La médecine fondée sur la biologie n’est pas de la magie, comme le croient ces abrutis de journalistes ricaneurs qui chiaient la trouille il y a quelques mois. Un vaccin, comme tout médicament, n’est pas seulement "bon" ou "mauvais" en soi : tout dépend de l’usage qu’on en fait. Un vaccin, comme tout médicament, peut être recommandable à certaines parties de la population à un certain moment sans pour autant devoir ni pouvoir être administré indifféremment et massivement à tout le monde et n’importe qui, au cours d’une mise en scène dystopique et apocalyptique. Le slogan "Tous vaccinés, tous protégés" n’a jamais été une communication scientifique, mais seulement une propagande politique et commerciale fondée sur un besoin de croyance religieuse (communier dans la sainte injection). "De nouveaux vaccins peuvent vous protéger si vous appartenez à telle ou telle catégories de la population, demandez conseil à votre médecin" aurait déjà été plus raisonnable. De plus, rendre ouvertement ou vicieusement obligatoire l’injection d’un produit expérimental, à l’occasion d’une panique justifiant prétendument l’abolition des droits fondamentaux de la personne humaine à disposer de son propre corps, constitue philosophiquement et moralement, sinon juridiquement, un crime contre l’humanité.