@cassia

A noter qu’Asselineau a déclaré récemment dans les médias n’être ni gaulliste ni souverainiste, CQFD. Ce type se définit exclusivement en fonction de ce qu’il prétend ne pas être pour ne pas froisser ses chers médias, comme s’il ne pouvait pas porter d’autre contradiction que sur l’Europe. Pas frontiste, pas extrémiste, pas gaulliste, pas souverainiste...

En fait il faut le prendre au mot : il n’est pas gaulliste. J’ai d’ailleurs démontré dans un post, citation de De Gaulle à l’appui, qu’il ne l’était pas, ni sur le plan économique, ni sur le plan géopolitique (De Gaulle n’a jamais donné dans le tiers-mondisme ou l’anti-américanisme doctrinaire, et se foutait de l’ONU qu’il qualifiait de "machin" ...). Je n’ai eu évidemment aucune réponse de la horde d’Asseliniens permanents ou de passage qui se sont accaparés ce forum.   

En fait Asselineau est un technocrate chiraquien, c’est à dire un pseudo-gaulliste qui cultive le même goût pour les institutions internationales et les abstractions juridiques du "droit international" - expression qu’il met à toutes les sauces - qui a une conception paternaliste et lénifiante du rôle du chef de l’Etat, loin de l’autorité tutélaire et du style olympien développé par De Gaulle, qui réduit la "troisième voie" gaulliste à un discours consensuel sur l’immigration et à un humanisme un peu niais.

Le gaullisme, au contraire, c’est l’intransigeance, la volonté, la mobilisation...