yoananda2 13 septembre 2021 14:46

@micnet
je suis d’accord avec toi.

L’aristocratie à la base, ça s’hérite et c’est une qualité du "sang" (qu’on dit "bleu" si je ne m’abuse). Si c’était une aristocratie de sang, je serais peut être pour, mais je subodore que ce n’est pas ainsi que tu le penses.
Pour moi, il y a un équilibre "personne / collectif" (je préfère personne qu’individu), mais il y a aussi un équilibre idéal / biologique.

Si on fait un collectif aristo basé sur des idéaux, on oublie la biologie, la matière, le concret. Et c’est mal ! (je ne crois pas dans le mal, mais c’est une manière simple d’exprimer ma pensées).

Et il faut une aristo pas trop fermée non plus. Si on ne base l’aristo que sur le sang, je suis bien conscient que ça pose autant de problèmes que de faire l’inverse. Avant, la question se réglait via les mariages : fallait être méritant ET parvenir à se marier à une ou un aristo pour anoblir son sang (et renouveler le mérite et la qualité du sang de l’aristocratie elle même). C’était pas si mal.
Mais il faut un pendant pour le peuple (le droit du sang pour obtenir la nationalité était très bien).

Bon, je suis comme toi : critiquer c’est facile, solutionner c’est plus compliqué et la, je suis ouvert à toutes les propositions, tant que ça respecte les principes édictés et que ça ne renie pas les liens biologiques.

Pour moi c’est la grosse erreur de la république, d’être partit dans les sphères abstraites. A l’époque, la question du biologique ne se posait pas. D’abord parce que c’était évident, ensuite parce que Darwin arrive après, et enfin, la révolution des transport n’avait pas tout bouleversifié au niveau migratoire.

Donc voila, tu as ma position, en une ligne : je jette l’individu à la poubelle, mais pas la personne, j’équilibre la personne et le collectif entre idéal et biologique.

Je penses qu’on n’est pas si tant éloigné que ça en fait. Non ?


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe