ffi 4 août 2017 21:34

@guepe
Tu ne distingues pas les paradigmes et le réel. On peut modéliser l’eau soit comme un fluide continu, soit comme composé de milliards de molécules. Ce sont deux paradigmes pour une même réalité : l’eau.

Un fluide, c’est un objet conceptuel, et le paradigme de ce concept est que la matière est continue.

J’écrivis « Maintenant, pour savoir ce qu’est ce fluide, il faut déjà repartir de ce que prédit l’équation de Schrödinger : C’est le spectre de l’hydrogène. »

Vous me répondîtes : « Vous savez que ça ne veut rien dire ? Un fluide n’est pas un "spectre" »

Dites-moi donc : Dire que la relation fondamentale de la dynamique prédit l’accélération d’un objet en chute libre, est-ce dire que l’objet qui chute est une accélération ?

S’il y a une confusion entre un électron et faisceau d’électron, elle n’est pas de mon fait. Thomson, travaillant sur les rayons cathodiques, voulut y voir un agrégat d’électrons, objets corpusculaires de charge négative. Donc, la « découverte » (en fait, l’hypothèse) de l’électron, par Thomson, ne s’est pas fondée sur l’observation d’un seul électron, mais sur l’observation de faisceaux. D’autres voyaient ces faisceaux comme du fluide. Suivez ce lien pour une petite remise à niveau sur le sujet. Vous y lirez que Thomson pensait l’électron comme une structure stable de l’éther, milieu continu.

Pour le reste : que Neni ! Les probabilités ne furent pas introduites pour ceci ou cela... La fonction d’onde, grandeur continue, a été interprétée comme une loi de probabilité (Ecole de Copenhague). La fonction d’onde préexistait, d’où le nom qu’on a donné à cette fonction. Sinon, on l’aurait nommée fonction de probabilité.


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