maQiavel maQiavel 20 février 2018 14:34

@Qirotatif

Commençons par la fin : comme toi je ne partage pas les préconisations de cette étude sur l’organisation de l’islam mais sans doute pour des raisons différentes dont nous avons déjà discuté longuement : je suis pour une application stricte de la loi de 1905 et que l’Etat n’a pas à organiser des cultes, il ne devrait même pas les reconnaitre.

 Sinon tu as bien vu que le groupe des « autoritaires » de cette étude est divisé en deux sous groupes parmi lesquels les sécessionnistes (15 %) qui sont des gens qui vivent leur religion de leur coté et qui valorise la foi comme un élément « privé ». Moi ils ne me posent aucun problème. En tous cas ils ne font pas partie de ceux dont tu parlais plus haut qui pourraient dire « on sera aux affaires ».

Là ou tu as raison, c’est que la proportion du groupe des autoritaires est plus grandes chez les plus jeunes, ce qui indiquerait une tendance ( qui n’a rien de définitive ceci étant ).

Sinon, être « favorable » à l’expression de la religion au travail, ne veut pas dire que l’on souhaite que l’islam s’impose dans la société, c’est aussi une interprétation très personnelle. Ce n’est pas non plus vouloir l’imposer aux autres. On en a déjà parlé et en ce qui me concerne, c’est une question qui relève de l’entreprise elle-même et de sa direction. L’entreprise est libre d’accepter ou de refuser que des salles de prières soient aménagées. Si la direction est d’accord, je ne vois pas pourquoi l’Etat s’en mêlerait. Les voilées ne me dérangent pas non plus, chacun a le droit de mettre ce qu’il veut sur sa tête quel qu’en soient les raisons. Mais tout cela on en a déjà discuté.

Ca aussi : « ces règles finissent inlassablement par s’imposer à la masse silencieuse (que l’on nous présente comme compatible... masse qui ne représente même pas la moitié !) restante du groupe, puis à tout le monde ».

Et je t’avais répondu en gros que ces « règles » importent peu si elles sont légales. C’est leur illégalité qui pose problème, raison pour laquelle la puissance publique se doit de les réprimer comme tout acte illégal. Et si la puissance publique ne le fait pas, ce n’est pas à cause de ces règles mais de la faiblesse de nos institutions et c’est nous et surtout notre classe politicienne les premiers responsables. S’il faut agir , ce n’est pas en luttant contre ces « règles » mais en redonnant de la substance à nos institutions. 


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