Ellen Ripley Ellen Ripley 10 novembre 2022 20:47

@yoananda2

Bonsoir Yoananda, j’ai déjà assisté à des empoignades mémorables entre Païens et Chrétiens sur un forum. Ce genre de conflit frontal ne risque pas de nous arriver car j’ai un intense respect pour le paganisme et je sais qu’il est dans mon atavisme en tant que femme européenne . 

"Je suis un mystique. A un moment, j’ai cru dans le message du christ. J’en comprends la logique. Mais si je devais l’appliquer, j’irais aider SOS méditerranée. C’est pour ça que j’ai quitté le christianisme"

Je te comprends et c’est la raison pour laquelle je n’assiste plus aux messes depuis une dizaine d’années même si je suis encore capable de rester des heures et des heures dans une cathédrale, une chapelle ou une abbaye pour la contemplation et la beauté que cela m’inspire. En réalité le christianisme que tu décris c’est Vatican II. Ce n’est plus le Christianisme guerrier et mystique qui s’est forgé par l’épée et que je continue de vénérer. 

À l’occasion des soixante ans du concile Vatican II en Octobre 2022, Jérôme Bourbon a dénoncé les "modernistes de Vatican II" et a fustigé leur "volonté diabolique de destruction" du catholicisme.

Le directeur de Rivarol souligne que Vatican II a marqué une rupture totale dans l’Église : ce concile, écrit-il, "a ouvert la voie à une nouvelle religion qui porte toujours officiellement le nom de catholique mais dont la substance et les finalités ne sont plus du tout les mêmes". "Vatican II marque une rupture radicale avec près de 2000 ans de catholicisme et inaugure une nouvelle religion, celle de l’humanité". "Il est clair que Vatican II a voulu faire passer l’Église du théocentrisme à l’anthropocentrisme". D’où le militantisme remplaciste du Vatican aujourd’hui. 

Le "modernisme" a littéralement envahi l’Église. Les catholiques anti-modernistes imputent ce phénomène à l’œuvre des francs-maçons, des Juifs, des hérésiarques, des athées....

Que l’Église ait eu des ennemis parmi ces gens cités plus haut c’est évident , mais pourquoi l’Église n’a-t-elle pas su se défendre ?  En 1902, un évêque catholique, Mgr Baunard, l’admit : "L’apologétique religieuse avait été faible. La philosophie antichrétienne eut presque seule alors les honneurs de la guerre" .

A cela s’ajoutait l’essor des sciences qui, dans les esprits, ruinait les dogmes catholiques. . Dieu ayant été chassé du centre, l’Homme l’a remplacé. Il est là le danger. Notre religion va être remplacée par une autre, et bien plus toxique celle-là. À l’aube des années 1900 beaucoup d’ecclésiastiques avaient déjà compris que la bataille était perdue. 

Si des ennemis de l’Église ont lutté pour que le catholicisme décline, la véritable cause de ce déclin est ailleurs : elle réside dans la foi catholique elle-même qui ne résiste pas à l’analyse. Dans le fond, nous sommes d’accord. 
Et à mes yeux, Vatican II a été le syndic d’une faillite : la faillite d’une Église qui s’était trompée sur le message du Christ et sur la Foi. 

Et pour ce qui est des "vipères", je n’oublie pas que le Talmud regorge d’insultes ignobles envers le Christ, rien que pour ça je respecterai Jésus de Nazareth jusqu’à mon dernier souffle. 


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