herve_hum 15 juillet 2022 21:23

@Conférençovore

Je ne vais pas relancer une discussion qui n’aboutira pas, mais pour ma part, le problème est l’incompréhension avant une divergence de fond.

Je suis évidemment d’accord avec cela. Mon idée initiale était de critiquer la critique systématique du capitalisme comme unique outil de prédation, de domination... et précisément par ce biais du dénigrement d’un de ses aspects intéressants (la compétition). Il est évident qu’il faut les deux.

La coopération permet tout autant la prédation et la domination, sauf un détail, elle ne peut pas se faire à l’intérieur, mais vis à vis de l’extérieur, donc, pour accroitre significativement sa capacité de prédation, donc de compétition. Autrement dit, le principe n’est pas violé dans le fond, simplement, le changement d’échelle peut le faire croire.

Ce que j’essaie de te faire comprendre, c’est qu’il ne faut pas analyser une relation causale duale l’un et l’autre séparément, mais dans leur relation réciproque et qui peut se faire qu’en regard des différence d’échelles et qui veut que les deux ne peuvent pas agir au même niveau en même temps, l’un précède toujours l’autre dans la réalité. Je t’ai donné des exemples et invité à vérifier si ce que j’affirme est est faux.

Ainsi, les peuples se sont construits sur cette base là où la coopération permet à une collectivité d’individu d’accroitre leur force de prédation, domination donc, de compétition vis à vis des autres groupes concurrents. Dans cette dynamique, la coopération sert la compétition, mais si tu veux inverser le sens de la relation, donc, où la compétition sert la coopération, alors le système capitaliste ne peut plus rester le modèle dominant.Alors tu ne peux plus mettre les êtres en compétition, mais les projets, exactement comme pour une entreprise ou pour n’importe quoi. L’exploitation du mérite d’autrui par une minorité n’est alors plus acceptable. Après, libre à toi de préférer un monde ou la compétition est l’ordre premier, mais dans ce cas là il faut oublier toute volonté d’équité et justice sociale, c’est antinomique ! Ce sera toujours un ordre secondaire, dépendant du bon vouloir et non d’une obligation.

Tout système à ses avantages et défauts où ce sont les conditions environnementales seules qui décident quand les avantages sont prépondérants et quand ce sont les inconvénients. Quid de l’environnement actuel !


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