joeblow 23 avril 2016 19:10

@joeblow
(suite et fin)

Ces problèmes ne se limitent pas au scénario de l’avion que ne se crashe pas là où c’est prévu. Dans le cas ou les avions réussiraient à se crasher comme prévu dans les tours, il reste encore possible – même si peu probable – qu’il y ait des survivants. Admettons tout de même que tout le monde soit tué, de vrais crashs avec de vrais passagers laisse derrière de vrais cadavres. Ils ne se vaporisent pas comme dans le dessin animé du 11 septembre. Vous devez vous soucier des centaines de corps susceptibles d’être retrouvés. Si ils avaient été tués avec du gaz avant le crash, vous vous trouvez devant le même cauchemar de dissimulation des indices judiciaires, comme pour le scénario dans lequel les avions ratent leur cible.

Et si vous évitez ce problème en comptant sur le fait que tout le monde a été tué dans le crash, vous êtes devant le risque horrible d’avoir des douzaines de survivants à devoir faire taire – peu probable si l’avion a frappé correctement sa cible – mais vous n’en êtes pas absolument sûr.

En plus, de vrais avions laissent derrière de vrais épaves – pas comme dans le dessin animé du 11 septembre – ce qui veut dire que de vrais boites noires seront trouvées et d’autres pièces encore qu’il faudra dissimuler, mettant en cause des officiels innocents sur lesquels il faudra faire pression. Naturellement, on peut imposer d’énormes pressions, mais le problème est la quantité de fuites qui se produiront avant que la pression médiatique ne produise son effet. Tout ceci est nettement pire que ce qu’un petit nombre de témoins pourraient raconter pendant les 18 minutes qui séparent les deux frappes, et ce qu’une chercheuse marginalisée peut poster sur son site web en espérant que les gens s’en apercevront.

Comme vous pouvez voir, le scénario d’utiliser de vrais avions crée un cauchemar logistique comparé au problèmes minimes créés par le peu de témoins de l’engin réel, et par les conspirationistes cinglés qui analysent les vidéos – facilement éliminés par les médias complaisants.

Quand on commet un crime, l’idée est ne ne laisser derrière soi aussi peu de désordre que possible, parce que le moindre élément de désordre est un indice potentiel. Même dans le cas d’un crash réussi, un avion réel, en répandant partout des débris et des corps, crée une quantité énorme d’éléments désordonnés à camoufler, en comparaison du problème relativement net provoqué par le peu de témoins et les quelques conspirationistes cinglés qui essayent de dire aux gens ce qui est montré dans les vidéos.

Amoureux de l’avion (planehugger), merci Nico

Les problèmes avec le scénario du vrais avion sont énormes et se cumulent avec la possibilité d’un crash raté, dont la probabilité augmente significativement en cas d’utilisation d’un gros avion de transport à réaction qui n’est pas spécialement conçu pour cette tâche, contrairement aux armement de précision qui sont bien plus fiables. Dans la situation improbable d’un missile qui raterait sa cible, il y aurait beaucoup moins de désordre qui laisserait des éléments de preuve, et un option de type "plan B" est plus facile à choisir, comme l’histoire des terroristes qui ont volé des missiles pour les tirer sur New-York.

Cette explication devrait, espérons le, mettre fin une fois pour toutes à ce roman de science-fiction d’amour des avions [plane hugging fantasy] – mais cependant, les temps que nous vivons sont vraiment extrêmement idiots.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe