Qirotatif Qirotatif 27 avril 2018 10:24

Quant aux histoires d’amalgame, d’essentialisme... j’en ai soupé. On ne peut produire de raisonnement sans faire des amalgames, sans faire des simplifications.


" Tant qu’il y’aura une confusion dans ton raisonnement entre le musulman qui considère que sa foi est ce qu’il y’a de plus important dans sa vie (et qui relève de la liberté de conscience) et celui qui veut imposer sa foi aux autres par la force, ce que tu dis sur cette dynamique ne pourra être pertinent."

La religion des uns et des autres ne me posent aucun pb (je suis moi-même croyant) A CONDITION qu’elle ne vienne pas m’emmerder et établir de force des pratiques qui sont antinomiques avec celles qui ont mis des siècles à être mises en place ici. La dynamique dont je parle a été mesurée dans l’étude de l’IM par exemple quand ils demandent aux interrogés s’ils souhaitent exprimer leur religion sur leur lieu de travail. Or soyons concrets : Qu’est ce que cela signifie au juste ? Rien d’autres que vouloir imposer leurs contraintes - la prière par ex., la pratique du ramadan - aux autres. En tant que responsable dans une grande entreprise française, j’ai moi-même vécu cette dynamique (qui était impensable il y a 20 ans). Libre à toi de considérer que je suis en pleine confusion mais je peux parfaitement définir cette dynamique par ces manifestations pratiques. On toujours me rétorquer "oui et alors ?", mais c’est ne pas comprendre que si cette dynamique se résumait à de simples pensées, alors nous n’en parlerions même pas. La problématique se pose justement parce que cette dynamique se manifeste, justement. Là franchement, je ne vois pas comment on peut nier cela.


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