mercredi 18 octobre 2017 - par Nigari

Affaire Weinstein #balancetonporc : les réactions de Zemmour et Naulleau sur Europe 1

Un point Godwin est à attibué à Éric Zemmour qui compare #balancetonporc à #dénoncetonjuif.... peut-être en référence indirecte aux origines juives de Harvey Weinstein ? Mais ne nous égarons pas...

L'hystérie qui gagne les médias et les réseaux sociaux concernant cette affaire de moeurs laisse présager une explosion atomique lorsqu'il sera enfin question des viols d'enfants dans les plus hautes sphères...



67 réactions


  • spoty spoty 18 octobre 2017 09:58

    J’aime bien comment Zemmour dit franchement n’en avoir rien à foutre du dernier délire médiatique à la mode, la journaleuse est ulcérée.


  • Gollum Gollum 18 octobre 2017 10:03

    Bien évidemment que Zemmour et Naulleau ont tous les deux raisons. Je me sens plus en affinité avec Naulleau sur le coup. Il y a nécessité d’une première phase mais cette phase est dangereuse avec les dérives que cela peut entrainer. Et Zemmour a raison sur la délation du juif dans les années 40.. 


    Bien entendu, Nigari, qui n’a aucun sens moral, est pour ces formes populaires de délation. Il ne rêve que d’une chose pouvoir dénoncer les éventuels pédophiles et quand on connait la rigueur pour le moins étrange de Nigari, on tremble devant les noms qui pourraient ainsi circuler mettant en danger les parias ainsi livrés à la vindicte populaire et au lynchage.

    Mais Nigari n’en a cure. Nigari est là pour combattre Satan et attend son grand soir, sa révélation des élites pédophiles, afin que le Mal soit vaincu. Que d’éventuels innocents soient lynchés dans l’histoire fait partie des dégâts collatéraux nécessaires à toute chasse aux sorcières..

    Lynchez les tous, Dieu reconnaitra les siens.

    • Nigari Nigari 18 octobre 2017 11:00

      @Gollum #commentairehystérique
      Mais Nigari gnagna, et Nigari blabla smiley ma petite personne semble vraiment vous perturber au plus haut point... inquiétant, z’êtes pas fatigué ?

      Que savez-vous de mon opinion concernant ce hashtag à la con ? Quand à mon sens moral, on aurait gardé les vaches ensemble vous pourriez éventuellement donner un avis, en l’occurrence ce n’est pas le cas donc gardez vous d’émettre ce genre de jugement de valeur sur des gens que vous ne connaissez pas. Et c’est moi qui serais sectaire et sans morale après ça... chutzpah !



    • Gollum Gollum 18 octobre 2017 11:39

      @Nigari

      gardez vous d’émettre ce genre de jugement de valeur sur des gens que vous ne connaissez pas

      Z’êtes gonflé quand même… Vous voulez que je ressorte vos jugements de valeur à mon égard au tout début de nos échanges ? smiley

      Ce ne serait pas à votre avantage croyez moi.

      Que savez-vous de mon opinion concernant ce hashtag à la con ? 

      On s’en doute quelque peu dans la dévalorisation de l’opinion de Zemmour non ? Ou bien j’ai mal lu ? Dites nous tout..

      Sinon votre petite personne je m’en tape effectivement. Le problème est que vous êtes symptomatique d’une époque. Soral a les mêmes tendances que vous d’ailleurs avec les mêmes tendances moralisatrices.

      Sinon vous lisez Marie-Claire ? smiley Vous êtes une femme alors ? Ou avez-vous des problèmes de genre ?


    • Gollum Gollum 18 octobre 2017 17:34

      @pegase

      ... reconnaissez que c’est n’importe quoi 

      Ben non. Récemment un gars s’est fait tabasser parce qu’il ressemblait à un pédophile présumé. Il suffirait que la violence monte d’un cran pour se retrouver avec des morts. Donc Zemmour a raison. Comme souvent d’ailleurs.


    • Nigari Nigari 18 octobre 2017 21:29

      @Gollum - Votre caca nerveux de 10h du matin, énième attaque had ominem contre ma personne avec ici procès d’intention flagrant, me fait dire qu’en effet vous êtes un peu au taquet me concernant. Ressortez les archives si vous le voulez, jamais je ne vous ai traité de la sorte, je n’ai toujours fais que me défendre face à vos attaques répétitives de type trolling. Ici en l’occurrence affirmer que je n’ai aucune morale est juste une diffamation/provocation gratuite (encore une fois, sortez nous une archive d’article ou commentaire montrant ma grande immoralité). Cette virulente chutzpah de votre part est-elle due au point Godwin de Zemmour et à l’évocation des origines juives de Weinstein ? Mais ne vous inquiétez pas, concernant ce hashtag et cet appel à la délation sur les réseaux sociaux, je rejoins tout à fait l’avis de Naulleau ; n’en déplaise à votre procès d’intention expéditif posté plus haut.

      Marie Claire ? Ah oui, j’y suis abonné depuis les années 80 ! smiley


    • Nigari Nigari 18 octobre 2017 21:50

      @Gollum
      Zemmour n’alimente-t-il pas de son côté, à sa manière, le potentiel choc des civilisations, voir la guerre civile ?

      Il suffirait que la violence monte d’un cran pour se retrouver avec des morts - Vous ne pouvez pas mieux dire ! Mais chacun défend la cause qui lui est propre et chère, n’est-ce pas Gollum ?  smiley


    • Gollum Gollum 19 octobre 2017 09:42

      @Nigari

      me fait dire qu’en effet vous êtes un peu au taquet me concernant. Ressortez les archives si vous le voulez, jamais je ne vous ai traité de la sorte, je n’ai toujours fais que me défendre face à vos attaques répétitives de type trotting.

      Quelle mauvaise foi. Je m’attaquais à vos débilités et invraisemblances et vous nous accusiez, Gaspard et moi, d‘êtres des satanistes essayant de défendre les pédophiles ! Tout le monde s’en souvient ici. Et surtout moi. Je ne suis pas près de l’oublier car ce sont des accusations à la limite de la diffamation.

      Et si je dis que vous n’avez pas de morale c’est tout simplement que vous ne voulez jamais regarder les arguments logiques et irréfutables fournis ce qui montre bien que vous êtes un idéologue.

      Cette virulente chutzpah de votre part est-elle due au point Godwin de Zemmour et à l’évocation des origines juives de Weinstein ?

      Et voilà. smiley CQFD. Bien digne de vos méthodes et sous-entendus perpétuels fielleux. Je retrouve le (ou la) Nigari du début. Celui qui essaye de qualifier son adversaire en faisant croire au lecteur qu’il serait franc-maçon, pédophile ou ici juif. Rayer la mention inutile ou mieux garder les toutes. smiley Merci donc de confirmer par ce beau sous-entendu ce que je ne cesse de proclamer et que tous peuvent ici constater. Merci encore. smiley

      Je rappelle d’ailleurs à propos de cette saillie anti-juive que j’avais plutôt pris le parti de Naulleau dans leurs façons de voir et considérer le problème.

      Franchement les juifs ou les FM je m’en bats les c… smiley



    • Gollum Gollum 19 octobre 2017 09:45

      @Nigari

      Zemmour n’alimente-t-il pas de son côté, à sa manière, le potentiel choc des civilisations, voir la guerre civile ? 

      Oui. Mais précisément, sur ce point, je ne suis pas d’accord avec Zemmour.

      Alors, heureuse ? smiley


    • Gollum Gollum 19 octobre 2017 12:55

      @pegase

      Frapper quelqu’un est un délit, même si cette personne est le pire pédo ... donc Zemmour à tord ! 

      Pégase, pégase… smiley Encore rien compris au film comme d’habitude. Mais c’est maladif c’est pas possible.

      Parce que Zemmour a encouragé à frapper quelqu’un ? smiley

      Il dit l’inverse. Que les dénonciations peuvent aboutir à des dérives. Si on balance sur le web : celui-ci est pédo, celui-ci m’a violé, etc… cela peut aboutir à ce qu’un innocent soit victime d’une bande de "justiciers"…

      C’est d’ailleurs cette manie de dénoncer et de donner à la vindicte publique qui fait que nombre d’adolescents, jetés en pâture sur le web, se suicident.. Il n’y a même pas besoin de les tuer, les harceler suffit, les gosses en ont marre et crack..

      Mais peut-être que vous pégase qui aimez balancer du "traitre" par ci, du "traitre" par là, au fond, cela vous convient...


  • zzz999 18 octobre 2017 14:31

    "L’hystérie qui gagne les médias et les réseaux sociaux concernant cette affaire de moeurs laisse présager une explosion atomique lorsqu’il sera enfin question des viols d’enfants dans les plus hautes sphères.."

    Il ne sera jamais question d’aborder ça car c’est le monde entier qui exploserait.....Weinstein doit en savoir des vertes et des pas mûres sur les moeurs satanistes de cette engeance dégénérée, mais le fait même qu’il ne s’en serve pas prouve que pas même lui n’aurait pas le pouvoir de publier des dossiers pareils et que si il en avait ne serait-ce que le début du commencement de l’embryon d’idée de le faire ses tripes seraient à l’instant dispersées dans un attentat !

    Le but est de lâcher de temps en temps des bombinettes pour faire croire à la transparence c’est tout !


  • Joe Chip Joe Chip 18 octobre 2017 14:44

    Sur la sexualité féminine,il faut sortir de votre trou un peu au lieu de ressasser ces idées douloureuses et à moitié vraies (donc à moitié fausses) sur la vénalité des femmes et leur soi-disant amour invétéré du "fric".

    Et puis si une femme s’entiche d’un beau mec sur un site de rencontre, elle est superficielle, si elle se met en couple avec un moche qui a une situation, c’est une pute qui ne pense qu’au fric... tout ça sent la complainte du mec névrosé qui n’a rien à offrir. Forcément, il faut quand même proposer quelque chose car le sexe n’est pas gratuit (sauf quand on paie pour).


    • Heimskringla Heimskringla 18 octobre 2017 15:20

      @Joe Chip

      "tout ça sent la complainte du mec névrosé qui n’a rien à offrir"

      "Toute femme a sa fortune entre ses jambes."

      Honoré de Balzac.

      "La femme est une surface qui mime la profondeur."

      Nietzsche.

      “Le misogyne adore les femmes. Comme il les adore, il les pratique. Comme il les pratique, il les connaît. Et c’est parce qu’il les connaît qu’il est misogyne.”

      Léon Campion.


      "L’infériorité intellectuelle de tant de femmes, qui est une réalité indiscutable, doit être attribuée à l’inhibition de la pensée, inhibition requise pour la répression sexuelle."

      Sigmund Freud


      Ma question est de savoir d’ou vient cette misogynie chez ces personnes qui n’étaient pas des imbéciles ? Ils n’avaient tous, rien a donner ?


    • gaijin gaijin 18 octobre 2017 15:41

      @Heimskringla
      " Ma question est de savoir d’ou vient cette misogynie chez ces personnes qui n’étaient pas des imbéciles ? "

      d’où viennent les hommes ?


    • Joe Chip Joe Chip 18 octobre 2017 16:26

      @Heimskringla

      Le point commun de tous les auteurs que tu viens de citer est d’avoir eu une vie affective chaotique ou inexistante. Phare de la pensée et homme à femme, ça ne va pas forcément de pair. Nietszche était pour ainsi dire puceau, cela explique sans doute sa fascination pour la virilité et la brutalité.

      En outre, la misogynie littéraire est une catégorie bien particulière, surtout au XIXème siècle, qui a exalté l’homme viril, le capitaliste, le propriétaire, le bourgeois, le soldat. Les choses étaient différentes dans les siècles précédents.

      Sur la misogynie, elle a en réalité peu à voir avec les femmes et se retrouve en général chez des hommes qui ont été élevé par une mère dominante ou qui ont grandi dans un univers très féminisé (ce qui est le cas de la plupart des grands écrivains misogynes du XIXème, tous issus d’un milieu bourgeois et ayant été adoré par leur mère, Baudelaire, Balzac, Flaubert, Nietzsche, etc...). A l’adolescence, le jeune homme sensible tombe invariablement dans l’idéalisation de la femme censée répondre à tous ses besoins d’homme comme la mère répondait inconditionnellement aux besoins de l’enfant. Or, comme les femmes sont elles aussi des êtres complexes avec une histoire individuelle, elles correspondent rarement à cette image affective figée et ne sont donc jamais à la hauteur des espérances du jeune homme sensible et exalté chez qui la fascination craintive se retourne alors en déception aigrie. La posture s’inverse : la femme est redescendue sur terre, dégradée et animalisée tandis que le jeune homme accède à ce qu’il ressent comme une forme de pureté et de supériorité morale sur la femme. 

      La misogynie est donc bien liée à une perception masculine inadéquate, et non à la femme en elle-même (ce qu’elle est ou ce qu’elle n’est pas). Elle exprime un ressentiment masculin résultant du décalage entre la femme idéalisée et la femme réelle, décalage aggravé par une sensibilité exacerbée.

      Une fois débarrassé de ses prétentions et de ses illusions, le misogyne apparait en règle générale comme un individu frustré, un célibataire aigri et narcissique qui ne peut pas s’admettre que d’autres hommes ont bien mieux deviné la femme que lui. Car les hommes qui n’idéalisent pas la femme, qui la prennent (dans tous les sens du terme) telle qu’elle est et non telle qu’ils voudraient qu’elle soit, sans en faire de la littérature, sans la théoriser, n’ont aucun problème de misogynie puisqu’ils se placent en quelque sorte au niveau de la femme. Ils ne prétendent pas la dominer moralement, à la rigueur ils se moquent bien de la comprendre.

      Alors choisis ton camp camarade, car les places de misogynes géniaux sont quand même limités : tout le monde n’est pas Baudelaire, Flaubert, Nietzsche. Seul le talent peut exceptionnellement justifier la misogynie.

      Pour les hommes communs, il vaut mieux voir dans la femme une partenaire.


    • Mahler 18 octobre 2017 17:04

      @Joe Chip

      Petite correction, Nietzsche n’était pas puceau(c’est Kant qui est mort vierge), par contre il allait au bordel(les seules femmes avec qui il avait des relations sexuelles) car la femme dont il était amoureux est restée son ami mais pas plus. Sa misogynie est plus due à une frustration amoureuse que sexuelle(bien que aller dans les quartiers crados c’est pas non plus l’extase niveau sexualité). Après y’a l’époque qui fait que la misogynie était très répandue.


    • Gollum Gollum 18 octobre 2017 17:31

      @Mahler

      il allait au bordel

      Sa folie finale serait due d’ailleurs à une syphilis...


    • Joe Chip Joe Chip 18 octobre 2017 18:28

      @Mahler

      Nietszche était pour ainsi dire puceau


    • Heimskringla Heimskringla 18 octobre 2017 18:50

      @Joe Chip

      "Sur la misogynie, elle a en réalité peu à voir avec les femmes et se retrouve en général chez des hommes qui ont été élevé par une mère dominante ou qui ont grandi dans un univers très féminisé"

      Ce qui est mon cas, de ma grand mère à ma mère en passant par marraine. 

      "et ayant été adoré par leur mère"

      J’ai toujours reproché à ma mère un amour avec un manque de distance. Très mère "juive". 

      "A l’adolescence, le jeune homme sensible tombe invariablement dans l’idéalisation de la femme censée répondre à tous ses besoins d’homme comme la mère répondait"

      Exactement, d’ailleurs elle m’a dit un jour qu’elle se demandait si c’était de sa faute mon "problème" avec les femmes. 

      Quoi que pour ma part, par expérience (j’en ai eu pas mal), au début j’étais très timide, je pouvais jusqu’à avoir des spasmes devant une fille, aller au tableau à l’école, c’était une horreur. Et elles m’ont toutes trompées (au début) puis il s’est passé des trucs dans ma vie qui font que je me suis très refermé sur moi même quasi en devenir un peu odieux et c’est çà ce moment qu’elles se sont accrochées mais bon le plus terrible quelque part est qu’avec le recul, je ne pense jamais avoir été amoureux (d’ailleurs je n’y crois pas vraiment à l’amour). Parce qu’au final d’une certaine manière la femme de ma vie est ma mère. Je me suis toujours dit que je deviendrais un "homme" quand ma mère disparaîtra... 

      Ma soeur fait la même chose avec ses fils, ça me fait bizarre. 

      Dans ces conditions, on ne peut qu’être misogyne en fait...

       "la femme est redescendue sur terre, dégradée et animalisée tandis que le jeune homme accède à ce qu’il ressent comme une forme de pureté et de supériorité morale sur la femme. "

      Je comprends très bien le chemin psychologique pour arriver à cet état de fait. 

      "une sensibilité exacerbée"

      Oui, à fleure de peau, sensibilité exacerbée lit des addictions, j’ai toujours cherché à trouver de "l’épaisseur", ça va un peu mieux de coté la mais j’ai une addiction qui me pourrie la vie, qui me biporalise, qui me dédouble, y’a un philosémite et un antisémite en moi, y’a la guerre et la paix, le feu et l’eau, pas évident à gérer surtout que plus je prend de l’age plus la part radicale prend le dessus et ça nourrit mon besoin de fuir cette part de moi même que je n’arrive pas gérer et qui me fait peur dans la drogue par exemple. J’en suis au point ou je rompt toutes mes relations sociales pour dans ma tête, protéger les autres.... C’est un putain de cercle vicieux dont je n’arrive pas à sortir et dont plus les années passent, plus je me dis que le seul moyen d’arrêter ce truc c’est le suicide.

      Plus j’essaie de devenir sérieux, plus j’ai l’impression de devenir dangereux. 

      "le misogyne apparait en règle générale comme un individu frustré, un célibataire aigri et narcissique"


      Je me permet de faire ma psychanalyse avec ton commentaire, ça m’aide à trouver des réponses à mes questions, j’en profite. 

      Frustré oui certainement, j’ai jamais pu me pardonner d’avoir vendu la maison de mes parents avec mes conneries, ça a provoqué le divorce, c’était lourd très lourd et ça l’est toujours. 

      Célibataire aigri, je ne sais pas car malgré mes soucis, je pourrais facilement être en couple mais les obligations du couple me gonfles. 

       Pour le moment, y’a un forme de liberté (qu’on m’a déjà envié) dans le sens ou je refuse ce que les gens attendent de moi à savoir avoir une femme, des enfants, une vie de famille, cela ne m’intéresse pas. 

      Je préfère vagabonder dans les rues des putes à BXL, fumer ma clope en observant tout ce cirque. En tirer une de temps en temps et me faire du fric en jouant au poker, lire des choses qui me retournent le cerveau. Je ne me vois pas vivre autrement car ça me plait, c’est dangereux peut être. Parfois j’ai l’impression d’être une bombe à retardement mais paradoxalement justement si je faisais le choix de cette vie de métro boulot dodo, la vie "active" en somme me ferait exploser en 6 mois, je ne me sens pas capable. 

      J’ai l’impression que je suis devenu trop sensible pour supporter cette vie la. 

      Je préfère ralentir le temps, tuer le temps avant qu’il ne me tue et ce, sans être entraîné dans l’infernal metro boulot dodo avec des gens partout tout le temps, ça m’insupporte. 

      Loin de moi l’idée de devenir un misogyne génial et d’ailleurs j’ai toujours pensé malgré mon coté misogyne que la femme était avant tout une partenaire avec laquelle on devait faire un peu tout ce que Gollum a très bien expliqué ci dessus. 


      Il peut aussi y’avoir une part de jeu dans tout ça, ça n’est jamais tout à fait vraiment sérieux, y’a de la provoque, beaucoup de provoque même et parfois y’a des femmes qui te donnent le bâton pour bien les taquiner et non les battres car si je me suis bien reconnu dans ce que tu dis (comme souvent) je n’ai jamais levé la main sur une femme, je déteste ça..


      Bref, ça m’a fait du bien d’écrire tout ça, Agoravox m’aura bien aidé sur bien des points... 


      Merci d’avoir pris le temps de me répondre. 

       




    • Joe Chip Joe Chip 19 octobre 2017 08:39

      @Heimskringla

      Je te répondais sans m’exprimer sur toi en particulier. Personne ne correspond à une typologie exacte, même s’il existe des invariants (le rôle de la mère chez les hommes)

      @yoananda

      Je ne vois pas trop le rapport avec ce que j’ai dit. Le politiquement correct/incorrect, je m’en tape, ce n’est pas mon problème.

      Je ne vois pas non plus pourquoi il faudrait ployer le genoux systématiquement devant des citations (souvent sorties de leur contexte par ailleurs). Certains grands auteurs peuvent aussi se tromper et dire d’énormes conneries de manière très intelligente.

      J’ai juste expliqué que la misogynie était avant tout un problème masculin et n’était pas forcément justifiée par ce que serait ou ne serait pas les femmes de manière plus objective. Quand on constate que la plupart des grands écrivains misogynes sont des célibataires et des clients de prostituée avec un certain profil (proximité avec la mère/soeur, milieu bourgeois, sensibilité artistique et philosophique) , et non pas des pères de famille ou des hommes sexuellement épanouis, il faut quand même se poser quelques questions sur la raison de leur misogynie virulente et ne pas s’arrêter sur l’aspect citation ou le côté politiquement incorrect de leur pensée.


    • Heimskringla Heimskringla 19 octobre 2017 09:05

      @Joe Chip

      "Je te répondais sans m’exprimer sur toi en particulier. "

      Je sais bien, c’est moi qui en ai profité car souvent tu m’en apprends beaucoup sur moi même 

      Tu boss dans la psychologie ?


    • Heimskringla Heimskringla 19 octobre 2017 09:14

      @Heimskringla

      En tout cas te lire m’aide à désamorcer la bombe, je tenais à te le dire. 


    • Joe Chip Joe Chip 19 octobre 2017 10:53

      La vie de famille n’a pas à être le but de tout le monde, je n’ai jamais dit ça. Cependant, quand on se détourne de la femme (et/ou de la reproduction), il faut en assumer toutes les conséquences sur le plan psychologique. Le célibat choisi et assumé est respectable, le célibat de ressentiment est détestable.


  • agent ananas agent ananas 18 octobre 2017 16:06

    "Balance ton porc" ?
    Si à la place de Weinstein, c’eut été Georges Clooney, Brad Pitt ou David Bekham, aurait-on eu droit à "balance ton éphèbe" ?, "balance ton adonis" ?, "balance ton playboy" ? etc ...
    Je me souviens dans les années 70 où les groupies tombaient en pâmoison devant la scène pour aller se faire culbuter par les rock stars... Parait que Carla Bruni détiendrait le record, s’étant fait enfiler par presque tout le panthéon de la scène Rock.
    A quand "balance ta grosse cochonne" ?, "balance ta petite truie" ?


    • Norman Bates Norman Bates 19 octobre 2017 01:32

      @agent ananas

      Il parait surtout que Guilia, la fille de Carla Bruni et du non moins regrettable Paul Bismuth, manifeste son désir de devenir chanteuse...

      Soigner son aphonie sur scène est donc héréditaire...


  • Semi Kebab 18 octobre 2017 22:47

    Merci à tous les intervenants pour ce débat intéressant dans lequel je me retrouve sur de nombreux points, j’aurai aimé ramener ma fraise là dessus, mais je n’ai hélas pas le temps nécessaire pour le faire, mention spéciale à Heimskringla pour son honnêteté, sa sincérité, son humilité, dans son témoignage personnel, j’avais un peu l’impression de voir défiler une partie de ma vie en le lisant, j’adhère à ses analyses, il m’est arrivé de les avoir en conclusion, mais tout peut évoluer, c’est mon cas sur certaines, moins définitives, plus nuancées, tout dépend de mon humeur du jour, tiens bon mec, ne flanche pas, la dualité intérieure fait partie du jeu, je dirais même de la vie, reste entier, non, le suicide n’est pas une option, même si parfois c’est tentant, rien ne dure éternellement, autant en profiter pour continuer à apprendre tant que c’est supportable et tant que faire se peut, la vie est une dualité, la mort est unité, ou, la vie c’est le conflit, la guerre et la mort, la paix, le néant, tant qu’on est vivant, acceptons le conflit avec des répits, même si ce conflit devient interne, il y a toujours quelque chose de bon à en tirer.
    .
    La guerre des sexes a lieu depuis longtemps, là, nous assistons aux revanches des minorités, toutes les minorités autrefois opprimées, leurs voix et leurs cris de colère amplifiés par les réseaux sociaux semblent nous faire croire que c’est général comme état de fait, ne tombons pas dans le piège du virtuel car dans le réel, c’est beaucoup plus discret et hypocritement diplomate comme rapports de force, le virtuel sert de déversoir à toutes les frustrations, ne perdons pas ça de vue, mais comme on dit, il faudra bien un jour crever l’abcès et comme c’est parti, ça ne finira pas dans la soie, c’est évident, mais tâchons d’être au dessus de ça, car pour comprendre le mieux un piège et ses mécanismes, c’est d’y tomber pour en sortir et l’éviter la prochaine fois, il faut parfois tomber dedans plusieurs fois pour ne plus se laisser prendre, quand on a la chance de ne pas y rester, alors toutes les souffrances, morales, psychiques, physiques, qu’impose le nouveau monde aux natifs de l’ancien, ceux des générations charnières, ne sont pas vaines, elles sont nos embûches qui nous apprennent bien des choses et répondent à certaines questions qui nous hantaient quand nous étions enfants, les désillusions et les déceptions, les frustrations et les humiliations ne sont après tout que des échelons qui aident à gravir l’échelle de nos curiosités naturelles, profitons en et évitons de trop le prendre, de trop NOUS prendre au sérieux, ça soulage le poids incommensurable qui pèse sur nos épaules et dont la plus grande partie est composée de pure humaine connerie... Car il y a une chose de fascinant, c’est que tout un chacun a un accès directe et quasi instantané à une masse de connaissances inouïes dans l’histoire humaine connue, ne boudons donc pas notre plaisir, et si l’humanité semble si laide, c’est parce qu’elle met ses plus grosses tares en vitrine, pour voir sa beauté et son côté positif, il faut pénétrer dans la boutique et aller dans la salle du fond, derrière le vieux rideau poussiéreux, et là, on tutoie la profondeur riche et belle inversement proportionnelle à l’éphémère beauté artificielle d’une poitrine siliconée à la Nabilla...
    .
    Et comme pour tout, ce qui donne son prix réel à quelque chose, c’est sa rareté, et là, dans ce domaine, ni visa ni mastercard ne pourraient l’acheter, seulement nous sommes dans un monde qui privilégie la quantité à la qualité, I Know How Little Is The Value Of That Which As A Price... N’achetons donc pas n’importe quoi et ne soyons pas impatient, il y a un trésor qui sommeille en chacun de nous, trouvons le, le reste on le laisse aux primates qui se grilleraient les yeux pour un truc qui brille...

    .
    C’est là toute notre chance de devenir des gens brillants (paradoxalement) hehe...

    .
    J’arrête de faire mon Polo Couenno du pauvre et je vous dis....
    Au plaisir de vous lire, chers amis...

     


    • Heimskringla Heimskringla 19 octobre 2017 09:07

      @Semi Kebab

      J’avais déjà remarqué une part de sensibilité identique si je suis puis dire.

      Je reviendrais plus tard sur un point particulier de ton message. 


    • Joe Chip Joe Chip 19 octobre 2017 10:12

      @Semi Kebab

      Heimskringla est victime de son narcissisme, comme beaucoup d’entre nous. Nos mères nous ont élevé comme des petits êtres appelés à vivre une vie exceptionnelle, quand les enfants de la plupart des Français il y a encore à peine un siècle voyaient leur vie toute tracée se dérouler sous leurs yeux, sans même qu’ils aient parfois à prendre des décisions : naître, travailler, nourrir sa famille,
      se battre pour son pays, point. Cette aliénation de la vie individuelle au profit du collectif, dont nos aïeux avaient à peine conscience, a été remplacée progressivement par un assujettissement intégral de la vie individuelle à l’égo. Nous sommes devenus nos propres bourreaux, à la fois victime passive de nos choix et esclaves de notre mauvaise conscience, intarissable et obstiné dans notre opposition à la vie. Nous avons grandi dans un monde d’infinie possibilité où nous avons fini par croire que nous étions en quelque sorte désignés, appelés voire prédestinés à accomplir un certain nombre de choses, jusqu’au moment où nous avons fait la découverte des limites au contact du réel (et des femmes). C’est à ce moment-là que chez certains la polarité du narcissime originel tend à s’inverser. L’exceptionnalité de l’enfant se décline alors exclusivement sur un mode négatif et différentiel. On n’est plus là pour faire quelque chose mais pour être autre chose. L’adulte se retourne vers la mère : "Tu as menti !"

      Il croit donc être confronté à des problèmes singuliers, alors que ce sont des problèmes relativement répandus au sein de la population masculine, pas très originaux. Mais si je lui dis que ces états d’âme sont triviaux, il va mal le prendre, car il accorde en réalité une très grande valeur à la "différence" qu’il voit ou croit interpréter chez lui, à l’expérience subjective de cette singularité. C’est le narcissisme moderne tel qu’il est révélé dans les Confessions de Rousseau :

      Je forme une entreprise qui n’eut jamais d’exemple, et dont l’exécution n’aura point d’imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature ; et cet homme, ce sera moi.
      Moi seul. Je sens mon cœur, et je connais les hommes. Je ne suis fait comme aucun de ceux que j’ai vus ; j’ose croire n’être fait comme aucun de ceux qui existent. Si je ne vaux pas mieux, au moins je suis autre. Si la nature a bien ou mal fait de briser le moule dans lequel elle m’a jeté, c’est ce dont on ne peut juger qu’après m’avoir lu.

      Retirer sa souffrance à cet individu moderne, torturé par lui-même et masochiste, serait lui retirer sa raison de vivre. En s’accordant avec la vie et avec le monde, il se sentirait peut-être libéré ou en tout cas un peu réconcilié avec lui-même, mais cela lui demanderait de renoncer à une certaine forme d’orgueil (pas au sens de vantardise) et de grandiloquence qui lui permet de supporter le prosaïsme de la vie quotidienne. C’est le long apprentissage de l’humilité au sens philosophique du terme... le fait d’accorder son existence à la grande trame du monde en intégrant consciemment le caractère à la fois tragique et futile de nos petites histoires personnelles, de nos entreprises ou de nos échecs. 

      A lire : les pensées de Marc-Aurèle, ça recadre bien.


    • Heimskringla Heimskringla 19 octobre 2017 11:44

      @Joe Chip

      "Mais si je lui dis que ces états d’âme sont triviaux, il va mal le prendre"

      Ils le sont, j’en ai de plus en plus conscience en essayant d’être moins ignorant. 

      C’est le vide et le manque de réponse à certaines questions qu’on se pose qui peut être la source de ce que tu expliques très bien. 

      J’essaie tant que je peux de remplir les vides et depuis, cela va mieux. 

      Merci pour le conseil de lecture. 


    • Semi Kebab 19 octobre 2017 20:18

      @Joe Chip
      Commentaire exceptionnel, chapeau, dommage que je n’aie que peu de temps ces jours ci pour participer à ce débat qui m’intéresse fortement alors que du temps pour dire des conneries, j’en ai assez d’habitude. Sans jugement de valeur aucun pour aucun d’entre nous, il est criant de vérité, ça m’interpelle, et ça me rappelle une des répliques dans fight club : 

      .

      "On est les enfants oubliés de l’histoire mes amis. On n’a pas de but ni de vraie place. On n’a pas de grande guerre, pas de grande dépression. Notre grande guerre est spirituelle, notre grande dépression c’est nos vies."

      .

      Le narcissisme est ce un défaut ou une tare dans un monde qui favorise les plus narcisses d’entre nous ? Met en avant les imposteurs, les plus égocentriques, les psychopathes qui deviennent chefs d’entreprise ou politiques de haut niveau ? Beaucoup d’appelés, peu d’élus, le narcissisme négatif (je suis une merde parmi les merdes) est il égal à je suis le meilleur, le plus beau, le plus puissant etc... ? ça se vaut au niveau de l’égo, certes, mais au niveau des conséquences sur autrui c’est pas la même limonade ou disons impacte peut être plus ou moins de monde, un narcissique négatif ne fera essentiellement du tort qu’à lui même et son entourage, un narcissique positif en fera à ceux qu’il pourra écraser de sa position dominante, à ceux et celles qui tomberont sous son charme de pervers narcissique, c’est le cas pour tous ceux qui ont l’arrogance inouïe de croire qu’ils peuvent guider les autres, ceux qui agissent avant de réfléchir, ceux qui foncent peu importe les dommages collatéraux, pourvu que leurs intérêts et leurs buts fixés soient atteints. 

      .

      Mais je ne pense pas que la responsabilité incombe complètement à l’ère de l’enfant roi, c’est surtout une crise du sens au sens général du terme qui fait qu’il y aie tant de confusion, oui, la société laisse penser que chacun a sa chance dans ce monde marchand, il n’y a rien de plus faux, oui les tendances progressistes veulent faire plier le réel à leurs fantasmes égalitaristes intégristes, oui il y a une volonté de la pensée dominante d’aller encore plus loin dans la négation de l’ordre naturel, oui il y a une totale confusion dans une humanité qui préfère vivre nombreuse et malheureuse plutôt que restreinte et sereine, oui il y a une folie globalisée pour le toujours plus loin, toujours plus haut, c’est paradoxal mais c’est pour le bien d’une partie de la population et pour le malheur de l’autre, le bonheur des uns fait le malheur des autres, dans cet ordre d’idée, alors oui nos logiciels obsolètes sont mis à rude épreuve, oui nous avons du mal à nous adapter à une évolution rapide des moeurs, des coutumes, des frontières, des découvertes technologiques, la révolution numérique fera beaucoup plus de victimes que l’industrielle, j’en tiens le pari, mais et l’individu dans ce bordel ? Il devient quoi ?

      .

      Un naufragé de l’espérance, son futur qu’il aurait pensé meilleur, toujours meilleur, devient plus sombre que son passé, c’est à l’opposé de ce que l’on nous avait fait miroiter dans les années 60-70-80, l’inertie des 30 glorieuses, avant le début de la fin de la parenthèse enchantée, et nous sommes les produits de ce désenchantement, brutal, cruel, sordide, nous sommes sortis de la matrice qu’on nous avait promise, par le retour éternel du concret, et chacun de nous doit vivre, voire survivre dans un environnement de plus en plus anxiogène, car la connaissance = souffrance, la plupart du temps, la magie de l’enfance une fois disparue, ne permet plus de s^émerveiller pour un petit rien, à moins de travailler là dessus, mais depuis le temps que j’essaie, je ne sais pas si je suis une brêle, mais ça ne marche pas longtemps et pourtant je joui d’un environnement plus campagnard qu’urbain, je n’ose imaginer comment doivent vivre les citadins mais à leur place, je me serais flingué depuis un bail.

      .

      il accorde en réalité une très grande valeur à la "différence" qu’il voit ou croit interpréter chez lui, à l’expérience subjective de cette singularité.

      .

      Je ne me permettrai pas de psychanalyser Heimskringla sur la base de ses commentaires mais je comprends ce que tu veux dire Joe Chip, il m’est arrivé plus souvent qu’à mon tour, de ne pas vouloir ressembler aux autres, cultiver mes différences pour m’extraire du conformisme en quelque sorte, devenir original, marginal, sortir du moule, sortir du rang, je pense que ce n’est pas un mal en soi, il devient malsain quand on en abuse, c’est comme pour tout le reste, d’ailleurs, question de dosage, dans ce cas nous sommes tous à nous complaire dans nos trivialités respectives, il suffit de se dire que nous ne sommes que des paramètres de l’humanité pour y remédier et retrouver un semblant d’humilité à ce niveau là, c’est ce que j’essaie de faire personnellement, même si ça me plaît toujours de me dire que je ne suis pas comme tous ces moutons qui suivent un mouvement ou une tendance, ça me plaît de penser que je taille seul ma route, même si je sais que cette route a été, est, sera empruntée par un nombre incalculable d’autres paramètres de l’humanité avant moi, en même temps que moi et après moi.

      .

      Si je ne vaux pas mieux, au moins je suis autre.

      .

      C’est vrai, ça rassure, et ça permet de se connaître, ça permet bien des choses, ça isole aussi, souvent, c’est vrai, mais peut on être blâmés pour tenter de prendre du recul en se fermant sur soi plutôt que de s’ouvrir aux autres dans une société comme la nôtre ? Je ne voudrais pas citer Krishnamurti, cela me fait l’effet de ces pouffes qui découvrent Polo Couenno et se prennent pour des chamans accomplies après sur facebook, mais cela me semble approprié : Ce n’est pas un signe de bonne santé mentale d’être bien adapté à une société malade.

      .

      Si je prends mon exemple personnel, il m’est arrivé de m’autodétester assez pour ne plus supporter les gens qui me ressemblaient trop, parce que j’avais du mal déjà à me supporter alors si en plus, je devais fréquenter d’autres "moi", merci bien, alors j’ai frisé la misanthropie absolue avant de revenir à des sentiments moins amers, envers moi et les autres, mais je pense avoir fait un pas dans la direction de ton excellent paragraphe :


      .

      Retirer sa souffrance à cet individu moderne, torturé par lui-même et masochiste, serait lui retirer sa raison de vivre. En s’accordant avec la vie et avec le monde, il se sentirait peut-être libéré ou en tout cas un peu réconcilié avec lui-même, mais cela lui demanderait de renoncer à une certaine forme d’orgueil (pas au sens de vantardise) et de grandiloquence qui lui permet de supporter le prosaïsme de la vie quotidienne. C’est le long apprentissage de l’humilité au sens philosophique du terme... le fait d’accorder son existence à la grande trame du monde en intégrant consciemment le caractère à la fois tragique et futile de nos petites histoires personnelles, de nos entreprises ou de nos échecs.

      .

      Rien à ajouter là dessus, mais encore une fois, peut on blâmer l’individu qui se perd sur cette route, sur ce chemin ? Je ne pense pas, si nous vivions dans un monde cohérent avec lui même (au sens humain j’entends) pas dominé par le mensonge, les fourberies et l’argent, oui ce serait incompréhensible que tant de gens fuient ainsi les réalités modernes, mais franchement, qui n’est pas impacté par les contradictions humaines depuis la nuit des temps ? A part certains ermites, sages, inconscients ou trisomiques ? Qui ? On dirait que Marc Aurèle en avait déjà conscience, est ce bon signe de se dire que l’humanité tourne en rond au moins depuis Platon ?

      .

      Pas certain que ça soit rassurant...


    • Semi Kebab 19 octobre 2017 20:26

      @Heimskringla
      J’avais déjà remarqué une part de sensibilité identique si je suis puis dire.

      .

      Nous sommes certainement très nombreux à la partager et quelque part ça fait toujours plaisir de se sentir moins seuls...


    • Semi Kebab 19 octobre 2017 20:37

      @Joe Chip
      Par contre sur la vénalité des femmes et/ou la misogynie au vu de mon vécu personnel, qui n’appartient qu’à moi, ça m’a souvent démoli le moral de constater que j’étais moins sexy qu’un billet de 500 euros...

      .

      Et oui, les femmes (celles que j’ai connues du moins donc constat hautement non exhaustif, j’en ai pas eu 700 comme Soraël) aiment l’argent, le placent en priorité number one. Mais j’ai pas eu de bol en amour, je le confesse.

      .

      Ce que je cherche chez une femme, enfin l’idée que je me suis toujours fait de mon couple et que je n’ai jamais encore eu la chance de connaître, c’est la complémentarité, pas de rapports de force, pas de dominé/soumis, un contrat accepté en commun pour faire un bout de chemin constructif ensemble afin de bâtir quelque chose. N’étant ni un Apollon ni un Don Juan, certaines femmes m’ont reproché d’être trop gentil, que j’étais facile à "bouffer", certaines ne se sont pas privées, est ce que je déteste les femmes malgré les souffrances qu’elles m’ont infligées ? Que nenni, je persévère et je suis tenace, d’autant plus que j’ai été aussi élevé par des femmes, comme Heimskringla et que j’ai toujours voulu depuis l’adolescence, reproduire le schéma de couple que formaient mon père et ma mère, mon père était absent pour son travail et n’a donc pas pu m’élever, ils se tenaient par la main même après 60 ans de mariage, j’ai toujours souhaité que cela m’arrive, ça ne m’est jamais arrivé, c’est pas une raison pour que je crache sur les femmes, maintenant je vais aux putes, le contrat a au moins le mérite d’être clair, même si le sexe sans amour a un goût amer... et c’est pas une question d’hygiène négligée...



    • Heimskringla Heimskringla 20 octobre 2017 12:26

      @Semi Kebab

      "Je suis ok avec le côté naturel du truc, mais alors qu’on arrête de nous faire croire qu’on n’est pas des animaux et assumons nos instincts primaires, sans chichis,"

      Il n’y a que de cette manière qu’on peut les sublimer car sinon ou même les utiliser moins vulgairement, on est dépassé par des instincts sauvages qu’on n’arrive pas à définir par ignorance et donc, qu’on peut résumer à une névrose personnel du "Je/moi" responsable de tout. 

      Terrain parfait pour développer une haine de soi. 

      Alors que si tu prends conscience de cette part biologique évidente, que tu essaies de la comprendre, tu peux je pense avoir plus d’emprise dessus et du coup, avoir aussi un peu plus d’empathie pour toi même et de contrôle sur les choses. 

      Cela relativise aussi le "je" ce qui n’est pas une mauvaise chose vis à vis d’un narcissisme négatif prenant sa source d’un "je" basé sur l’orgueil, la vanité ect. 

      Pour résumer je dirais qu’il faut prendre conscience que nous sommes 100% déterminé pour devenir 100% libre. 



    • Heimskringla Heimskringla 20 octobre 2017 12:43

      @Heimskringla

      La personnalité narcissique est surtout caractérisée par une haute estime de soi, mais cela est également possible avec une très faible estime de soi. Exemple : Je me sens nul, du coup j’ai besoin de reconnaissance, que les gens disent que j’ai des qualités, que l’on me dise que j’ai du talent, j’ai donc un besoin de l’autre pour me faire sentir important. C’est donc en un sens rechercher l’admiration des autres comme chez le narcissique qui a une haute estime de soi, c’est exactement la même chose mais par un cheminement différent.


    • Semi Kebab 21 octobre 2017 23:42

      @Heimskringla
      Bonsoir, j’aurais tant à dire mais si peu de temps... Dommage car en d’autres circonstances, j’aurais amené ma pierre à ce débat plus qu’intéressant et sur de nombreux points, la femme éternelle victime par exemple, jusqu’à nos remises en question de mâles blancs hétéros cisgenres donc forcément patriarcaux donc oppresseurs, donc cro-magnon donc fascistes donc nazis donc à fuir... J’exagère à peine mais on en arrive là, les sketchs des inconnus faisaient rire il y a 20 ans, (politiques, anticipatifs, je pense au débotté à l’académicien qui en est arrivé là par usage du verlan dans une émission animée par l’arrière petit fils de Pivot, (gamelle 2 bouses à un poste au gouvernement, ministre de la culture, c’est pour bientôt, le fils Madoff aux finances, BHL aux affaires étrangères et Weinstein à l’éducation), la France islamisée, les gens du nord, les frères rapetou, l’heure de la vérité vraie, le rap omniprésent, etc...) maintenant c’est notre réalité commune 25 ans plus tard, on commence à pouvoir craindre que le discours hallucinant des lobbyistes très envahissant sur les réseaux sociaux ne soient la réalité des gosses d’aujourd’hui dans leurs demains...

      .

      Ils nous ont bien niqués avec leur monde meilleur dans les années 60-70, hein ?

      .

      Revenons à nos moutons tondus...

      .

      La personnalité narcissique est surtout caractérisée par une haute estime de soi, mais cela est également possible avec une très faible estime de soi.

      .

      Oui, (je m’exprime avec mon ressenti personnel, c’est celui que je connais le mieux), MAIS... L’inévitable mais des contradictions humaines selon les divers points de vue desquels l’observateur temporel se place mais néanmoins indispensable à une saine compétition et échange d’idées, possible avec une faible estime de soi dans le cadre de la survie, pour quelqu’un qui a la vie chevillée au corps, le narcissique + cherchera à briller aux yeux des autres, le narcissique - sait qu’il a un truc en plus par rapport à la masse mais ne sait pas forcément quoi, par contre il se débrouillera mieux que le lambda pour se sortir de situations difficiles, le narcissique - cherchera l’anonymat plutôt que la célébrité, perso, j’aurais eu certaines dispositions pour accéder à une relative notoriété mais j’ai tout fait pour fuir cet état de fait car je hais les gens qui se mettent en avant, question d’éducation, de nature ou je ne sais quoi, mais c’est un fait, je me débrouille pour me faire oublier, alors que je sais que j’ai plus de talents que certains qui en vivent et qui jouissent d’une notoriété énorme, bon, c’est pas difficile vu le niveau effroyablement médiocre des merdias autorisés et des gens qui s’y prostituent, conséquences douloureuses des lois du marché, plus c’est con, plus ça rapporte, on se souvient tous du bo le lavabo qu’il est laid le bidet de Vincent Lagafe, premier au top 50 pendant des semaines il y a de cela 27 ans, n’est ce pas, alors hommage au ridicule par des gens férus d’autodérision ou alors précurseur avant coureur de la chiasse dans laquelle nous pataugeons aujourd’hui ? C’est à chacun de se faire sa propre opinion, quoiqu’il en soit, oui j’ai un égo hypertrophié, mais il m’a permis de survivre, sans lui, je serais mort, pourtant j’ai plus tendance à me considérer comme une merde que quelqu’un de génial, mais attention, LA plus grosse merde de l’univers, hein, c’est pas n’importe quelle chiure de chihuahua qu’on cause là, c’est Ze merde Of The Universe, ça impose le respect inversé non ? Et en ce sens, je rejoins en négatif le mec qui se prend pour superman jusqu’à en porter le slip, (riez pas, j’en connais pour de vrai...)

      .

      Les narcissiques - sont donc les contraires des narcissiques + mais le principe est le même.... C’est vrai... Comme si les uns étaient destinés à contrebalancer les autres pour conserver un semblant de juste milieu dans l’égo humain collectif, afin que l’équilibre général soit plus ou moins stable, on retrouve en tout, le concept de dualité, y compris dans le domaine commercial de la chanson : exemples : les gentils : Les Beatles, les méchants : Les Rolling Stones, Prince/Michael Jackson, De Niro/Pacino... Toujours en couple, les stars n’y échappent pas...

      .

      Action/réaction dans tous les domaines il y a la réponse aux questions et inversement. L’humanité qui s’interroge sur ses questions existentielles toujours en suspend... Dans quel état j’erre ? D’où viens je ? Qui suis je ? Un simple singe ou un dieu qui singe un singe ?

      .

      L’oeuf ou la poule, la poule ou l’oeuf ? Mystère et boule de gomme.

      .

      Pour ça que nous tournons philosophiquement en rond depuis Platoon (le double o est volontaire)

      .



    • Semi Kebab 22 octobre 2017 00:42

      Paradoxe étrange, je sais que je ne suis rien mais faisant partie d’un tout...

       smiley

      .

      Le tout est de définir ce qu’est ce tout qui n’est peut être rien...

      .

      Par contre en dessus, je ne fabule pas, je sais que j’aurai pu accéder à une certaine notoriété, à l’école, dans la musique, à l’armée toute une chambrée m’acclamait, j’ai aimé ça au début, j’ai détesté ça ensuite, car je suis incapable d’assurer le service après vente, notamment, être disponible pour tous ceux qui trouvaient en moi quelque chose en plus, c’est pas mon rôle, c’est pas mon style, c’est pas mon truc, je suis certainement perceptible sur le plan autistique, mais je n’en ai pas la preuve scientifique n’ayant pas passé les tests pour le déterminer ou non, c’est un ressenti que j’ai, par ce dont je suis certain c’est que... je n’suis pas un héros, faut pas croire ce que disent les capos...

      .

      Voilà, je ne suis qu’un paramètre de l’humanité qui tente d’accepter sa part d’animalité, de devenir unité, de trier le vrai du faux, d’apprendre et de comprendre, sans vouloir dominer qui que ce soit sans pour autant devenir être un soumis pour quelqu’un, un électron libre qui ne vaut pas mieux qu’un autre ni n’est pire qu’un autre, seulement un esprit qui tente de rester libre en préservant le peu d’innocence qu’il lui reste... Autant dire un ... utopiste, un doux rêveur, mais c’est pourtant ce que je suis au fond de moi, et surtout, un sale putain d’égoïste... Haine de soi avez vous dit ? Oui cette époque est propice à la haine de soi, surtout qu’elle se nourrit des vestiges de l’éducation chrétienne, entre autres, basée sur la culpabilité, la honte, le remord en vue d’une hypothétique rédemption, voire une place VIP au paradis, pour les plus érudits des abrutis...

      .

      Epoque fascinante que la nôtre, n’est il pas ?

      .


    • Joe Chip Joe Chip 23 octobre 2017 21:47

      @Semi Kebab

      Par contre sur la vénalité des femmes et/ou la misogynie au vu de mon vécu personnel, qui n’appartient qu’à moi, ça m’a souvent démoli le moral de constater que j’étais moins sexy qu’un billet de 500 euros.

      Je n’ai jamais nié la vénalité des femmes. Mais cette vénalité a des raisons logiques et légitimes, que cela nous plaise ou non. Les femmes ne préfèrent pas - de manière générale - le plus riche seulement par amour immodéré de l’argent, ou le confort par simple adhésion au matérialisme ou obsession de la facilité, même si on trouvera toujours des femmes qui correspondent caricaturalement à ce portrait. 

      La psychologie évolutionniste explique très bien l’origine de ce trait inscrit au plus profond de la psyché des femmes (et des femelles) par des centaines de milliers d’années d’évolution, et que les variations subtiles apportées par l’environnement moderne (art, culture, loisir, etc.) n’ont jamais permis de dépasser, en tout cas, jamais complètement. 

      Ceci étant dit, il faut aussi le relativiser. Premièrement, la plupart des femmes vont toujours viser des hommes qui baisent dans leur propre catégorie, ou juste un peu au-dessus. L’expérience montre que les hommes et les femmes sont en règle générale assez bien assortis, tant sur le plan social qu’esthétique. C’est quand même assez rare de voir un top modèle au bras d’un laideron plein aux as.

      Deuxièmement, il ne faut pas forcément le voir de manière négative. A titre personnel, je trouve plutôt rassurante l’idée que les femmes ne soient pas uniquement préoccupés de beauté physique (en fait, surtout le visage). Elles évaluent ce que nous avons fait de notre vie, je crois que c’est cela qui nous met aussi mal à l’aise, surtout quand nous avons mauvaise conscience. 

      A contrario, il ne faut pas non plus exagérer l’importance de l’argent. Les histoires de mecs riches et plein aux as qui se font planter, tromper, cocufier, divorcer, plumer par des nanas ravies de s’envoyer en l’air avec le prof de tennis, c’est pas seulement dans les vieux pornos (avec un semblant de scénario). Elon Musk le geek génial multimilliardaire s’est pris trois divorces dans la tronche, dont deux fois avec la même femme je crois. Il y a des milliers de femmes qui soupirent et gémissent dans des cabinets de psy en se sentant délaisser par leur mari qui "fait passer le travail avant moi". 

      Bref, on n’est jamais assez beau, assez friqué, c’est tout à fait certain. Après, c’est sûr, si t’es pauvre, moche et con, là il vaut mieux s’intéresser à autres choses qu’aux femmes. On peut rester intègre en étant célibataire.

      Ce que je critique, c’est surtout l’immaturité des hommes qui, passés un certain âge, continuent à se morfondre à cause d’une chose qu’ils ne pourront jamais changer. Bon, les femmes sont comme ça. Il faut à mon avis soit l’accepter soit se résoudre à cultiver son propre jardin.

      Ce que je cherche chez une femme, enfin l’idée que je me suis toujours fait de mon couple et que je n’ai jamais encore eu la chance de connaître, c’est la complémentarité, pas de rapports de force, pas de dominé/soumis, un contrat accepté en commun pour faire un bout de chemin constructif ensemble afin de bâtir quelque chose.

      Je suis naturellement d’accord avec cette vision des choses mais les rapports de force sont inévitables au sein du couple, comme ailleurs. Le problème, c’est que les couples sont fusionnels aujourd’hui. Des gens immatures qui se retrouvent pour compenser leurs failles, combler leurs besoins respectifs... au bout de quelques années les illusions se dissipent et chacun se retrouve tout seul devant l’autre, sans plus pouvoir se cacher. 

      Je n’ai pas prétendu "psychanalyser" Heimskringla, j’ai juste dit des choses qui me semblent être valables pour beaucoup d’hommes de cette génération. Les plus jeunes sont beaucoup plus cyniques avec les femmes. J’ai moi aussi été entouré par les femmes quand j’étais gosse, ce que je ne vois pas d’ailleurs uniquement comme un truc négatif, mais il est clair que cela a eu un grand impact sur notre façon de voir la vie et d’aborder les relations homme-femme. Le côté "gentil" on est beaucoup à se l’être pris en pleine tronche avec les femmes, même si je n’ai pas vécu quelque chose d’aussi douloureux et mouvementé que toi.


    • Joe Chip Joe Chip 23 octobre 2017 22:08

      @Heimskringla

      Le vrai problème au fond du narcissisme n’est pas une surévaluation ou une dévaluation de la personnalité : en règle générale, le délire narcissique se vit sur les deux phases, qui peuvent d’ailleurs s’auto-justifier (je crois être supérieur, mais je vois que je ne le suis pas, donc je me dévalorise d’autant).

      Il suffit de relire le mythe originel pour comprendre le problème de Narcisse, qui est moins d’aimer excessivement son reflet que de ne pas se reconnaître. Il prend son reflet pour un autre.


  • Norman Bates Norman Bates 19 octobre 2017 01:08

    C’est marrant comme parfois les commentaires sur certains modules peuvent dériver loin du sujet initialement traité dans l’article...hormis la "pipelette" qui emploie son clébard pour éduquer sa "dulcinée", j’ai lu des textes vraiment intéressants, une pluralité d’opinions à laquelle il manque sans doute un ou plusieurs regards féminins sur cette assemblée de mâles qui dissertent sur les femelles...

    Sommes-nous irréprochables, nous autres les mâles.. ? je ne crois pas, même s’il n’y a pas que des Weinstein, des DSK, des Polanski ou autres déchets de ce genre parmi nous, tout comme la femme ne peut se limiter à une salope vénale...je fais volontiers l’impasse sur l’impact des évolutions dites "progressistes" que certains intervenants évoquent plus haut...elles existent, c’est certain, et exercent une influence incontestable sans toutefois, je le pense et l’espère, aboutir à une "guerre des sexes" comme le dit Yoananda...
    Je vois plutôt un mouvement de balancier naturel et légitime si on jette un œil sur la condition de la femme jadis...(je n’aborde même pas les textes religieux et les pratiques...) il y a un équilibre à trouver, que nous devons trouver sans laisser ce soin à des idéologues fanatiques...comment.. ? en faisons l’Amour, pas la guerre, tout bêtement, ceci inclut un mot qui en englobe une kyrielle d’autres...le respect...
    "C’est peut-être un détail pour vous mais pour moi ça veut dire beaucoup" chantait France Gall, selon moi c’est carrément la base de tout...sommes-nous incapables, dans un contexte de désir et à fortiori d’Amour, de nous défaire d’un conditionnement imposé et sa cohorte de préjugés parfois caricaturaux, du réflexe vers le rapport de forces, pour nous intéresser à l’Autre, l’être désiré voire supposément aimé, pour entrer en connexion avec lui, directement, sans se laisser parasiter par les filtres polluants venus de l’extérieur.. ? cette démarche n’est pas réservée à un seul sexe tant l’image de la femelle et du mâle est aujourd’hui fortement dégradée...
    Je sais, c’est un discours à l’eau de rose, voisin de ce qu’écrit Gollum à 14:23, mais j’ai la conviction, et même la certitude, que cela existe, certes pas avec tout le monde ni pour tout le monde...

    Ton texte, Heimskringla, m’a interpellé et résonne en moi...Semi Kebab, de sa plume virtuose, le commente avec brio...je ne vais pas partir dans une digression sur ma propre "Mum" dont tout le monde connait le destin et le caractère, il y a des moments où la dérision ne s’impose pas...
    La dualité, le repli sur soi...l’addiction, elle peut aussi être mentale, la recherche permanente d’intensité, par exemple, la fuite en avant...comme si un mécanisme intérieur auto-destructif était enclenché...l’expression "bombe à retardement" je l’ai entendue il y a quelques jours...
    Il est impossible de superposer deux expériences, deux vécus, mais il est sans doute indispensable de creuser, de cerner et finalement d’affronter l’origine de ces failles intérieures...
    Nous avons le même mépris que nous accordons aux "hommes" qui frappent les femmes, qui bien souvent chient dans leur froc face à un mec...
    Nous ne sommes au final dangereux que pour nous-mêmes...à terme il faut essayer de vivre avec...bon courage, tu as les ressources et les forces en toi...

    • gaijin gaijin 19 octobre 2017 09:33

      @Norman Bates
      " .sommes-nous incapables, dans un contexte de désir et à fortiori d’Amour, de nous défaire d’un conditionnement imposé et sa cohorte de préjugés parfois caricaturaux, du réflexe vers le rapport de forces, pour nous intéresser à l’Autre,"

      bien évidemment ( au plan global ) oui !

      d’une part esclaves de centaines de millions d’années d’héritage de pulsion biologiques ( depuis la découverte de la reproduction sexuée ) et d’autre part englués dans l’involution d’une société objectivante dans laquelle l’autre ne peut être que l’objet de mon désir et non pas une personne a rencontrer dans sa réalité ( il est de toute façon déjà interdit de se rencontrer soi même dans sa réalité )


    • Heimskringla Heimskringla 19 octobre 2017 11:54

      @Norman Bates

      "La dualité, le repli sur soi...l’addiction, elle peut aussi être mentale, la recherche permanente d’intensité, par exemple, la fuite en avant"

      Exact. 

      "comme si un mécanisme intérieur auto-destructif était enclenché"

      Y’a quelque chose qui rend "vivant" dans ce mécanisme. Apprendre à se connaître en s’écorchant un peu, c’est j’ai l’impression un passage obligatoire. 

      "Il est impossible de superposer deux expériences, deux vécus, mais il est sans doute indispensable de creuser, de cerner et finalement d’affronter l’origine de ces failles intérieures..."

      Pour le meilleur mais aussi parfois le pire. 

      "Nous avons le même mépris que nous accordons aux "hommes" qui frappent les femmes, qui bien souvent chient dans leur froc face à un mec..."

      Fort avec les faibles faible avec les forts, façon de faire très répandue dans cette époque. Pourtant, il est tellement plus noble de s’attaquer aux princes, aux puissants. S’attaquer a plus faible, c’est le trait typique des lâches. 

      Diogène dans le genre, j’aime beaucoup. 

      "Nous ne sommes au final dangereux que pour nous-mêmes...à terme il faut essayer de vivre avec...bon courage, tu as les ressources et les forces en toi..."

      Merci, à toi aussi. 



    • Semi Kebab 19 octobre 2017 21:15

      @Norman Bates
      Semi Kebab, de sa plume virtuose, le commente avec brio...

      .

      ça y est j’ai rougi... Te filerais tes 200 euros comme convenu, via le dark web pour le compliment smiley


    • Norman Bates Norman Bates 19 octobre 2017 23:44

      @Heimskringla

      C’est vrai que ce "quelque chose" rend incroyablement "vivant" lors des périodes de grâce où on est en capacité de le sublimer, d’en puiser l’inspiration vers l’expression artistique...c’est une possible voie de substitution, peut-être...avant l’inévitable et salutaire rencontre "fortuite" au moment où on l’attendait plus...pas nécessairement l’être aimé, mais le miroir réparateur...


    • Norman Bates Norman Bates 19 octobre 2017 23:49

      @gaijin

      Tu as raison de souligner l’importance de cet héritage pulsionnel...je pense néanmoins que la "vraie" rencontre n’est pas une illusion..."l’Amour rend aveugle" dit-on, mais j’ai la conviction, presque la foi, qu’on peut aimer davantage l’Autre que soi-même...

      Je deviens trop fleur bleue... smiley


    • Norman Bates Norman Bates 20 octobre 2017 00:00

      @Semi Kebab

      Seulement 200 balles pour un éloge pondu par un persifleur d’habitude.. ? c’est même pas le Smic...ma grille tarifaire connait la croissance, je te la ferai parvenir sur ton mail confidentiel...

      Joe Chip est également un fin lettré, avec un talent remarquable dans la transcription verbale de ses idées, opinions, ressentis...voila pour finir le polissage de ma nouvelle statue de garçon vénal assumé... smiley

      Je pense cependant ce que j’écris, je ne résiste pas aux plaisirs textuels procurés par la lecture de ces morceaux de bravoure finement ciselés dans un français intelligible...tes envolées lyriques sont souvent un pur régal, Semi...(voila pour mon pourboire... smiley)

      Je passe pas mal de temps à blâmer les bonnets d’âne d’Avox, c’est plaisant, pour une fois, de saluer les éléments les plus brillants... smiley


    • gaijin gaijin 20 octobre 2017 09:05

      @Norman Bates
      oui bien sur une rencontre est possible mais ça reste l’ exception


    • Semi Kebab 22 octobre 2017 00:07

      @Norman Bates
       smiley

      ça mérite un bonus en bite coins coins


  • le celte 19 octobre 2017 06:29

    Ma misogynie secondaire, que je qualifie ainsi pour faire figure de mâle n’est en faite qu’une jalousie puérile dure et immanente, intrinsèquement liée au fait que je ne puisse pas avoir d’enfant, n’étant qu’un géniteur, une graine sur pattes que mon ensemenceur primitif fertilise à grands coups d’ego. 

    Les femmes donnent naissance, elles conceptualisent un petit être vivant qu’elles protègent de tous leurs sens. Cette toute jeune et pure progéniture mérite bien, après s’être tapé les volontés d’un gros porc, d’un gros con ou d’une lavette, un amour véritable dont le cordon ne sera jamais coupé. Elles puisent même dans les tréfonds de leurs ressources pour faire grandir ce qu’elles ont enduré, parfois au détriment de leur propre vie, ce qu’aucun mâle ne pourrait comprendre, sauf peut être pour une bagnole ou un autographe de footballeur. 
    J’en veux pour preuve et pour exemple que les femmes n’ont pas besoin d’être des artistes professionnelles reconnues, elles le sont dans leur essence, nourrit par un regard d’enfant elles cherchent ainsi pour leur progéniture le meilleur confort.

    Pendant que la femme crée en silence sur Vénus, l’homme crie ses testicules sur Mars !

    Zemmour n’alimente pas la haine, il l’a constate, encore un coup du ressort lâché ou contracté, entre droit de l’ouvrir et devoir de la fermer et vis et versa,...Bref ! quand il parle de délation, c’est sans doute qu’il n’a pas pris le temps de bien saisir sa propre situation.


    • le celte 20 octobre 2017 14:19

      @sarcastelle
      Content que vous ayez levé le masque, merci. smiley


  • agent ananas agent ananas 19 octobre 2017 07:46

    PS : L’affaire Weinstein en dit moins sur les relations homme/femme, que sur la nature du pouvoir et de la capacité des puissants à exploiter les faibles.
    Donc cela devrait pas nous surprendre qu’un riche ayant la capacité de lancer la carrière de jeunes femmes prêtes à tout pour devenir une star, en font leur proie.
    Le système d’embauche dans le showbiz est la quintessence la plus vile et brute du système capitaliste.


    • Heimskringla Heimskringla 19 octobre 2017 15:37

      @Heimskringla

      Dernière chose puis j’arrête sur sujet, on peut être misogyne vis à vis de la capacité de la femme à avoir plus de facilité à vivre la vie et non véritablement vis à vis du sexe féminin. Plus légère en quelque sorte alors que l’homme est souvent plus dans la lourdeur et la profondeur. C’est la ou j’ai l’impression qu’une misogynie peut prendre sa source.

      L’homme tue, la femme rend fou. 

      https://www.youtube.com/watch?v=3jD9TFd7Vtw


  • aldous aldous 19 octobre 2017 21:37
    "Le Kurdistan sera une 2e démocratie au Moyen-Orient" (BHL à i24NEWS)
    26/09/2017
    15:01:19
    MIS À JOUR LE
    27/09/2017
    11:38:49

  • aldous aldous 19 octobre 2017 21:39

    May 18, 2012 - CANNES : With ’The Oath of Tobruk’ Pick-Up Is Harvey Weinstein Creating His ...Weinstein has picked up U.S. rights to Bernard-Henri Lévy’s ...


  • aldous aldous 19 octobre 2017 21:42
    We came, we saw, he died : What Hillary Clinton told news reporter moments after hearing of Gaddafi’s death

  • aldous aldous 19 octobre 2017 21:53
    We came, we saw, he died : What Hillary Clinton told news reporter moments after hearing of Gaddafi’s death // Chris Stevens, US ambassador to Libya, killed in Benghazi attack
    Ambassador and three other American embassy staff killed after Islamist militants fired rockets at their car, say Libyan officials
     US ambassador to Libya Chris Stevens, Exclusive : The Meeting That Led Harvey Weinstein to Purchase The Oath of Tobruk
    avatar by Algemeiner Staff

  • Semi Kebab 22 octobre 2017 04:40

    Con-Fesse-Sion
    .
    Je pense que le meilleur exemple pour illustrer cet éternel débat, pour le symboliser et l’incarner dans le contexte actuel, du rapport hommes/femmes de notre époque, c’est Bertrand Cantat.
    .
    Et oui, loin de moi la volonté de juger le parangon de gauchiassitude qu’était le chanteur de noir désir qui lançait à la gueule du patron d’univers sale : "Nous habitons sur la même planète mais nous ne sommes certainement pas du même monde, c’était avant qu’il tue Marie Trintignant un soir de beuverie sous LSD à Vilnius et que sa propre femme se pende, deux morts féminines sur la conscience, ça vous entache le meilleur cv d’homme de gôôôôôôche qui soit, même 14 ans après les faits.
    .
    Pourquoi ? Car dans un autre registre, disons, plus confidentiel, j’ai été un Bertrand Cantat, ou disons, j’aurai pu l’être, et oui, j’ai moi aussi battu une femme, il y a longtemps.
    .
    Vous savez, j’ai été presque veuf à 25 ans, pourquoi presque ? Parce que je n’étais pas marié. Pourquoi est elle morte ? Suicide. Pourquoi s’est elle suicidée... C’est compliqué.
    .
    Le fait est qu’elle a été une femme-enfant battue par son père, depuis son plus jeune âge, sa mère, atteinte d’un cancer en phase terminale s’est vue rouée de coup, à l’hôpital, devant les yeux de sa fille, par son mari, un des jeux que son géniteur adorait, c’était de lancer les clés de voiture, depuis le balcon de la ferme, dans la neige, et de les faire chercher par sa fille et sa femme en robes de chambre, pieds nus, par pur sadisme.
    .
    Rien ne présageait de tout cela quand je l’ai rencontrée avant d’être séduit par ce petit bout de femme qui avait l’air d’avoir vécu plus de mille vies de plus que moi, c’est quand on a habité ensemble que je vis l’envers du décor, derrière la façade mielleuse d’une relation amoureuse emprunte d’une naïveté romantique tout droit sortie des plus beau romans d’amour doublé de l’ingénuité que donne la jeunesse innocente.
    .
    Anorexique et boulimique, ma dulcinée par son parcours insoupçonné par le niais que j’étais, cachait bien d’autres, disons défauts de fabrication, avec le recul, il ne pouvait en être autrement, c’étaient juste les stigmates de son passé torturé, les conséquences des actes de son père tendance barbe bleue qui ressurgissaient, son mal être elle le portait sur elle, en elle, et se déportait sur moi et notre relation, d’abord fusionnelle, puis plus que très conflictuelle, malgré tout l’amour que je lui portait, elle ne pouvait s’empêcher de renouveler son rapport affectif d’avec son géniteur, à savoir être dans le rapport de force permanent. Et la recherche des coups.
    .
    Oui, des coups si familiers pour elle.
    .
    J’ai résisté longtemps, avant de lui retourner sa première baffe, car elle me battait, oui, elle me battait.
    .
    Jamais je n’ai versé le premier sang, jamais, mais chacun a ses limites et je ne suis rien de moins ni de plus qu’un humain lambda. Un jour, je lui ai rendu, ses coups, à bout de force, morale, physique, nerveuse, je lui ai filé une trempe homérique. Cela s’est passé il y a plus de 20 ans maintenant, pourtant, les bruits de mes coups résonnent encore dans ma tête, je la revois encore, sur le sol, encaisser mes coups de pompe, je me revois, encore maintenant, une main sur une branche du figuier devant la ferme, pour prendre appuis, lui botter le cul avec mes santiags. J’entends encore ses cris, ses pleurs, ses suppliques pour que ça s’arrête... Ce n’est que la chance de ne pas avoir touché d’organe vital que je ne suis pas un Bertrand Cantat aujourd’hui.
    .
    Et pourtant, son suicide peu de temps après ce pétage de plomb car elle avait épuisé toute ma patience de mâle blanc cisgenre hétéro privilégié issu du patriarcat le plus machiste, fait de moi que je ne vaut pas plus que Cantat, ni moins.
    .
    Sauf que lui veut renouer avec son image publique et moi, je me suis enfoncé dans l’anonymat le plus subtil, jusqu’à me faire oublier des gens que je fréquentais jadis, de mes anciens amis, de ma famille même, j’ai disparu, sans laisser d’adresse ou presque, pour absorber toute la mélancolie, la souffrance, l’abîme sentimental que cette relation courte mais intense avec une femme dont le pire ennemi était son père, mais avant tout son auto-détestation qui faisait de notre vie de couple un enfer, avait engendré.
    .
    Oui j’ai été un monstre. Le remord, la culpabilité, la honte, les images sanglantes qui me hantent encore aujourd’hui, chaque baffe que je lui ai données est une épine dans ma couronne de pénitence, mais à ma décharge, c’était après qu’elle me menaçait avec des couteaux de cuisine après m’avoir balancé toute la batterie de casseroles à la gueule, les bouteilles de vins, de sirop, de condiment, de ketchup, les pots de moutarde, de miel, de confiture, bref, tout ce qui lui passait sous la main car cette violence, lui était familière depuis petite, à cause d’un père alcoolique et caractériel qui a même trouvé le moyen de se battre avec un autre membre de sa famille le jour de l’enterrement de sa fille pour une histoire d’argent.
    .
    C’est lui que j’aurai dû rouer de coups. Plutôt que sa progéniture.
    .
    Seulement, lui, je ne l’avais pas sous la main, le jour où j’ai pété les plombs. Je le regrette encore aujourd’hui. Il est mort de sa belle mort, d’alcoolique, le bourreau est allé rejoindre ses victimes dans l’après vie ou le néant...
    .
    Alors ces débats de savoir qui est le plus violent entre l’homme et la femme, ça m’en touche une sans bouger l’autre car victimes, nous le sommes tous, à un moment ou un autre... Dépend du contexte, des circonstances, des paramètres de nos existences...

     


    • Norman Bates Norman Bates 22 octobre 2017 05:45

      @Semi Kebab

      Merci pour ce témoignage fort et intense...la fatigue va m’empêcher de partager l’intégralité de mes ressentis, mais j’aimerais juste dire que nul ne peut te juger, et tu n’as pas à culpabiliser...sans doute cette femme n’a t-elle pas eu la force pour sortir de l’emprise de son triste, lamentable paternel, un beau pervers narcissique semble t-il...

      Le conditionnement formé pendant l’enfance a la peau dure, il est difficile de s’en échapper...j’ai vécu avec une copine au profil similaire, en mode atténué, mais c’était la même recherche permanente du conflit, de la provocation verbale puis physique...j’ai gardé assez longtemps une chemise que je portais et qu’elle a déchirée façon confettis en voulant me séquestrer dans l’appartement alors que je n’avais qu’une envie, prendre le volant de la bagnole pour prendre l’air et me vider la tête...avec elle c’était six mois de paradis puis six mois en enfer, cela m’a vacciné pour la vie en cohabitation...

      Puisque tu parles de Cantat...j’abhorre ceux qui le qualifient de "monstre" ou "d’assassin"...il y avait aussi un "contexte" spécifique, il n’a pas cherché à fuir la justice comme un vulgaire Polanski, il a assumé et payé sa dette...c’est dur à entendre pour les proches de Marie mais c’est la réalité, il n’a pas été condamné à la peine de mort sociale, ni à une interdiction de reprendre son métier, fut-il public...c’est devenu un symbole, privé du droit à l’oubli...

      Pour revenir au paragraphe plus haut, il y a des êtres abîmés qu’on rencontre dans la vie, qu’on ressent par ses propres failles et fêlures, des êtres en danger qu’on s’obstine à vouloir sauver, mais c’est mission impossible si la personne elle-même n’a pas cette volonté en elle...


    • Heimskringla Heimskringla 22 octobre 2017 22:32

      @Norman Bates

      "Puisque tu parles de Cantat...j’abhorre ceux qui le qualifient de "monstre" ou "d’assassin"..

      Faut être surtout un sacré enculé pour qualifier quelqu’un de monstre quoi qu’il ait pu faire. 

      Le démon de la tautologie de Clément Rosset

      "Personne n’a jamais pu définir ce qui était, de la part d’un homme, humain ou inhumain, pour cette bonne raison que tout ce dont est capable un homme est aussi nécessairement humain et doit coûte que coûte être tenu pour tel."

      D’ailleurs c’est en qualifiant les gens de monstres qu’on crée une société monstrueuse.



    • Heimskringla Heimskringla 22 octobre 2017 22:38

      @Semi Kebab

      "Oui j’ai été un monstre."

      Non. 

      Merci pour ton témoignage qui lui aussi, m’a beaucoup parlé. 



    • Heimskringla Heimskringla 22 octobre 2017 22:46

      @Norman Bates

      "Pour revenir au paragraphe plus haut, il y a des êtres abîmés qu’on rencontre dans la vie, qu’on ressent par ses propres failles et fêlures, des êtres en danger qu’on s’obstine à vouloir sauver, mais c’est mission impossible si la personne elle-même n’a pas cette volonté en elle..."

      Pas mieux, parfois à vouloir sauver quelqu’un de la noyade, on finit par se noyer tous les deux. 

      On laisse tellement d’énergie à faire en sorte de se sauver soi même un peu chaque jour... 


    • Heimskringla Heimskringla 22 octobre 2017 22:57

      Dialogue imaginaire entre deux gars à propos des femmes. (traduit de l’anglais)

      "C’est tellement chiant de convaincre une femme de coucher avec nous."

      "C’est clair. Tu dois d’abord l’épouser, donc aller voir sa famille, ses parents, et surtout son père protecteur. Payer pour le mariage, etc. Et ça c’est juste au début. Qui veut passer toute sa vie à être lié à une femme, responsable de son bien être et de ses enfants ? J’ai juste envie d’être libre, de n’avoir aucun engagement à long terme et de pouvoir prendre du plaisir pour une nuit ou plus si affinité. "

      "Trop de soucis ! "

      "J’aimerais qu’il y ait un moyen plus simple pour avoir un peu d’action"

      "Ben, c’est peut-être possible..."

      "Comment ça ?"

      "Et si nous commençions à dire aux gens que le mariage est un moyen d’oppresser les femmes ?"

      "Qui croirait une chose pareille ?"

      "C’est ici que ça devient brillant ! Tout ce qui protège les femmes d’être entubées par des gars comme nous, on le décrit comme participant à l’arrièration de la femme, à son oppression et à la négation de leur liberté de choix."

      "Hmm... ça a l’air interéssant mais je sais pas, ça serait difficile à faire avaler."

      "Allez mec ! Utilise ton imagination."


    • Heimskringla Heimskringla 22 octobre 2017 22:58

      @Heimskringla

      Suite : 

      "Ok, le plus gros obstacle serait le père. Peut-être que si on amenait les filles à penser que leur père est trop protecteur..."

      "Ouais sauf qu’on exagère ça puissance 1000 ! On les ammène à penser que leurs pères sont des esclavagistes ! Que ce sont des bouffons archaique qui prennent plaisir à contrôler leurs filles et à les faire souffrir."

      "Mais pourquoi les filles penseraient une chose pareil de leur propre père ?"

      "On leur dit juste que leurs pères font partie du système social qui a pour but exclusif d’abuser des femmes et de fruster leurs intérêts. On peut même nommer ce système d’après le noms des pères."

      "pèretature ?"

      "Je pensais à ’patriarcat’".

      "J’aime ça !"

      "Donc on décrit les pères comme faisait partie de ce patriarcat oppresseur et on se présente nous-mêmes comme des chevaliers blancs venus sauver ces pauvres filles innocentes de cet abusif système de contrôle."

      "J’aime ça ! Mais si les pères nient qu’ils font partie de cette sorte de conspiration contre leurs propres femmes et filles ?"

      "Hmm, bien vu... Je sais ! On leur dit que c’est ’l’interiorisation du patricarcat !"

      "C’est tellement fou que ça peut marcher !"

      "Une fois qu’on a mis tout ça en place, on dit aux femmes que le meilleur moyen de combattre ce satané patriarcat est d’abandonner la maison parentale et de pratiquer ’l’autonomie sexuelle’ avec des gars comme nous."

      .


    • Heimskringla Heimskringla 22 octobre 2017 23:00

      @Heimskringla

      Fin

      "Ouais ça m’a l’air bien ! Et on fait quoi de leur religion ? Elles ne vont pas se sentir mal de violer leur ethique si frontalement ?"

      "Facile, on leur dit que la religion fait partie ce satané patriarcat. Si c’est trop on a qu’à dire que quoi que la religion dise à propos des femmes, c’est sur la base du patriarcat et qu’il faut réinterpréter les textes pour qu’ils soient plus ’equitable’. Evidemment on peut décrire tout les érudits religieux comme supportant le contrôle malveillant à l’encontre des femmes."

      "Génial !"

      "Maintenant allons répendre le message, asseyons-nous et attendons venir les meufs venir à nous pour exercer leur liberté retrouvée !"

      "Ouais ! Au fait, comment devrions-nous appeler ce nouveau message d’espoir ?"

      "Pourquoi pas féminisme ? Comme ça elles penseront que nous essayons de libérer les femmes et que nous servons leurs intérêts.


    • Heimskringla Heimskringla 22 octobre 2017 23:02

      @Zatara

      Excellente vidéo. Yoananda tire justement son expression de cette vidéo que je lui avais partagé y’a quelques jours. 


    • Semi Kebab 23 octobre 2017 10:36

      Merci les gars, scusez j’ai une grosse grippe et pas le courage d’écrire ces jours, Monsanto m’a tuer.... smiley


Réagir