herve_hum 6 février 2016 10:27

@wendigo

lisez votre réponse à mon commentaire et ensuite, relisez mon commentaire, vous verrez que vous dites exactement le contraire de ce que j’écris.

Vous êtes l’archétype de l’humain contemporain, inversant le sens de la relation de causalité entre le contenant et le contenu ou entre la création et le crée.

Que l’on croit ou non en Dieu n’importe pas, ce qu’on ne peut que constater, sauf à faire dans le déni de réalité, c’est que l’humain est crée par le processus de création de l’Univers, nous sommes donc la conséquence de cette création et non la cause.

En tant qu’être doué de conscience (je fais une grosse entorse au principe, mais c’est pour rester compréhensible) nous pouvons penser être le but de cette création, mais en aucun cas en être l’origine causale, seulement donc la finalité causale.

La différence est de forme duale, binaire, donc, en opposition de phase. C’est à dire, que si nous ne sommes pas à l’origine du processus de création (on peut y voir Dieu, peu importe) alors, c’est que le temps, l’espace, la matière (espace-temps) la conscience (résonance de l’espace-temps créant la matière) ne dépendent pas de nous, mais nous d’eux.

Bref, désolé de vous le dire, mais peu importe que l’humain réfléchisse l’Univers, celui ci existait avant, pendant et après. De plus, celui ci existe sans besoin de la présence de la pensée humaine. La seule chose que nous pouvons penser pour relever notre égo en tant qu’humain, c’est de considérer que l’Univers tend à nous créer et donc, comme Zardo avec son chien, trouve que la vie est mieux avec de la compagnie, plutôt que seul.

Et peut être même de penser qu’il vaut mieux être mal accompagné, que pas accompagné du tout. Sauf si l’Univers se met à penser que finalement, il vaut mieux vivre seul que trop mal accompagné. Evidemment, je caricature !

L’arrogance suprême de l’humain est de croire pouvoir s’affranchir et dépasser le principe de relation de causalité, alors que ce principe domine tout l’Univers. Mais après tout, on s’amuse aussi de son chien qui montre de la personnalité, enfin, tant qu’il ne mord pas !

Bref, vous n’êtes, potentiellement le maître, que de votre propre espace-temps ou des êtres que vous dominez, mais pas de ce qui vous domine pour être la condition de votre propre existence. L’humain est tel le chien de Zardo qui penserait que c’est lui qui commande Zardo en toute circonstance, même quand Zardo l’enferme ou l’attache (nous sommes mortels et très fragile, pour ne pas dire totalement vulnérable, vis à vis de notre environnement cosmologique) Absurde, et pourtant, c’est votre raisonnement vis à vis de l’Univers !

Pour s’en sortir indemne, il faut faire une petite opération sur sa psyché pour se désintoxiquer. Le problème, c’est que si certains se désintoxiquent, voyant les dégats causés par la drogue, d’autres au contraire, augmentent la dose pour maintenir l’effet psychotrope. Alors arrive un moment et nous y arrivons, où soit le drogué tue la personne saine, soit cette dernière réussit à forcer le drogué à se désintoxiquer.

Cette petite opération, consiste à réaliser que le fait de réfléchir l’Univers par sa conscience est la preuve, in vivo, que c’est seulement une conscience qui nous le permet, car, on ne peut réfléchir qu’une image de la réalité, donc, notre conscience réfléchir l’image de la réalité consciente.

Ce n’est pas contre intuitif, c’est contre égocentrique, donc, passer de la pensée géocentrique à la pensée héliocentrique.

Sauf qu’à ce moment là, vous ne pouvez faire autrement que d’agir en conscience vis à vis de la création, de la conscience créatrice.... Et là, on ouvre une boite de pandore. Mais rassurez vous, je ne vais pas l’ouvrir devant vous, ici même !


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe