TchakTchak 10 novembre 2022 08:00

@yoananda2

Tout le monde était paumé, en effet, avec les images incessantes des hôpitaux débordés et de cercueils dans tous les sens en Italie. On savait que l’épidémie arriverait en France puisque ce n’était pas friendly de fermer les frontières (bien plus scandaleux que de confiner la population totale du pays…). Au tout début, des généralistes continuaient à recevoir des patients pour soigner (et quelques uns en sont morts) et d’autres ont refusé. C’est comme foncer dans un banc de poissons : ils se dispersent, un temps pour soi, se font des petits groupes avant de refaire le banc, plus loin, pour continuer selon les lois de la vie grégaire.

Sauf que le problème des "techniciens médicaux" est ancien : cela fait longtemps qu’après le diagnostic du patient (en mode logigramme et non plus holistique), ils se sont éteints à ouvrir le sempiternel Vidal sur la table pour suivre l’ordonnance. Sans  compter les yeux du CNOM, d’Ameli, de l’ARS, de l’ANSM, de l’HAS, du ministère, j’en oublie… Ils avaient déjà perdu l‘art du traitement, le génie du métier, le réflexe de soigner qui les aurait poussé réagir contre l’interdiction ignominieuse. En médecine de brousse, j’ai vu ça, un toubib a reçu au dispensaire un pêcheur diabétique qui avait marché sur un poisson pierre. Il est allé voir ce qu’il avait dans sa pièce à pharmacie, pour composer un premier protocole, évolutif, puis varier et temporaliser les doses de médocs en suivant avec ses appareils de surveillance, pour repousser les différents effets du venin en évitant de déclencher une crise avec le diabète. Le tout en concertation téléphonique avec deux autres toubibs. Voilà, c’est un médecin. Il est heureux de son métier.

Sinon, vous devriez créer un doctorat en debonquage de théorie du genre. En plus, cela vous ferait une double compétence avec la zozotologie 2.0 S.C. (Super Cleaner). 


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