation de Jeanne d’Arc, ce qui visiblement il n’était pas en mesure de le faire quand Jeanne a été au printemps de 1430 faîtes prisonnier par les Bourguignon et elle fut vendue aux Anglais par Jean de Luxembourg.




    • gerfaut 2 mars 2016 16:37

      @Soi même
      Chaotique. C’ est le moins que l’ on puisse dire...

      En 1380, Charles VI succède à son père mais il est mineur, ce sont ses oncles qui gouvernent et qui vont se déchirer, en 1388, il prend les rênes mais en 1392, il devient fou. Puis il y a la querelle entre les Bourguignons et les Armagnacs, puis Azincourt, puis par le traité de Troyes en 1420 Henri V épouse la fille de Charles VI et devient l’ héritier de la couronne, ils annoncent Charles VI et duc de Bourgogne compris qu’ ils vont refuser de négocier avec le futur Charles VII, fils de Charles VI, qui devient ’roi de Bourges’ en attendant pour le railler...


  • Et Hop ! 3 mars 2016 09:43

    Dans votre réquisitoire qui est plein d’erreurs, vous oubliez deux faits importants :
    - C’est le roi de France (alors dauphin) qui a confié à Jeanne d’Arc le commandement en chef de ses armées.
    - Qui est exactement cet évêque Pierre Cauchon ?

    Ce n’est pas vraiment un ecclésiastique, au sens où on l’entend actuellement, mais pendant plus de 30 ans un des principaux leaders politiques de l’époque. On y reconnaît la figure typique, presque contemporaine, d’un révolutionnaire et d’un homme de gauche qui défend - quatre siècles avant la révolution anglaise - l’avènement au pouvoir de la bourgeoisie.

    " Né d’une famille bourgeoise notable dans les environs de Reims (en Champagne, domaine royal), licencié en droit canonique, docteur en théologie de l’Université de Paris dont il fut longtemps recteur.

    Membre actif du parti réformiste, gallican et bourguignon, Pierre Cauchon fut dès 1409 un des conseillers de Jean Sans Peur, duc de Bourgogne.

    "En 1413, il est un des principaux meneurs des Cabochiens, surnom que l’on donnait, à cause de leur chef Simon Caboche, "escorcheur de vaches" à la boucherie St-Jacques, aux membres les plus révolutionnaires de la faction bourguignonne pendant la folie du roi Charles VI. Par leurs cris, leurs brutalités, leurs meurtres déguisés ou non en exécutions, ils terrorisent Paris."

    "Après avoir réduit au silence la bourgeoisie modérée (1412), ils s’en prennent directement à l’autorité royale avec la protection de l’Université. Ils attaquent - déjà - la Bastille, où s’était réfugié le prévôt de Paris, Pierre des Essarts, dont ils finiront par obtenir l’exécution après une parodie de jugement."

    Pierre Cauchon siègera ensuite aux États-Généraux réunis par le Duc de Bourgogne, où il sera un des principaux rédacteurs de l’Ordonnance cabochienne du 14 mai 1414 "qui reconnaissait un accroissement des pouvoirs de la bourgeoisie, et prétendait réformer entièrement la Constitution de la France."

    Il fait ensuite partie de la délégation bourguignonne au concile de Constance (1414-1418) où il défendit la théorie du tyrannicide de Jean Petit et le bien fondé de l’assassinat du Duc d’Orléans (cette doctrine sera remise en vogue à l’époque de la Révolution de Cromwell, puis sous la Révolution Française).

    Pierre Cauchon rentre de Constance en 1418, au moment où les Bourguignons, qui avait été vaincues par les Milices bourgeoises et bannis, reprennent Paris avec à leur tête le bourreau Capeluche qui se dit successeur de Caboche. Il prend la présidence d’une commission chargée de juger les prêtres du parti d’Armagnac.
    Ensuite, il cumule les bénéfices : chanoine et vidame de Reims, et chanoine de Châlon, et chanoine de Beauvais, et archidiacre et chanoine de Chartres, il plaide encore pour obtenir la prévôté et un canonicat à Lille, qu’il obtient en 1419 avec en plus l’archidiaconat du diocèse de Châlon. Il sera excommunié pour non paiement des annates (part des revenus qui reviennent à Rome), et ensuite relevé de son excommunication.

    Évêque de Troyes sur recommandation de Philippe Le Bon, duc de Bourgogne qui assiste à son intronisation le 12 Janvier 1420.

    Nommé ensuite évêque de Beauvais (1420) sur la recommandation de Henri V, roi d’Angleterre qui a envahi une partie du royaume, Pierre Cauchon devient son maître des requêtes et son conseiller. Le régent Bedford le charge de recueillir des fonds pour soudoyer les gardes des places de Champagne fidèles au Dauphin, et de contraindre à l’obéissance le parlement et le chapitre cathédral de Paris.

    A Beauvais, il se fait détester des habitants en transformant la cour épiscopale en une sorte de tribunal d’exception chargée de punir ceux qui sont soupçonnés de soutenir le parti d’Armagnac. Beaucoup se voient condamnés à mort et à la confiscation de tous leurs biens par cette juridiction illégale.

    Chassé de son diocèse par les habitants en 1429 lorsque Charles VII entre dans la ville, Pierre Cauchon se réfugie à Rouen sous la protection de la famille anglaise des ducs de Lancastre.

    Comme Jehanne d’Arc a été prise à Compiègne, dans le ressort de Beauvais dont il estime être toujours évêque titulaire, il obtient qu’elle soit traduite devant sa juridiction de Rouen plutôt que devant celle de Paris dont l’Université réclame l’attribution.

    Son forfait accompli, il fut très déçu de n’obtenir des Anglais que l’évêché de Lisieux (1432) et non l’archevêché de Rouen qu’il briguait depuis longtemps.

    En 1434, il a accumulé un grand nombre de bénéfices ecclésiastiques (évéché, abbayes, canonicats, dîmes, charges diverses) qui lui assurent de très importants revenus, mais il ne reverse pas à l’église les annates. Une longue procédure en Cour de Rome décide son excommunication. En 1435, il prend part au concile de Bâle où il paye ses arriérés d’annates et obtient la levée de son excommunication.

    Grâce à ses efforts, Lisieux reste Anglais jusqu’à la date de sa mort en 1449 ! Il avait accumulé une fortune considérable qu’il a destinée par testament à la réalisation d’un riche tombeau et à plusieurs oeuvres charitables.


  • thierry3468 3 mars 2016 10:42

    Robinou devrait prendre sa serviette de bain pour aller se baigner dans les eaux bleu turquoise de Polynésie au lieu d’écrire des articles  aussi pourris que personne ne lira jusqu’au bout .
    Pour nous,ce seront de vraies vacances sans découvrir les derniers cogitations laborieuses et indigestes du journal"intelligent".


  • Lio de France (---.---.225.43) 3 mars 2016 17:16

    Pour condamner Jeanne, les juges vont se fonder sur la Bible qui interdit, sauf en cas de nécessité, de porter des habits d’homme :

    « Une femme ne portera point un habillement d’homme, et un homme ne mettra point des vêtements de femme ; car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Éternel, ton Dieu. » (Deutéronome 22-5).

    Maintenant que Jeanne a été réhabilitée, puis déclarée bienheureuse, puis sainte, elle peut en plus du titre de patronne secondaire de la France, être celle des travestis et des transgenres.

    Car n’a t-elle pas déclaré à l’évêque Pierre Cauchon et à ceux qui l’interrogent en ce 28 mai : qu’elle a pris cet habit parce qu’elle se trouve parmi des hommes. Elle l’a fait « de sa volonté, sans nulle contrainte » et précise même : « j’aime mieux l’habit d’homme que celui de femme . »

    https://doublegenre.wordpress.com/2016/01/24/jeanne-darc-en-habits-dhomme/


    • gerfaut 3 mars 2016 19:24

      @Lio de France
      Faux, Jeanne ne sera pas condamnée parce qu’elle porte des habits d’ homme mais parce qu’ elle a promis de ne plus en porter, comme on la voit encore avec ces habits, elle est relapse, donc condamnée. Ainsi, elle n’ est pas condamnée parce qu’ elle entend des voix, ce qui aujourd’ hui nous mettrai à l’ écart mais parce qu’ elle est parjure.


    • Et Hop ! 7 mars 2016 21:40

      @Lio de France : Les juges ecclésiastiques n’appliquaient pas les lois contenues directement dans l’Ancien Testament, mais le droit canonique, sinon ils auraient puni la consommation de porc.

      Dans ce pseudo-tribunal créé par l’évêque Cauchon qui n’était pas dans son diocèse, il n’y avait qu’un juge et accusateur auto-désigné, Pierre Cauchon, assisté de l’official titulaire du lieu qui était réquisitionné et complètement en excès de pouvoir, et un certain nombre de conseillers du parti anglais ou bourguignon sans voix délibératives. Saint Louis, avait enlevé définitivement à l’Inquisition (tribunaux ecclésiastiques) toute compétence pénale en France, sauf disciplinaire pour les religieux.


  • Bernard Mitjavile (---.---.150.138) 3 mars 2016 17:56

    Très juste. Bon, chez les historiens, le rôle de l’Eglise catholique (évêque Cauchon, théologiens de la Sorbonne, représentant de l’inquisition en France est bien reconnu et clairement manifesté par les termes de la condamnation (hérétique et sorcière), mais je me souviens à l’école communale et après, on avait tendance à mettre tout sur le dos des Anglais. 


    • laertes 5 mars 2016 17:01

      @pegase C’était le moins qu’ils pouvaient faire. Il faut se souvenir quand même qu’elle prétendait qu’Henri V et son fils étaient des usurpateurs et la condamner comme sorcière étaient pour eux tout bénéfice. Il faut se rappeler aussi que si Henry V lancastre est intervenu en France c’est d’abord et avant tout pour affermir sa légitimité en.................. Angleterre en digne descendant d’Edouard III car l’obsession des Lancastre (qui sera celle aussi des Tudors) c’est la .................... légitimité. Dès le début, les Lancastre ont été contesté en Angleterre (batailles sans fin dès Henry IV) et Henry V n’a pas fait mieux que les militaires de la Junte argentine avec les Falklands : porter la guerre à l’extérieur pour assoier sa légitimité à l’intérieur. Bien sûr, comme avec la junte, ce château de cartes s’écroulera avec l’inévitable défaite et........................... la guerre civile de légitimité
      qui en découlera en Angleterre dite aussi "guerre des Roses".


  • christophe nicolas christophe nicolas 4 mars 2016 00:44

    Nicolas V est surnommé le pape humaniste, il donne au Roi du Portugal l’autorisation de réduire en servitude les Sarrasins esclavagistes et rançonneurs, sans doute pour faire des monnaies d’échanges. Le nom de Nicolas V est pour cette raison souvent lié à l’esclavage.


    Vous ne savez peut-être pas qu’on a ouvert les archives d’URSS en 1991 et on a trouvé des choses très intéressantes sur les relations entre la franc-maçonnerie, le communisme, la finance internationale et .... l’esclavage :
    Documenté et instructif, n’est-ce pas ?


    • Soi même 4 mars 2016 15:57

      @pegase ( Sinon vos docs sont intéressant (rien à voir mais intéressants) la maçonnerie n’existait encore pas à cette époque ..)
       Et bien elle existait déjà, mais elle avait une autre fonction que d’être simplement spéculative, ce so en réalité tous les différentes corporations des bâtisseurs des Cathédrales, qui organiser sous forme de ligne sont la véritable pierre angulaire de véritable Franc-maçonnerie.

      L’on fait une grave erreur a son sujet, la Franc-Maçonnerie du XVIII issue du XIII siècles n’est que l’ombre abâtardie de celle qui vivaient aux temps des Cathédrales.

      Au tant que l’une est dans la vanité de puissance de son existence autant l’autre était dans l’humilité de servir d’autre bût que sa vanité personnelle.

      Le carnet de Villard de Honnecourt est une très bonne introduction pour s’apercevoir la différence qualitative entre les véritables Franc Maçons et tous ses rands d’oignon de pompeux vaniteux malodorants arrivistes.


        


    • Soi même 4 mars 2016 17:44

      @pegase, ce que vous ignorer c’est qu’il ne faut pas toujours travailler sur les archives mais bien aussi sur la tradition des compagnons du Devoir et du Tour de France qui est en réalité les seuls véritables Franc-Maçon.

      Il y a un auteur qui mérite d’être lue Louis Carppentier qui écrivit des textes sur le mystère de la cathédrales de Chartes, le mystères des Templiers et les jacques et le mystères de Compostelle.

      Et bien a la lecture attentive de ses écrit cet auteur vous aurez la certitude que la Franc- maçonnerie est beaucoup plus ancien de se que les textes d’archive peut le dire par ailleurs si vous avez l’opportunité de le croiser avec d’autres auteurs de premiers plans, vous verrait que la légende de la Franc-maçonnerie née en Écosse est une fable convenue.

      il faut bien au néophyte raconté des légendes dores pour qu’ils ne trouvent pas le pots aux roses....

       


    • Soi même 5 mars 2016 00:15

      @pegase, vous parler de la décomposition, oui effective c’est vrai, cela est bien venue d’Angleterre, mais en même temps à l’époque de Jeanne , cela était pour une grande part encore insignifiant , il faut attendre 1516 pour voir paraître Utopia .


    • Et Hop ! 7 mars 2016 21:48

      @Soi même : Les loges de la Maçonnerie de l’époque de Jehanne d’Arc étaient des sortes de syndicats ou de confréries professionnelles remontant comme toutes au Moye-Âge et qu’on trouvait dans d’autres métiers, donc ça n’a absolument rien à voir avec les francs maçons apparus en Écosse au début du XVIIe siècle et avec leur projet de reconstruire fictivement le Temple de Jérusalem, sauf que les Francs-maçons modernes ont repris des éléments de folklore des anciens maçons bâtisseurs.


    • Soi même 11 mars 2016 19:57

      @Et Hop ! merci de faire le dictaphone pour ceux qui ont toujours rien compris... !


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