Claude Guéant visé par des plaintes pour discrimination ou comment SOS Racisme veut faire passer l’islam pour une race
SOS Racisme annonce mercredi avoir saisi la Cour de justice statuant sur des infractions commises par les ministres pendant l’exercice de leurs fonctions sur des propos de Claude Guéant qui relèvent selon l’association de l’incitation à la discrimination raciale et qu’elle juge contraires à la Constitution.
Dans sa requête devant la Cour de justice, SOS Racisme pointe les déclarations du ministre de l’Intérieur le 4 avril dernier en Loire-Atlantique, comme l’indique Le Figaro :
"En 1905, il y a avait très peu de musulmans en France, aujourd’hui il y en a entre 5 et 6 millions. Cet accroissement du nombre de fidèles et un certain nombre de comportements posent problème"
Pour l’association, les propos du ministre "ne sont pas un simple dérapage" mais s’inscrivent dans un discours récurrent "fondé pour l’essentiel sur la xénophobie et la discrimination."
La question que je me pose est par quelle opération du saint esprit l’islam est une race, « ? » ce propos implique sous-entend un automatisme entre race et religions mais dans ce cas sos racisme envoie le message que certains n’ont pas liberté de conscience, pas le choix de leurs religions et que toute personne d’origine d’Afrique du nord est musulmane ? Et là je me pose la question de qui est vraiment raciste, qui est en train de faire croire qu’un homme une femme avec des origines est de facto musulman ??
Enfin SOS racisme va-t-il lutter contre le racisme existant dans les religions monothéismes à l’encontre des femmes ? Va-t-il faire un procès à quiconque affirmera l’impureté de la femme ?? Ce terme rappelant par ailleurs l’obsession d’Hitler, pour la race pure or dans ses religions la race impure c’est la femme, alors à quand un procès ??
Pour ma part j’ai écouté le propos de ce ministre j’y vois rien de raciste, à moins que ce mot ai changé de définition sous la poussée des islamistes à l’origine du mot forgé par les intégristes iraniens à la fin des années 70 pour contrer les féministes américaines, le terme d’« islamophobie », calqué sur celui de xénophobie, a pour but de faire de l’islam un objet intouchable sous peine d’être accusé de racisme comme le souligne Pascal Brucknerdans la suite de l’article libération : « or une confession n’est pas une race, pas plus que ne l’est une idéologie séculière : l’islam, comme le christianisme, est révéré par des Arabes, des Africains, des Asiatiques, des Européens, de même que des hommes de tous pays sont ou ont été marxistes, libéraux, anarchistes. Jusqu’à preuve du contraire, on a le droit, dans un régime démocratique, de juger les religions mensongères et rétrogrades et de ne pas les aimer. Se méfier de l’islam comme on a pu en d’autres temps se méfier du catholicisme, juger inquiétant son prosélytisme agressif, sa prétention à la vérité unique, son penchant sacrificiel, c’est manifester un sentiment qu’on estimera légitime ou absurde, ce n’est pas faire preuve de racisme ».
Cependant nous voyons apparaître ses derniers temps, une tendance à vouloir restreindre la liberté d’expression l’affaire du "Piss Christ", qui engendra une réaction chez les intégristes fort révélatrice de notre époque et du retour du religieux dans sa fonction la moins admirable.