sls0 sls0 13 mai 2019 18:15

@maQiavel
C’est vrai que si je serai au pouvoir je ferai tout pour discréditer Branco et Boulo.
Ils ont un message pour défendre la base mais emploient le verbe élite.
Les Apathie ou Cohen sont à la ramasse devant eux, certains médias moins " relais du pouvoir" les invitent, il ont une visibilité.
Parfois en une phrase ils démolissent des décennies de formatage.
Couplé au fait GJ qui sort les français de leur torpeur, ça peut faire trembler le système.
Ils ont un discours puissant appuyé sur la puissance populaire des GJ. Comme conjoncture des astres, pas fameux pour le pouvoir.
Comme anarchiste vieillissant j’apprécie le coté horizontal des gilets jaunes, mais en regardant l’histoire, sans tête ça vit pas longtemps.
La méthode par le passé pour tuer l’anarchie a été de l’intégrer ou la détourner des moyens de pression et de tuer les meneurs. 
Oui le discours des gilets jaunes est anarchique, du moment qu’il est dans l’égalité un discours est anarchique.
Le pouvoir et les nantis ont la haine de l’anarchie, elle leur est mortelle.
En Espagne, la victoire c’est grâce aux anarchistes, le pouvoir représenté par les républicains et les communistes en ont massacré plus que les franquistes.
Idem en Russie les bolchéviques l’auraient eu dans l’os sans les anarchistes cosaques. Quand ils ont eu le pouvoir ils ont tué tout l’encadrement cosaques.
Pour les cosaques leur chef charismatique était Makhno, pour les espagnols c’est Durruti.
Un mouvement anarchiste disparait toujours par manque de cohésion et d’organisation. Ceux qui se sont un peu inscrit dans la durée avait leur représentant.
En Chine et en Manchourie il y a eu plein de mouvements anarchistes, soit ils ont été massacré par les japonais, soit il ont été phagocité par les communistes.
L’anarchie étant mortelle pour les nantis, on comprend qu’elle ait mauvaise presse. Quand on s’intéresse un peu à son histoire on s’aperçoit que c’est la quintessence d’une politique égalitaire.
On s’étonne de la violence de la réaction du pouvoir, ils doivent étouffer le mouvement sinon ils disparaissent.
Avant on faisait rapidement parler les armes, la dernière fois c’était la commune, avant il y a eu 1848.
On a délégué à la guerre 14-18, le nettoyage des classes qui risquaient de l’ouvrir.
Il y a eu un grand boum économique qui a donné plus de miettes aux pauvres, encore moins égalitaire mais une paix sociale.
Depuis les années 80 c’est le retour au pillage des pauvres, maintenant ça devient visible, retour des anarchistes ou GJ.
Avant il y avait l’église qui pouvait tempérer, plus grand monde dans les églises pour écouter le discours.


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