Justin 9 août 2018 01:14

@Debrief Effectivement, les espèces sont totalement séparées génétiquement ce qui contraint très fortement leur reproduction (une bactérie donne naissance à des ... bactéries). 

Le chercheur cite l’exemple des lézards de l’île de Pod Mrcaru dont l’étude a été publié en 2008.  https://www.sciencedaily.com/releases/2008/04/080417112433.htm

La critique de sceptiques férus de génétique est qu’il peut s’agir d’une "simple" nouvelle régulation de l’expression des gènes. Ces lézards pouvaient s’adapter à un changement de régime alimentaire car ils possédaient les gènes nécessaires. L’activation de ces gènes "en sommeil" s’est faite sous la contrainte de l’environnement. Cette évolution a abouti à des modifications morphologiques impressionnantes comme le développement de la valvule cæcale (préexistante chez 1% des lézards).

L’étude génétique de ces lézards a effectivement montré qu’ils avaient conservé le même patrimoine génétique que leur ancêtres.

ça reste bien une évolution mais l’espèce est restée la même génétiquement parlant même s’il y a eu des modifications physiologiques visibles chez les lézards.

Ce qui aurait été intéressant, ça aurait été de confirmer une modification génétique et non d’une nouvelle régulation de l’expression des gènes mais c’est un travail extrêmement difficile.


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