herve_hum 13 juillet 2022 11:38

@Conférençovore

Je n’oublie rien puisque j’évoque moi-même la notion d’échelle et explique que celle individuelle n’est pas la même que celle d’une association d’individus (entreprise, org, etc) qui n’est pas la même que celle à l’échelle d’un état.

tu me lis toujours mal, j’affirme que seule la forme change radicalement d’une échelle à l’autre, mais pas le principe, fondamentalement il reste invariant quelle que soit l’échelle et je t’ai fourni une démonstration sur l’exemple de la souveraineté, mais qui s’applique absolument partout. Au niveau atomique ou social humain, il n’y a aucune exception à la règle en dehors de l’imaginaire. Invalide cette démonstration et je reverrai ma copie !

Tu me cite le cas de la Suisse, comme si l’exception était la règle. Absurde. La règle, ce sont les rapports entre les dirigeants des nations qui disposent de la plus grande force et impose leur règles. L’histoire de l’humanité est celle de la colonisation et celle-ci s’est construite par la guerre car l’ordre premier ou directeur était la capitalisation. Le fait qu’aujourd’hui une majorité des peuples s’accordent sur leur frontières mutuelles est récent et ne peut que vouloir signifier la volonté de la fin de la colonisation. Mais là encore, elle repose toute entière sur l’acceptation de lois communes. Partout où il n’y a pas de reconnaissance mutuelle il y a toujours conflit territorial et menace permanente de guerre. Sans lois communes, il n’y aurait d’ailleurs pas de réalité physique, puisque ce sont des lois qui permettent tous les processus physiques ou chimiques

Dans la réalité, il n’y a de loi que celle du plus fort, celle du plus faible n’existe pas. La seule ressource pour ce dernier est la parole, la symbolique, convaincre à défaut de pouvoir vaincre. L’intelligence est la capacité d’exploitation d’une force !

la citation disant que la guerre est la continuation de la diplomatie par d’autres moyens est fausse. La guerre est la détermination du rapport de force diplomatique par le moyen de la violence. Autrement dit, celui qui perd devra se soumettre au vainqueur et ne fera que négocier les conditions de sa soumission, sauf si le vainqueur veut son annihilation totale. Ce n’est donc pas la continuation de la diplomatie, mais sa décision ou/et conclusion. La diplomatie avant la guerre, c’est le bluff au poker ; la guerre, c’est devoir montrer son jeu. Vous pouvez aussi vérifier que cela s’applique fondamentalement au niveau des individus eux même dans un conflit !

Le seul cas des entreprises transnationales dément cette affirmation. Je le répète tes prémisses sont fausses et le raisonnement derrière ne tient pas.

Là encore, tu ignore mon argumentation, je t’invite donc à la relire attentivement et la contredire, mais pas affirmer sans invalider l’argument présenté.

Car une entreprise, transnationale ou non, peu importe, est un outil et non une personne, or, le capitalisme ou le communisme, traitent de la répartition des richesses produites et de l’organisation sociale qui en découle. L’outil en tant que tel quant à son usage dépend de celui ou ceux qui en ont le contrôle, pas l’inverse. Pour moi, une entreprise, un Etat en tant qu’outil n’ont pas la qualité de personne, même juridique.Je ne discute pas avec un objet, même une IA, mais avec celui qui en a le contrôle.

Ensuite, le communisme repose sur ses propres postulats et qui n’est pas celui d’apparatichk, c’est totalement antinomique. Le communisme en tant que tel ne peut être que démocratique, sans chef et avec des représentants à mandats impératifs. Sans secret d’Etat possible car cela viole la souveraineté du peuple.

Lorsque le représentant détient les attributs de la souveraineté, c’est toujours une dictature et jamais une démocratie et jamais le communisme, mais toujours une forme de capitalisme dans son principe fondamental. Autrement dit, il ne peut pas exister de démocratie représentative car cela signifie seulement la tutelle sur le peuple qui est donc considéré comme immature, débile ou sénile.

Non, ce sont deux notions proches mais qui diffèrent : pour ce qui est des états, la suzeraineté est une situation dans laquelle une région ou une nation est tributaire d’une entité plus puissante qui lui accorde une autonomie intérieure restreinte mais contrôle ses affaires étrangères.

Je te renvoi à ce que j’écris sur le rapport dominant/dominé. Tu oubli aussi que pour un dirigeant (je ne parle plus de l’objet) la preuve de sa souveraineté ou suzeraineté est dans sa capacité à percevoir l’impôt. Là encore, relis l’histoire et tu verra que chaque conclusion diplomatique du vainqueur face au vaincu touche toujours l’impôt que doit verser ce dernier. Et c’est toujours vrai aujourd’hui !

Dans un système fondé sur l’éthique de réciprocité, nul ne peut prétendre à plus de droits (monétaires et immobiliers) qu’il n’accomplit de devoirs par lui même et nul ne peut se voir exiger plus de devoirs qu’il ne réclame de droits.

Dans le système actuel, il existe un niveau supérieur dans lequel les individus ont su exploiter le mérite d’autrui à leur profit et en ont obtenu un avantage de souveraineté sur la création de richesse collective.

Dans un monde en compétition comme ordre premier, directeur face à la coopération (dualité intérieur/extérieur ou polarité ), le niveau supérieur s’impose de lui même. Mais dans un monde en coopération comme ordre premier face à la compétition, ce niveau supérieur change de nature d’êtres structurellement, car la coopération fait appel à la confiance et celle-ci ne s’obtient qu’avec l’équité entre les individus. Cette confiance peut être limité à une seule action, la condition de l’action commune et concerté, c’est la confiance que l’action sera réalisée comme convenu. Ainsi, à l’intérieur d’une entreprise même transnationale, c’est l’esprit de coopération qui doit dominer, la compétition devant être réservé à l’action extérieure. Comme il s’agit là de fondamentaux, vous pouvez vérifier que cette relation causale dans sa définition s’applique partout, quelle que soit l’échelle ou le domaine. Sans cela, on ne pourrait pas parler de fractale ou d’échelle. Sauf si vous avez des échelles qui ne suivent pas le même schéma géométrique !


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