Joe Chip Joe Chip 21 octobre 2018 16:21

@Heptistika

A mon avis le côté mis en scène (donc délibéré) n’est pas une circonstance atténuante et rend les faits encore plus inacceptables. Le contexte médiatique, facebook, pas facebook, et le caractère factice de l’arme ne changent rien au caractère anormal de la situation. Selon le figaro, le lycéen aurait plaidé la "rigolade" devant le juge, totalement inconscient des faits et apparemment surpris de se retrouver-là.

Si l’administration laisse passer ça, ce seront demain des armes réelles qui entreront en classe, chaque transgression non sanctionnée en appelant une nouvelle. 

L’attitude de l’enseignante devrait aussi faire l’objet d’une enquête voire de sanction disciplinaires, car à défaut d’avoir pu réagir, elle aurait dû signaler l’incident avant que les images ne soient mises en ligne.

L’administration a aussi une part de responsabilité car si l’enseignante n’a même pas cherché à signaler les faits c’est en raison de la politique de l’autruche (achat de la paix sociale) qui est pratiquée dans les établissements, laissant le soin à chaque prof de gérer ce type de situation. Evidemment, la plupart des profs n’étant pas des bérets verts, ils choisissent la ligne de moindre résistance pour éviter les ennuis avec les élèves, l’administration et les parents.  

Quant aux parents, ils devraient justement être tenus pour responsables de tels comportements car ils sont censés avoir inculqué à leurs enfants le respect de la loi. 

Malheureusement, la dégradation de l’autorité statutaire a atteint un degré tel dans l’école qu’il va falloir en passer par une période d’autoritarisme en réprimant certains comportements, en sanctionnant lourdement certains élèves, en appliquant le principe de tolérance zéro et en mettant les parents devant leurs responsabilités.

On ne peut plus accepter aucun relativisme, aucune complaisance face à cette violence. 


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