Tchakpoum 4 mars 2021 04:31

@yoananda2

oula ! c’est intéressant mais beaucoup trop extrémiste à mon goût.

Vous parlez plus bas de Gaïa, peut-être que vous en retenez l’image nouillage. Pour ma part, je pense comprendre ce qu’est « la Terre Mère », mais c’est vrai que c’est audacieux pour les sociétés matérialistes. J’aurais plutôt commencé la charte par « La Terre est un organisme vivant ». C’est la même chose que l’idée d’un être vivant, ce sont juste des approches, l’une scientifique et l’autre spirituelle d’une même réalité et ça éviterait d’affoler les scientistes, les zététiciens les technos, les matérialistes.

En droit, on commence à reconnaître des espaces naturels comme entités vivantes et personnes juridiques : https://lareleveetlapeste.fr/cours-deau-ruisseaux-lacs-consideres-personnes-legales-inde/

 

... renoncer à la civilisation et à retourner à un mode de vie sauvage, ou en tout cas pré-industriel...

Je pense que l’effondrement écologique nous y amène de toute façon, le but est plutôt de réussir l’atterrissage : retour partiel vers l’économie agraire : savoir utiliser intelligemment la puissance des écosystèmes avec les acquis de la technologie. C’est l’économie symbiotique, Isabelle Delannoy avait bien expliqué cette économie à Thinkerview, sans passer par la case apocalypse, qui concentre les peurs et les désirs.

 

Moi je proposes de reconnaître les animaux supérieurs comme sujet du droit car ils sont une conscience, ils souffrent, et on peut communiquer avec ou du moins ressentir de l’empathie pour eux (en tout cas, chez les blanc c’est très répandu,

J’ai une impression contrastée. L’élevage concentrationnaire vient de chez les blancs : ils n’en n’ont pas le monopole, mais ils ne l’ont pas évité, ils n’avaient pas l’équipement spirituel pour l’empêcher. Les paysans qui connaissent les lois de la nature ont tout aussi bien des rapports rudes avec les animaux (pas tous, mais où est le tri ?). A l’autre extrémité le « Qui n’aime pas les bêtes, n’aime pas les gens » est souvent énoncé par les femmes ou mamies abonnées à la SPA, déçues par les hommes, avec 5 chats dans l’appartement qui ressemblent à des bidons, la caisse à caca, l’arbre pour les griffes, les photos, les jouets… Donc « L’empathie » recèle de tout, du relationnel constructif comme de la pathologie. Dans le culte améridien du Pachamama, il n’y a pas de végétarisme, plutôt le respect des cycles biologiques, y compris que certains mangent des autres, mais qu’il n’y a pas besoin de maltraiter les êtres pour cela et leur animisme devrait être un frein à la destruction du productivisme naturel.

 

 Y a des gus en Inde qui vénèrent tellement la vie qu’ils doivent faire gaffe quand ils marchent à ne rien écraser.

Oui, les jaïn, c’est mieux que les mamies à chats. Mais il ne s’agit pas de convertir les populations à une telle radicalité, ce n’est pas possible.


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