alexz 27 décembre 2018 21:30

@sls0
Ce n’est pas de la préhistoire c’est encore majoritairement employé au niveau des explosifs.
Tout dépend l’application que l’on souhaite.
C’est un peu la différence qu’il y a entre l’avion et le paquebot pour traverser l’Altlantique. Aujourd’hui on fait ça plus souvent en avion. Dans le cas du 911, si tu me demande comment j’imagine qu’il aient pu s’y prendre s’il s’était agit d’une démolition contrôlée, je te répondrais ceci :

1° fabrication d’explosifs sur mesure : des milliers de boites intégrant l’explosif, le détonateur, le dispositif de déclenchement piloté par microcontrôleur, capable de communiquer en RF, batterie avec une autonomie raisonnable (le boîtier reste en veille jusqu’au jour J, il n’y a aucun défi technologique là).
2° le placement de ces boîtiers sur place. Des boîtiers d’apparence tout à fait anodine. La mise en place à pu se faire au prétexte de la maintenance de tel ou tel équipement : ascenseur, réseau informatique, etc.
On peut imaginer qu’ils puissent être placés dans les faux plafonds. Rapides et discret.
3° Chaque boîtier est "programmé en usine". Il va péter normalement le jour J. Il intègre une horloge de qualité permettant la précision nécessaire quand à la chronologie de l’explosion. Il peut aussi écouter par RF des instructions : annulation, reprogrammation, tout est envisageable.
La séquence d’explosion à été étudiée dans un bureau d’étude, on a fait des simulations. On s’est préparés longtemps à l’avance.

On sait faire des boîtiers qui résistent raisonnablement aux conditions qui étaient celles de l’immeuble les instants avant son effondrement. Les boites noires des avions par exemple. Pour les détonateurs, il y e a de toutes sortes. On fait des missiles capables de percer 50cm ou plus de béton armé.

Enfin, quand tu dis que ces dispositifs auraient du résister à un feu de xxx°C. Je ne suis pas expert du 911, mais j’ai encore en tête les images des tours avant explosion, et le feu ne les avait pas ravagés du 1er au dernier étage. On va dire, à la louche, que 3 étages étaient touchés. Sur des centaines. Ça n’est pas suffisant pour rendre inopérant ce type de dispositif.

Je ne prétends pas que c’est ce qu’il s’est passé. Je montre juste, rapidement, que c’est du domaine du possible. La technologie existe.


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