REMY Ronald REMY Ronald 21 septembre 2019 18:30

Chers internautes, bonjour.

Découvrant cette nouvelle polémique entre "frexiteurs" (il y en a eu bien d’autres auparavant, y compris entre l’UPR et le parti de Florian Philippot), permettez à l’un des rares "européïstes" de ce site d’attirer l’attention sur le résultat quasi révolutionnaire des dernières élections européennes :

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L’ensemble des listes "brexiteuses" ont été laminées (voire écrabouillées).

Pourtant, les militants "patriotes" (NB/ J’en suis un aussi malgré mon indécrotable européïsme) sont honnêtes, francs, droits et dévoués (j’en ai croisé beaucoup lors de nos distributions de tracts"En Marge" dans la rue, dans les marchés et même... dans notre humble local face au métro Parmentier). Toujours des débats ouverts, longs et agréables (en tous cas pour moi). Cela mérite d’être souligné.

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Monsieur Asselineau s’exprime avec talent, dans un français parfait avec des arguments toujours patiemment détaillés.

J’ai moi-même, à deux reprises, fait l’éloge de la qualité des arguments de Monsieur Asselineau quant à la situation déplorable de l’Europe tirée à hue et à dia par les intérêts divergents des 28 états membres

(NB / Les anglais n’arrivent pas à quitter l’union depuis 3 ans, notamment à cause de l’opposition radicale des irlandais et des écossais menaçant de faire éclater la Grande Bretagne).

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Alors, après ce long préambule, la question se pose, pourquoi 96% des citoyens français ont rejeté le "frexit". Pourquoi ce magistral échec répétitif ?

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J’ai la réponse. Elle nécessite autant de lignes que cet indispensable préambule. Cette réponse a déjà été développé, y compris sur Agoravox (« Pour une Europe redynamisée à géométrie variable »

) dans le cadre de notre long combat militant trans-partis.

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Mais pour faire bref et court

(ce qui est hélas rare chez moi),

je rappelle que le Rassemblement National a surpris les commentateurs en rejetant sa ligne traditionnellement "frexit" pour rejoindre notre propre ligne "Europe des Nations, à la carte". Emmanuel Macron a fait de même en rejetant la ligne fédéraliste utopiste (voire nuisible) initiale d’Europe Fédérale unitaire de Nathalie Loiseau & co pour également s’aligner en fin de campagne européenne sur "l’Europe des Nations à géométrie variable".

Une double révolution dans les deux plus grands partis politiques de France, non commentée par les médias. Mais majoritairement soutenue par les électeurs français (à notre grande satisfaction, nous les "Bouledogues de la République").

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L’honnêteté intellectuelle m’a fait écrire sur Agoravox et me fait redire ici que la racine de ce succès idéologique, en creusant, appartenait en fait à François Asselineau ! :

C’est son excellent argumentaire bien construit sur l’impossibilité de gérer correctement à 28 (bientôt à 32 sans la Turquie) qui nous a permis de travailler et d’échafauder une réponse tout autant charpentée permettant de contourner cette évidente difficulté.

(évidence que refusaient de reconnaitre Loiseau & co au sein de la République En Marche, les centristes (UDI, Modem, etc.), les Verts, le PS, etc.

Nous avons eu la preuve éclatante que le vrai débat républicain (parfois un peu long) peut être enrichissant et constructif.

Cordiales et patriotiques salutations.


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