"Nous sommes la paix" mais depuis un moment c’est la guerre avec Mélenchon. 

La FI n’a aucun intérêt à un rapprochement avec l’UPR. Ils lorgnent davantage sur l’électorat PS, NPA, etc. Il y a qq pourcentages à gratter de ce côté. Il n’y a rien à récupérer côté UPR. Pour ce qui est de la strat électorale c’est d’une simplicité confondante mais FA n’a toujours pas pigé. Les gauchistes le prendront toujours pour un sale droitard complotiste... le gauchiste n’évolue que très rarement et est très peu sensible aux arguments rationnels. 

Sur le fond su discours on peut dire que les deux sont fondés mais l’un est de bon sens mais pas très pragmatique, l’autre est très bien ficelé sur le plan juridico-administrativo-constitutionnel mais totalement déconnecté des réalités, des forces en présence, de l’état d’esprit des Français ainsi que de leur niveau de conscience politique.

Les Français sont de moins en moins politisés et même si les explications de FA sont parfaitement recevables, il incarnera toujours cette haute fonction publique déconnectée du réel. Du reste cette vidéo montre à quel point il ne comprend rien au peuple. Ce n’est même pas pour le bâcher gratuitement mais quand on a vécu toute sa carrière avec un salaire de haut fonctionnaire (cela vaut également pour d’autres), qu’on a jamais ne serait-ce qu’administré une commune (et même dans un village on comprend ce qu’est le petit peuple) on ne peut pas comprendre ce que c’est de devoir consulter son compte en banque tous les jours. Bien entendu que ce mouvement "gilet jaunes" ne changera rien et que très peu de gens pensent que Macron va reculer. La plupart des gens savent qu’il est aux ordres et qu’il exécute par que "c’est leur Projjjjjjjeeeeeet !". La suffisance du prof FA crève l’écran.

Si Mélench a cette gouaillerie horripilante et si commune chez les gauchistes, FA a cette froideur cynique du haut fonctionnaire. Il évoque d’ailleurs plusieurs personnages récurrents dans les romans inachevés de Kafka. Quand on le voit derrière son burlingue on a instantanément envie de le transposer de force là où il n’a jamais mis les pieds : par exemple dans la ferme non chauffée et en plein hiver d’un paysan à 300 balles par mois, sur le quai d’un RER de banlieue sensible un samedi soir, histoire de voir comment il réagit quand il goûte au réel