@Norman Bates

"Après, dans l’humour il peut aussi y avoir des dégâts collatéraux avec une forte tendance à la victimisation."

À partir du moment on l’on reconnaît tacitement un "droit de n’être pas choqué", la liberté d’expression est définitivement carbonisée. Parce qu’alors, on peut pourra toujours prétendre être subjectivement victime de quelque chose. Et alors la justice devient folle.

Le bon sens nous porte au contraire à être favorable à la définition objective d’un crime contre la liberté d’expression . Je ne dois pas être autorisé à tenter d’empêcher objectivement un autre de s’exprimer au prétexte que le contenu ou la forme de son propos me déplairait subjectivement, alors même que rien ne m’oblige objectivement à aller l’écouter dans une salle close, à ouvrir et lire son livre, à cliquer sur sa vidéo en ligne, etc. Je dois en revanche avoir moi-même le droit de dire tout le mal que j’en pense.