Arnaulde Schwarzandgueguerre L’Equatorien 15 novembre 2016 23:22

@Éric Guéguen
Je n’ai pas tout lu, désolé. Plus de temps ni d’envie.

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Je suis la contrainte temporelle et la lassitude d’Eric

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Chose rare, et j’ai pourtant discuté avec beaucoup de gens, et parfois de sacrés emmanchés avec lesquels j’ai fait preuve de beaucoup (trop) de patience.

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Je suis la générosité sans borne et sans égale d’Eric

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C’est impossible car ce Monsieur commence par vous prendre de haut et il est difficile de débattre avec quelqu’un qui ne cherche qu’à démontrer que vous n’êtes qu’une sous-merde illégitime étrangère à son génie stratosphérique (tout le monde ici en conviendra je pense).

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Je suis la complainte victimaire et la jalousie compétitive d’Eric

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Il continuera néanmoins d’écouter chacune de mes vidéos, c’est garanti et je me contenterai de ça.

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Je suis la satisfaction ironique, suffisante et modeste d’Eric

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Ça fait belle lurette que le débat n’est plus possible sur ce site et qu’il n’y a plus que des invectives.

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Je suis la désillusion désenchantée et dépressive d’Eric

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Et la manière dont vous m’avez abordé en témoigne. Il suffisait de trois lignes pour dire pourquoi mon propos vous semblait vain, ou même de passer votre chemin.

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Je suis l’égo blessé et l’espérance meurtrie d’Eric.

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Vous avez pondu un roman pour me dire que depuis toujours je me la joue et ne comprends rien à rien.

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Je suis l’exagération et la lucidité négatives d’Eric

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Je ne vais pas me formaliser, j’ai l’habitude ici

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Je suis le Caliméro d’Eric... Wanna free hugs ?

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Comme toujours. Tout ce que vous dites n’est que de la farce et on a toujours tort de ne pas le prendre ainsi, pas vrai ?

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Je suis la certitude hâtive et l’indigestion des dindons culpabilisante d’Eric

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À présent j’ai d’autres priorités. En des lieux où les échanges sont possibles et... accrochez-vous bien... constructifs.

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Je suis l’ambition démesurée et le jugement méprisant d’Eric

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Peut-être parce que je ne suis pas du niveau pour poster sur Agoravox. Sûrement même, tellement il y a de génies cachés derrière des pseudos devenus piliers de bar.

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Je suis le constat philosophique et la soif de rigolade d’Eric

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C’était un échange entre Eric "Tyler" Durdenn et l’Equatorien

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Cher Eric, sans vouloir paraître pédant et cynique, je voudrais vous poser une question ou deux, voire trois : Comment conciliez vous votre rapport au matérialisme et votre désir de vous ranger parmi les philosophes que vous avez lus et que vous jalousez d’égaler ? Juste sous le regard conjugué du Schtroumpf à lunettes et du Grand Schtroumpf, un message subliminal trahissant vos aspirations profondes ? Etre une synthèse entre les deux ? D’où la barbe poivre et sel naissante ? Les lunettes en attente de la première cataracte en embuscade ?

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Socrate, tout le monde connaît, surtout à st Tropez, il était cuit du matin au soir...

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Savez vous que j’ai rencontré les plus grands et beaux philosophes, pas dans des livres, pas dans des documentaires, pas dans des vidéos, grands et beaux philosophes à mes yeux, car démunis, dépouillés, spoliés, déclassés, meurtris, blessés par la vie, et être piliers de bar était devenu, leur raison de survivre, leur raison de tromper la mort, leur raison de s’accrocher à la vie, non, le concept de l’âme n’est pas forcément un sentiment religieux, il peut être influencé, certes, par notre éducation religieuse, par l’influence trop grande des religions dans le monde, des religions qui sont devenus instruments politiques, qui n’ont plus rien à voir avec la spiritualité, très proches du concepts d’abrutissement de masse par Hollywood et les tv’s, le concept de l’âme part avant tout de l’instinct, de ce sentiment enfoui, oublié, nié, par tant de mensonges, que l’individu fait partie d’un tout, et que ce tout fait partie de nous, c’est la clé de la philosophie, que de considérer le tout, l’infiniment grand comme l’infiniment petit, mais surtout se débarrasser de ses habitudes bourgeoises, car ce qui peut arriver de pire à un philosophe, c’est de s’embourgeoiser, (Rocky Balboa, autre philosophe), généralement, ce n’est pas voulu au départ, d’être dépouillé des habitudes bourgeoises pour quelqu’un de la classe moyenne, par exemple, mais suite à une tragédie personnelle, souvent, qui ramène l’élève croyant avoir fait ses classes à la case départ, à l’école de la vie, école qui apprend bien plus que les livres ne pourront jamais le faire ou la connaissance acquise par procuration dans les écoles officielles et reconnues, les habitudes bourgeoises sont mêmes devenues une finalité, un but en soi, pour un très grand nombre, qui va du migrant au prolétaire, en passant par ceux qui sont dépendants de l’appartenance biologique à un groupe, pour ceux qui veulent exister au travers du regard des autres, pour éviter de se regarder soi même dans son miroir avant de se perdre dans celui des peuples, en se donnant une illusion d’existence, mais toujours convenable au regard d’autrui, celui qui ne veut pas rester anonyme, celui qui veut qu’on le voie, qu’on le regarde, qu’on le considère, et pourquoi pas, qu’on l’admire, tel un Narcisse moyen.

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Les plus grands philosophes qu’il m’aie été donné de connaître, étaient des anonymes, des marginaux, des laissés pour compte, des exclus, qui ne reviendront plus, dans la "société" dite "normale" avec un numéro de sécu, un compte en banque, une carte d’identité, un nom et prénom respectables tant que l’on reste économiquement viables, ils sont anonymes, pour toujours, ce sont des pseudos joviaux sur internet, mais aussi sur la grande toile du très deep web qu’est la misère ignorée des gens prétendument cultivés et respectables, ils souffrent quotidiennement, mais ils ont parfois un bagage intellectuel qui dépasse l’entendement, une douceur dans la voix, un humour, un phrasé, une dynamique, une humanité préservée que l’on ne retrouve plus chez les robots qui suent toute la journée pour des miettes oligarchiques afin d’avoir la sensation d’exister, d’être dans le paraître, ils sont les âmes silencieuses du peuple, celui qui pue, qui rote, qui pète, qui révulse le regard des raffinés, mais qui réfléchit, qui pense, qui philosophe avec son coeur, son instinct, son bon sens, son expérience, son innocence, son silence, son amour de la vie, car ils refusent de mourir, coûte que coûte et ne se suicident pas pour avoir été harcelés sur internet, ni pour un ongle cassé, ils vivent chaque jour comme si c’était le dernier, l’hiver comme si c’était leur tombeau, au jour le jour, sans plan cosmique tiré sur la comète de Halley, ils vivent et apprennent, transmettent et meurent, incognitos, ils ne demandaient pas mieux, ainsi jamais l’Histoire ne retiendra leurs noms, jamais personne ne saura qu’ils ont vécu, qu’ils avaient tant de choses à donner, tant de découvertes humaines à partager, ils valent mieux que tous ceux qui brillent dans la fausse lumière des spotlights, pourtant, ils ont été les héros de l’ombre de bien des tragédies, mais aussi de bien des actes de bravoure, de cette gloire ordinaire qui font les grands contes et romans, quand il s’agit de beautiful people, mais qui perdent de leur intérêt, de leur glamour, quand ce sont des piliers de bar qui écrivent ces faits divers ignorés des "philosophes" autorisés qui ont jalonné l’Histoire depuis Platon et consorts. Charles Bukowski pouvait être l’un d’eux.

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Mais ne désespérez pas, chacun à son utilité, de Wagner à Justin Bieber, chacun à sa pierre à apporter à la musique, tout comme Nabilla et Montesquieu, qui ont apporté leur rime à la littérature, tout un chacun peut devenir le marche pied d’un autre, tout dépend de la qualité que l’on ambitionne d’atteindre, d’égaler ou de dépasser, le beau est dans celui qui regarde, les goûts et les couleurs... Nous avons tant apprendre, les uns des autres...

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Mettriez vous en compétition les philosophies orientales et occidentales ? Ou les considérez vous comme complémentaires Eric ?

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Je vais finir là dessus :

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Essayons de penser comme des adultes, de vivre comme des djeunz, de conseiller comme des anciens et de rêver comme des gamins. C’est un bon concept philosophique synthétisant à peu près tous les bons moments des différentes périodes de la vie d’un humain qui se veut complet non ?

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Alors passons à l’exercice pratique, je viendrais distribuer les bons et les mauvais points dans 4000 ans.


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