Belenos Belenos 5 novembre 2018 22:56

@Qirotatif

"Ah bah non, puisque je suis complètement débile."
Rhooo ! Je posais la question, parce qu’il y a eu d’autres approches et d’autres controverses à ce sujet, qui n’impliquait pas seulement la vitesse. 

"Ce que j’ai du mal à comprendre est que cela ne t’étonne pas plus que cela. Mais soit... libre à chacun de considérer que cette démarche est acceptable et logique."

La démarche est logique concernant la question de la "chute libre" en tant que telle. Mais elle ne permet pas forcément de conclure à la thèse de la démolition contrôlée (sauf si on VEUT que ce soit ça parce qu’on a fait le choix de construire cette réalité et d’y vivre pour toujours). La détérioration par la chaleur des incendies de la structure porteuse par assouplissement des aciers est aussi logique, mais on ne peut pas non plus en conclure immédiatement que c’est la cause principale et suffisante de la chute des tours (sauf si on VEUT que ce soit ça parce qu’on a fait le choix de construire cette réalité et d’y vivre pour toujours). 

"C’est toute cette manière de présenter les choses, en tronquant, en minorant, en sur-interprétant qui conduit à finalement parler d’"effondrement magique". Oui, en effet, une fois que l’on a bien évacué ce qui n’allait pas notre sens, imaginer une DC ou autre devient alors plausible."

En effet. Mais le NIST et tous les acteurs de la VO ont eu souvent le même comportement. A partir du moment où l’esprit humain a adopté une explication, c’est cuit : il s’arrangera toujours pour faire tout rentrer dans la boîte, il minimisera l’importance de certains faits et il maximisera les détails qui confirment la boîte explicative. Les exagérations des autres boîtes lui paraîtront grossières, absurdes et ridicules. Mais celles de sa propre boîte passeront inaperçues à ses yeux (ma boîte est normale, c’est LA réalité). Cette tendance à sauter le plus vite possible sur une conclusion et ce biais de confirmation perpétuelle et incompressible sont constitutifs de l’identité humaine qui a besoin de se recomposer constamment (autopoïèse) et que l’incertitude met en mode panique (l’incertitude est perçue par notre mental comme sa propre mort). 


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