mardi 4 août 2015 - par CauseToujours

Comment détourner le système électoral ?

28/07/2015 à Montfavet - Les Afters de Destination Démocratie
Conférence "Comment détourner le système électoral ?"
Intervenants : Olivia Haviland et Valentin Radlo

 

 



13 réactions


  • michel-charles 4 août 2015 13:10

    Il se détourne tout seul...besoin de personne pour ça...vu le niveau de neurones du peuple.. ?


  • CauseToujours CauseToujours 4 août 2015 14:12

    "Détourner : Éloigner dans une autre direction ; Donner une signification, en faire une application différente de celle qu’il doit avoir ; Orienter vers un autre sujet..."

    Il ne s’agit donc pas de laisser pourrir le système, mais bien de l’utiliser d’une autre manière pour essayer de faire avancer un autre paradigme.


    • Mr.Knout Mr.Kout 4 août 2015 14:22

      @CauseToujours

      Le pseudo est bien choisi je trouve.

      Ne voyez vous pas que ce n’est pas les alternatives qui utilisent le "système" mais bien le "système" qui utilisent les alternatives pour les détourner ou les détruire ?

      Je vous conseil d’approfondir vos connaissances sur le capitalisme (ce que à tord on appelle "systeme") et sa forme moderne.


    • Mr.Knout Mr.Kout 4 août 2015 14:23

      *ce ne sont pas les alternatives


    • CauseToujours CauseToujours 4 août 2015 15:05

      @Mr.Kout
      Nous ne proposons pas d’alternative dans cette vidéo, mais uniquement de prendre la parole le temps de la campagne électorale pour faire avancer ce que chacun jugera nécessaire.
      Maintenant, je partage votre avis sur le fait que la plupart des "alternatives" que l’on nous présente, n’en sont pas, qu’elles ne remettent pas fondamentalement en cause les dogmes de notre société, mais ce n’était pas le sujet de notre intervention.


  • Lucien Bomberger 5 août 2015 14:37

    à la lecture du titre je me disais que vous aborderiez la question de sortir du scrutin uninominal et de l’élection "de soi".
    Connaissez vous le vote pondéré méthode Borda ?
    Ne pensez vous pas qu’il faille cesser tout net avec le scrutin "à un seul nom" et se mettre à réfléchir comment élire des idées (des débats, des propositions, des lois) seules sans partis, sans têtes de représentation, sans incarnation traîtresse, en cochant plusieurs cases, plutôt que de s’obstiner à élire des "hommes honnêtes" ?

    Faudrait une révolution des urnes le jour du vote, et imposer l’urne à idées. Pas besoin de faire votre "détournement fastidieux" de gens qui seraient candidats tous ensemble...Une mobilisation le jour du vote dans tous les bureaux et l’histoire de sortir du système électoral "des hommes" est bouclé.
    Élisez des idées : ré-inventez la façon d’utiliser l’urne ! Sortez du scrutin uninominal ! Arrêtez le délire d’élire des présidents et des hommes ! Élisez des idées seules sans partis, librement, et vous changerez toute la philosophie politique du monde.


    • WakeUp 6 août 2015 16:00

      @Lucien Bomberger

      Votre raisonnement est plutôt juste mais il vous manque un sacré bout : comment passer de cette état apathique où la majorité de la population bien que défiante, continue de voter aveuglément, à, un soulèvement général et en plus en soulèvement pacifique, réfléchis et non violent ?

      Je pense que vous manquez de pragmatisme : après avoir résolu le pourquoi et le vers quoi, il faut absolument s’attaquer au comment.

      Les rêveurs ne pensent qu’au premier et ne vont nul part, les révoltés ne pensent qu’au second et ne font jamais long feu (voir révolte arabes).


      Ce qui est proposé dans cette vidéo c’est justement le début de la lutte : pourrir le système, utiliser ses propres armes pour briser ses pieds d’argile.
      Pour la suite des évènements, il suffit de regarder les autres (nombreuses) vidéos où les auteurs détaillent notamment le processus constituant indispensable à une révolution pérenne.


  • SALOMON2345 6 août 2015 10:34

    L.Bomberger
    Contrairement à l’apparence, mettre une candidature avant le souci des IDÉES revient à "mettre la charrue avant les boeufs" ! Cependant, un terme plus loin à définir, il faudra bien un véhicule susceptible de contenir puis transporter lesdites idées vers le pouvoir, unique étape pour qu’elles vivent et c’est à ce carrefour que les sentiments humains vont se révéler moins poétiques qu’espérés, il suffit de constater dans les Associations 1901 comment les comportements individuels s’exarcerbent et n’apparaissent plus autant démocratiques que voulus : ce n’est pas simple... les autres !!!
    Salutations


  • SALOMON2345 6 août 2015 10:46

    L.Bomberger
    Je reviens sur mon billet car loin de moi l’idée selon laquelle l’élaboration préalable d’une sorte de LISTE servirait ensuite désigner (voir comment) un "messager". Comptable de la "liste des courses", il serait selon moi contraint de justifier son action.
    Edgar Faure, habile "politicien", dédouanait ses virevoltes successives, accusant non pas la girouette incitatrice à changer si souvent de cap, mais bien le vent responsable ou coupable de ses retournements par ses changements intempestifs !
    Il se disait - presque sans rire - pour une majorité d’idées ! Ce n’était pas le pire mais on voit bien à l’aune de l’Histoire, que peu de grands pas avancèrent vers le mieux substantiel, notre destin commun...


  • zygzornifle zygzornifle 6 août 2015 10:53
    "Comment détourner le système électoral ?"......Simple , il suffit de demander aux Fauxcialistes ou aux Ripouxblicains passés maitre en la matière depuis 40 ans d’alternance

    • WakeUp 6 août 2015 15:48

      @zygzornifle
      Je pense que c’est un erreur de considérer que nos maîtres ont pervertis le système. Je pense simplement qu’ils l’utilisent simplement à plein rendement, à savoir : exercer leur pouvoir sans l’avis du peuple, avec juste un peu de légitimité pour la forme.

      Je rappelle les propos de l’abbé Sieyès :

      « Les citoyens qui se nomment des représentants renoncent et doivent renoncer à faire eux-mêmes la loi ; ils n’ont pas de volonté particulière à imposer. S’ils dictaient des volontés, la France ne serait plus cet État représentatif ; ce serait un État démocratique. Le peuple, je le répète, dans un pays qui n’est pas une démocratie (et la France ne saurait l’être), le peuple ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants. »

      Si nous continuons de penser que le problème vient des élus, et non de l’élection elle-même, nous continuerons à n’être que les jouets des puissants.


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