Tchakpoum 4 mars 2020 21:22

@medialter
.
Bien d’accord que l’humanité ne maîtrise pas son destin, aucune idée s’il y a des intelligences supérieures derrière.

L’impression que j’ai est que, jusqu’à après guerre, il ne faisait pas de doute sur la réalité du pouvoir des chefs d’états, avec en paysage les gros industriels et les banquiers.
On pourrait prendre la mort de Kennedy, comme marqueur pour constater non seulement l’effacement progressif de leurs pouvoirs, mais en arrière fond une apparition de ceux qui ont le pouvoir occulte en poupées gigognes : banquiers/hommes d’affaires, puis réseaux et clubs derrière, puis lobbys composites impliquant du personnel politique qui y prend ses ordres et s’y implique.
Maintenant les pouvoirs politiques réels sur la scène géostratégique se regroupent dans l’attelage tactique Washington (le muscle), Tel Aviv (la tête), Riyad (le morbac).
Le pouvoir totalitaire aux mains du GAFAM. 

Pour les francs-macs, les clubs de pensées ont chauffé progressivement dans le temps, peut-être à partir de la Renaissance contre le pouvoir clérical et l’absolutisme monarchique. Avant je ne sais pas.
Il y avait ambivalence entre les compagnons et les frères, mais j’ai vraiment l’impression qu’il y a eu une colonne vertébrale qui a traversé l’histoire avec les compagnons, ceux qui ont gardé les connaissances vivantes récupérées depuis l’antiquité. Saloperie de loi le Chapelier.

Pour les extra-terrestres, je donne ma langue au chat.

C’est extrêmement dommage qu’on n’ait découvert les tablettes sumériennes qu’au début du XX ème. Et que les guerres opportunes en Irak y mettent un terme.

-----

Babel, ça m’intéresse : « Allons ! bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche au Ciel, et faisons-nous un nom, afin que nous ne soyons pas dispersés sur la face de toute la terre ». Il ne s’agit pas d’orgueil comme les catéchismes le racontent, mais de mérite de soi, destinée commune.

Arthur Koestler en avait repris l’allégorie pour y installer la réflexion de toute sa vie avec Spartacus. Celui-ci libère les damnés de la terre, y fait construire la cité du Soleil au Mont Vésuve, je crois. Toute est merveilleux au début, à chaque ethnie sa corporation et son utilité, la cité est splendide, joie et allégresse comme dans un beau péplum. Tout va bien, mais en fait non, des petites broutilles stupides se développent sans vraiment comprendre comment elles peuvent se produire, qui poussent Spartacus à punir, jusqu’à des crucifier des condamnés, raison pour laquelle tous les anciens esclaves ont décidé d’arrêter cette schizophrénie et ont quitté la cité.

C’est à la fois ce besoin d’unir et cette impossibilité de maintenir l’union permanente, que Kostler vivait constamment dans ses aventures réelles, (communisme, sionisme) qui a été sa marotte. Il en a crée le concept du holon, les organisations qui s’agglutinent ou s’imbriquent les unes les autres, applicable à toutes les sciences. Ce qui dissipe les situations de conflits ou de malfonctionnements par compensations ou par évolutions. Pour ma part, c’est la lecture de tous ses ouvrages qui ont formé ma façon de comprendre le monde durant mon adolescence. Je n’ai jamais trouvé mieux depuis (pour ma part).

.

Et ce serait bien plus utile à apprendre que la vieille dialectique, qui pour le coup, devient même un instrument d’abêtissement et de gestion sociale.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe