samedi 27 avril 2019 - par Mao-Tsé-Toung

Aurelien Barrau, érudit enchanteur, nous parle de la Pluralité des Mondes - à propos d’une interprétation de la Mécanique Quantique

Aurelien Barrau, écolo érudit, à la fois enchanteur et quelque peu désenchanté par le monde moderne, nous parle de la Pluralité des Mondes - à propos d'une interprétation de la Mécanique Quantique ; celle dite d'Everett.

(Hugh Everett est un physicien et mathématicien américain, né le 11 novembre 1930 à Washington et mort le 19 juillet 1982 à McLean (Virginie). Il a été rendu célèbre par son hypothèse des mondes multiples en physique)

Ecouter un érudit de la carrure de Aurelien Barrau est pour le moins passionnant ! Il balaye l'Histoire avec sa fascinante dextérirté pour nous prouver que c'est loin d'etre une conception moderne, tirée du formalisme de (la très moderne) Physique Quantique Ainsi nous partons avec lui visiter les présocratiques (*), en commençant par Anaximandre, auquel il accorde la paternité du concept, avec l'ARKE -un principe unique, fondateur, régulateur- qui prend la forme chez lui de l'APEIRON -à la fois l'indéfini & l'infini- qui plus tard sera repris par les atomistes comme Démocrite, qui lui évoque de façon très claire UNE MULTIPLICITE de MONDES -il utilise le mot COSMOI, qui est le pluriel de cosmos en grec- et il dit très exactement que nous sommes des atomes, mais que les mondes eux-memes sont en nombre illimité. Encore plus tard, Epicure puis Platon à la fois dans la lignée, puis plutot circonspect.

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(*) Voir mes divers articles concernant cette période historique, avec ses géants, comme Pythagore, Thales et bien d'autres

(Aurélien Barrau
Aurélien Barrau, né le 19 mai 1973 à Neuilly-sur-Seine, est un astrophysicien français spécialisé dans la physique des astroparticules, des trous noirs et en cosmologie. Il travaille au Laboratoire de physique subatomique et de cosmologie de Grenoble sur le polygone scientifique. Wikipédia)

Jean-Pierre PETIT


Ajoutée le 17 juil. 2017
"Le modèle du Multivers représente la partie sommitale d'un château de cartes, reposant sur un champ d'inflatons, et haubané par des supercordes. Le fait que le discours contemporain en matière de cosmologie débouche sur un tel vide illustre l'indigence et l'incohérence d'une discipline en proie à une crise sans précédent."

Le Multivers, cheval de bataille d'Aurelien Barrau



8 réactions


  • Norman Bates Norman Bates 27 avril 2019 13:16

    S’il y a un casting pour interpréter le rôle de Rahan au cinéma il faudra qu’il se présente...


    • ezechiel ezechiel 27 avril 2019 14:02

      @Norman Bates
      Faudra une bonne teinture alors.


    • mat-hac mat-hac 27 avril 2019 15:23

      Je n’ai pas les même références que la plupart des scientifiques :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Multivers
      Nicolas de Cuse et Leibniz se réfèrent à un Dieu créateur. Comprendre cette démarche nécessite une recherche de vérité sur l’âme, donc sur pourquoi on existe. Si vous voulez commencer cette démanche, il y a la thèse de Jean Jaurès, la Réalité du Monde Sensible.
      Je pense qu’il y a deux univers, un avec les âmes voire la gravité, l’autre avec les corps. Il y a aussi la théorie de JPP qui parle de deux univers matérialisés, tout comme il y a l’homme et la femme.


  • Étirév 27 avril 2019 14:01

    Précisions à l’attention de l’auteur de l’article :
    Pythagore comme Hippocrate, et bien d’autres encore, sont des personnages fictifs inventés par des usurpateurs ignorants et/ou dégénérés lorsqu’ils ont réécrit l’histoire.
    Aussi, les fables inventées sur la prétendue vie d’un homme appelé Pythagore n’ont aucune réalité.
    Le mot Pythagore ne désignait pas un homme, mais une science. Pythagore est un nom composé ; sa terminaison gore est un dérivé du gourou (curé en sanscrit) ou guru des Hindous, et il signifie « celui qui enseigne », le Maître. En décomposant le nom, nous avons Pytha-gore. Or ce mot Pytha, c’est la Pythie qui enseigne.
    C’est au milieu des luttes religieuses, que le 6ème siècle (avant JC) vit se produire une réaction contre le nouvel Hellénisme, c’est-à-dire contre le désordre moral des nouveaux cultes liés aux religions phalliques, et qui se traduisit par une renaissance pythagoricienne. Ce mouvement fut provoqué par les femmes de toutes les nations, mais c’est de la Celtide, que vient l’initiative de la fondation, en Grèce, d’une Ecole donnant l’enseignement des sciences comme il était donné dans les Collèges des Druidesses.
    Le Pythagorisme était une sorte de congrégation sacrée, assemblée secrète de gens sages et religieux qui se répandit en Europe, en Asie et même en Afrique, et qui lutta contre l’ignorance et l’impiété.
    Cette société secrète tendait à devenir universelle, elle rendit à l’humanité des services immenses.
    Rappelons que, dans le Dictionnaire de Owen Pughes, le mot Pythagore, qui est d’origine galloise, est ainsi expliqué :
    - Pythagoras : Explication de l’Univers, Cosmogonie.
    - Pythagori : expliquer le système de l’Univers (mot composé de Pyth, période de temps ; agori, découvrir)
    - Python : système de l’Univers.
    - Pythones : une cosmogoniste, une pythonisse.
    - Pythoni : traiter de cosmogonie.
    - Pythonydd : celui qui systématise le monde.
    La Grèce antique


    • Mao-Tsé-Toung Mao-Tsé-Toung 27 avril 2019 15:04
      Étirév 27 avril 14:01

      Précisions à l’attention de l’auteur de l’article :

      Pythagore comme Hippocrate, et bien d’autres encore, sont des personnages fictifs inventés par des usurpateurs ignorants et/ou dégénérés lorsqu’ils ont réécrit l’histoire.
      Aussi, les fables inventées sur la prétendue vie d’un homme appelé Pythagore n’ont aucune réalité.
      Le mot Pythagore ne désignait pas un homme, mais une science. Pythagore est un nom composé ; sa terminaison gore est un dérivé du gourou (curé en sanscrit) ou guru des Hindous, et il signifie « celui qui enseigne », le Maître. En décomposant le nom, nous avons Pytha-gore. Or ce mot Pytha, c’est la Pythie qui enseigne.

      C’est au milieu des luttes religieuses, que le 6ème siècle (avant JC) vit se produire une réaction contre le nouvel Hellénisme, c’est-à-dire contre le désordre moral des nouveaux cultes liés aux religions phalliques, et qui se traduisit par une renaissance pythagoricienne. Ce mouvement fut provoqué par les femmes de toutes les nations, mais c’est de la Celtide, que vient l’initiative de la fondation, en Grèce, d’une Ecole donnant l’enseignement des sciences comme il était donné dans les Collèges des Druidesses.
      Le Pythagorisme était une sorte de congrégation sacrée, assemblée secrète de gens sages et religieux qui se répandit en Europe, en Asie et même en Afrique, et qui lutta contre l’ignorance et l’impiété.
      Cette société secrète tendait à devenir universelle, elle rendit à l’humanité des services immenses.
      Rappelons que, dans le Dictionnaire de Owen Pughes, le mot Pythagore, qui est d’origine galloise, est ainsi expliqué :
      - Pythagoras : Explication de l’Univers, Cosmogonie.
      - Pythagori : expliquer le système de l’Univers (mot composé de Pyth, période de temps ; agori, découvrir)
      - Python : système de l’Univers.
      - Pythones : une cosmogoniste, une pythonisse.
      - Pythoni : traiter de cosmogonie.
      - Pythonydd : celui qui systématise le monde.
      La Grèce antique

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      @Étirév
      Votre commentaire est très intéressant, surtout pour moi qui cite souvent "Pythagore" (avec les guillemets, si vous préférez) mais pour la fondation de

      mon Lyceum je m’inspire particulièrement du peu que je peux savoir (par mes lectures) des écoles dites pythagoriciennes

      dont vous parlez et qui sommeillent dans mon ADN, par cette référence permanente au Sacré et cette historicité que je suis le seul à véhiculer ici, comme quoi "le nouvel Hellénisme" dont vous parlez est le début de la fin de l’age de fer des grecs (la fin du Kali-Yuga des indiens).

      Nonobstant le grand intérêt que suscite en moi vos propos ; et je vous en remercie chaudement, mon article est daté et concerne avant tout les mondes multiples, et comme scoop, mondes dans lesquels je me suis rendu, pour le moins, à deux reprises, même si je me dois de vous dire -ce qui apparaitra paradoxal à beaucoup— que je n’en conserve aucun souvenir de ce vécu !
      Aussi le corollaire de tout cela sera la question suivante :
      dans votre cosmogonie, où placez vous Anaximandre, cité ici par Barrau ?

      (Anaximandre,
      Anaximandre de Milet est un philosophe et savant grec présocratique. On suppose qu’il succéda à Thalès comme maître de l’école milésienne, et il aurait eu Xénophane, Pythagore et Anaximène parmi ses élèves. Wikipédia)

      Merci beaucoup pour votre précieuse contribution


  • zevengeur 27 avril 2019 14:22

    Aurélien Barreau est un incompétent qui raconte n’importe quoi.

    Il se donne des airs anti-conformistes avec ses cheveux longs et son rat sur l’épaule, mais il s’agit d’un ringard branché. (La pire espèce !)

    Il peut donner une impression de sérieux à un public non scientifique (syndrome de l’ethos) qui en sait encore moins que lui mais dès lors que l’on fait l’effort de creuser, alors on comprend de quoi il s’agit.


    • ezechiel ezechiel 27 avril 2019 14:34

      @zevengeur
      Quand je l’ai écouté la première fois, j’ai cru que c’était un canular d’étudiant, mais en fait Aurélien Barrau est vraiment chercheur au CNRS.
      Ses élucubrations démontrent que le domaine de la science est tombé bien bas dans la civilisation européenne :
      "Le domaine de la science, je crois qu’il est variable, qu’il évolue avec le temps, et la science telle que définie par Karl Popper comme un ensemble de propositions qui peuvent être invalidées par des expériences, d’abord je crois que cela n’a jamais marché comme ça, je pense que ce n’est pas vrai, c’est une analyse qui est naïve et incorrecte, et en plus, je crois que cela ne soit pas très grave que l’on en sorte."
      http://www.youtube.com/watch?v=ebfXYeSOfRE&t=21m10s


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