herve_hum 20 juillet 2022 18:12

@TchakTchak

tout d’abord, merci de continuer à dialoguer, rare sont ceux qui persévèrent sans s’énerver. Il me faudrait écrire un livre pour expliciter, des commentaires seuls ne permettant certainement pas de comprendre et de donner les développements nécessaires. Mais je vous avoue que j’ai une énorme difficulté à m’y résoudre. Mon idée était de trouver une ou plusieurs personnes prête à jouer le jeu via le dialogue et d’en faire une introduction, car il s’agit là d’un domaine entier de recherche. Mais il y a un gros hic que je n’ai pas encore résolu et peut être qu’il n’est pas possible de résoudre.

Mais tant pis, si vous êtes toujours d’accord, continuons par le mode dialogue jusqu’à votre abandon ou le mien.

L’intelligence émotionnelle est constituée de deux éléments distincts, l’intelligence et l’émotion. Autrement dit, ce n’est pas l’intelligence seule dont il est question, mais liée à l’émotion qui elle n’est pas en soi une intelligence, mais un sentiment auquel on essaie de donner une structure intelligible. Le sentiment est lié à la conscience, car traite de la raison d’être, donc, du sens que l’on donne à son existence. Si j’ai juste de l’eau séparé d’un sirop, les deux sont distinct, mais si je les mélanges, je ne dis plus que c’est de l’eau, on dira même "un sirop", pour autant que c’est constituée de 90% d’eau.

C’est ce que vous n’avez pas relevé dans mes commentaires précédent, je "mélange" l’intelligence avec la conscience, comme l’eau avec le sirop. C’est un principe que l’on retrouve partout.

Un autre point que vous n’avez pas non plus saisie tout comme JL, c’est que je donne une définition de la conscience générale ou fondamentale (idem pour l’intelligence), c’est à dire, ses conditions d’existences et non pas une forme particulière, qu’elle soit aussi simple qu’un atome ou aussi complexe qu’un humain. Là encore, j’écris et répète qu’un principe est fondamentalement invariant quelle que soit l’échelle ou le domaine auquel on l’applique, seule sa forme change, évolue et ce de manière radicale selon l’échelle ou le domaine. Et plus on évolue dans l’échelle, plus elle se complexifie en suivant une logique causale stricte.Tout cela repose sur l’observation empirique du monde et je n’ai pas trouvé de contre exemple et la réfutation peut se faire de manière quasi infini et je n’ai pourtant pas trouvé de réfutation.

Pour finir, vous n’avez pas du tout répondu à la question, bien au contraire, vous êtes tombé dans le "piège", car j’écris bien de partir de l’imaginaire SANS réalité préalable ou préexistante, or, votre réponse part de la réalité, c’est à dire, où la causalité est l’ordre premier devant l’être, alors que dans l’imaginaire, c’est un ordre secondaire. J’aime bien la définition donnée par un auteur dont je ne veux pas mal écrire le nom et disant "la réalité, c’est tout ce qui survit ou reste lorsqu’on en veut plus", alors que dans votre imaginaire rien ne survit à ce que vous ne voulez plus.

Je vous laisse donc revoir la question et y réfléchir, si vous ne voyez pas, je vous donnerai la réponse et elle donne en partie l’explication rationnelle du pourquoi de la nécessité de la réalité physique de l’Univers. En partie, car la réponse complète se fait sur deux éléments fondamentaux, vérifiables, là aussi, de manière empirique où on peut tenter la réfutation autant de fois que l’on veut.


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