micnet micnet 8 avril 2020 12:48

@yoananda2

"J’avais proposé de réfléchir, pour commencer, sur un cas simple et concret : le pédophile.
Je disais, il ne se réveille pas un matin en décidant que tiens pour s’occuper il allait violer des gosses, juste pour voir. Pas plus qu’il ne peut décider après coup de ne plus être fortement attiré par les gosses. Et que la question n’était pas tant ce qu’on faisait de lui, mais comment on pouvait protéger les gosses de lui
."

---> Effectivement, l’exemple du pédophile est bien choisi dans la mesure où (à première vue), on peut considérer qu’il ne peut pas faire autrement que d’être attiré par les gosses et qu’il n’a donc pas de "libre-arbitre". Mais il y a tout de même une donnée à prendre en compte, à savoir la conscience du pédophile qui lui signale l’abomination de son "penchant". Le pédophile n’est pas non plus un robot qui suit mécaniquement un programme défini à l’avance, précisément parce que le robot, lui, n’a pas de conscience. Partant de là, la question à se poser est la suivante : doit-on emprisonner (voire même éliminer) à vie 100% des pédophiles en partant du principe qu’ils seront de toute façon toujours dangereux pour la société ? Doit-on renoncer à éventuellement les soigner ? Ce sont de vraies questions en effet très concrètes.


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