tobor tobor 28 mai 2020 00:10

@Norman Bates
C’est que j’ai eu ma période Judas-Priest de 14 à 16 ans ( :

"...cela me fait penser à ma vision de la musique du futur dont la création ne sera plus oeuvre de l’Homme mais de la machine..."machine" terme vague pour définir le logiciel, enfin, le bidule ou l’IA, qui connaîtra suffisamment les arcanes de l’âme humaine, sa sensibilité musicale, pour créer la mélodie, l’air le plus apte à charmer le plus grand nombre...tu penses que c’est une hypothèse crédible.. ? ne me dis pas que ça existe déjà..."

Je n’ai pas d’exemple hormis en ondes isochrones, qui jouent sur des états de conscience en fonction de fréquences précises avec lesquelles le cerveau se met en phase, sinon, le principe s’appelle de la Muzak, calibré pour des cibles, supermarchés, transports en commun, salles d’attentes, asile psychiat... euh maison de santé-mentale, etc. Ça existe certainement en tant que recherche logicielle mais ce sont évidemment des leurres car rien ne parlera jamais à l’identique à tout-le-monde et aussi mielleux qu’on puisse pousser, une bonne part n’aime simplement pas le miel.

J’avais photocopié un vieux tableau avec chaque accords de trois notes et sa correspondance émotionnelle (do majeur : Joie, plénitude / do mineur : profond désespoir / re majeur : insouciance, folie / etc... ) C’est à retrouver et scanner parce qu’il semble qu’aucune trace ne soit dispo sur le net (!) Et il se trouve que c’est un peu une recette pour coller avec tous les récits possibles, pratique pour faire des musiques de film et comme chez les évangélistes, pour transcender l’auditoire... Quand la conjonction des mots ou du visuel et de l’harmonie est parfaite le message est vraisemblablement renforcé et ça touche un peu à ce concept sans pour autant avoir besoin d’une I.A.... 

D’ailleurs, des individus de chair et d’os peuvent capter et plonger dans ce qu’attend le publique présent et ça peut amener de grands moments de communion (Ah, nom di dju ! encore cette foutue obsession religieuse :) ou mener à des déroulements totalement singuliers. (Phénomène "dernier de liste" dont on est à présent gentillement privé grâce aux décisions politiques sanitaires)

Ce serait horrible de n’entendre que de la musique qu’on aime, sans plus de surprise et de contraste avec ce qu’on n’aime pas, on perdrait le goût...


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