@tobor

"Ce serait horrible de n’entendre que de la musique qu’on aime, sans plus de surprise et de contraste avec ce qu’on n’aime pas, on perdrait le goût..."
Je suis bien d’accord...quand je m’inflige par accident des bribes furtives de Dion, Maé ou Goldman je reprends conscience de la splendeur de ce que j’aime...
Je me souviens d’un réveil traumatique avec une tierce personne qui écoutait à fond les watts du Smet dans la pièce voisine...j’ai été suffisamment exposé dans le sommeil pour passer une journée de merde...
C’est intéressant : donc il y a déjà du bidouillage dans ce domaine...certes, une bouillie quelconque ne peut toucher tout le monde, mais ce qu’un être humain peut produire en soupe musicale pourquoi une machine ne pourrait-elle faire mieux.. ? ou pire...j’ai la conviction qu’un jour une grande major se passera de compositeur et fera ingurgiter les paroles des chansons, pourquoi pas conçues par le même biais, à un logiciel dont nous n’avons pas encore idée...l’art désincarné sera peut-être l’avenir des mélomanes de demain...
Sur les accords : est-il normal d’être agacé par un air plutôt jovial et d’avoir la pêche avec des sonorités mélancoliques.. ? (posé autrement, suis-je normal.. ?)
Autre question de profane : existe t-il un plafond dans la création musicale.. ? en clair, les compositeurs seront-ils exposés un jour au risque de plagiat systématique parce que tous les accords, mélodies etc...auront déjà été créés.. ? ou est-ce un champ d’exploration qu’on peut qualifier d’infini.. ?
C’est une question que je me pose parfois lorsque j’écris mes humbles textes de chansons...il arrive que je trouve incidemment une trace antérieure d’une association de mots, ou une rime déjà existante...
En tout cas merci pour toutes ces précisions et informations...