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On peut enfin se demander si les 2 750 tonnes de nitrate d’ammonium ont toutes réellement explosé. Si c’était le cas, la ville de Beyrouth serait totalement rayée de la carte, à en croire les spécialistes. Selon certains experts, il ne restait finalement dans ce hangar numéro 12 « que » 300 tonnes, le reste ayant été expédié pendant ces sept dernières années vers la Syrie où elles ont servi pour la guerre.
On le voit, l’enquête sur la double explosion pourrait impliquer de
nombreux acteurs régionaux et internationaux parmi tous ceux qui
s’étaient mobilisés à l’époque pour opérer un changement de régime en
Syrie. Le risque est donc grand de voir l’enquête enterrée en pointant
simplement le doigt vers des lampistes négligents et corrompus.
(...)
Source Investigaction
Majed Nehmé : « Il ne reste plus qu’à organiser les funérailles du modèle libanais » 18 Août 2020 Grégoire Lalieu
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