maQiavel maQiavel 24 octobre 2019 17:06

@Laconicus

« Bien sûr, mais je ne parlais pas de cela. Vous n’avez pas compris du tout ce que j’ai écrit. Je ne peux pas le redire mieux que la première fois, vous devriez relire. »

------> Je ne pense pas avoir à aucun moment tracé une ligne de démarcation stricte entre un caractère objectif qui relèverait de la science et un caractère subjectif qui concernerait la psychologie personnelle. Donc effectivement, je ne vois pas à quoi vous faites allusion et en quoi votre propos était une réponse au mien. Je ne peux pas non plus redire mieux ce que j’ai dit plus haut.

« Chez vous, il n’y a donc aucune circonstance et aucun lieu où il convient de se découvrir la tête et où l’on jugerait impoli de ne pas le faire ? »

------> Chez moi, on a tout à fait le droit d’être impoli. Sinon autant rétablir le délit de blasphème. Car qu’est-ce qu’un blasphème si ce n’est une impolitesse envers ce que d’autres révèrent comme sacré ? Je ne dis pas que c’est bien mais qu’on en a le droit.

« Un voile a une fonction pratique en extérieur (se protéger du vent, du soleil ou de la pluie, etc.) C’est comme un parapluie. Supposons qu’une "Secte des Parapluies" utilise cet objet déployé comme symbole de ralliement et de provocation : ce serait dans les lieux où les parapluies ouverts n’ont aucune fonction pratique que ces objets manifesteraient de manière évidente leur fonction symbolique ».

------> Mais alors pourquoi limiter l’interdiction aux espaces couvert assurant un service public et ne pas l’étendre à tous les lieux couverts comme les restaurants ou les magasins ? Votre parapluie ouvert n’ y ont pas plus de fonction pratique.

Sinon, que pensez vous de la pénalisation du signe de la quenelle ?

« Vous énoncez là une formule générale plus ou moins vraie mais qui est déconnectée du problème dont il est question (et le développement que vous en donnez après ne l’améliore pas). Ce que vous dites est acceptable en "général" mais pas moins que l’inverse : " Ces phrases réversibles ne servent à rien. Si l’on ne veut pas parler comme un rêveur, il s’agit justement de trouver la moins mauvaise des solutions possible dans la réalité ».

------> Mais c’est précisément là-dessus que nous sommes en désaccord, sur la moins mauvaise solution possible à trouver dans la réalité. Celle qui consiste à restreindre les libertés individuelles n’est pas la moins mauvaise des solutions de ma perspective. Et la formule générale selon laquelle ces restrictions permettraient d’éviter un effritement du capital social est celle que je juge déconnecté de la réalité. Il n’y a pas d’un côté une personne qui utilise des phrases réversibles qui ne servent à rien et une autre qui chercherait la moins mauvaise solution possible, il y’a deux individus qui sont en total désaccord.

« Si on pense qu’un laxisme devant les provocations islamistes va éviter l’effritement du capital social, c’est qu’on rêve les yeux grands ouverts." C’est vrai aussi, non ? »

------> Et je pense que nos lois telles qu’elles existent déjà suffisent amplement face à ce que vous interprétez comme des « provocations islamistes », donc je ne les qualifierai pas de laxistes. 

« Mais vous n’avez pas l’impression que ça fait des dizaines d’années que ce sont les minorités qui font chier tout le monde en France, en voulant imposer leurs problématiques minoritaires à l’ensemble de la population (qui a aussi ses problèmes, mais que la classe médiatico-politique traite par le mépris et la répression sanglante) ? »

------> Non. Qui est cette majorité qui est réprimée de façon sanglante ? Car j’imagine que vous savez que les GJ ne sont pas majoritaires, donc je ne vois pas à quoi vous faites allusion.


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