Mao-Tsé-Toung Mao-Tsé-Toung 18 septembre 2015 16:03

@aldous

Bonjour aldous,

Vous connaissez mon point de vue ; trêve de tchatches inutiles d’experts de café du commerce ou de philo, de AV ou de l’UPC ; ce sont les STATES qui commandent,

jusqu’à preuve du contraire ; donc il faut faire le point sur les DEUX affaires décisives :

assassinat JFK

le 11/9 ;

sinon on se masturbe ! Ok ?

Vous nous parlez ici de l’Aipac ; je veux bien admettre que c’est une piste à vérifier ; aussi tout le monde ne connaissant pas Aipac, le lobby pro-israélien des États-Unis, il faut commencer par en donner une version "objective" !

Voila ce que l’on trouve sur le WEB, sans trop chercher :

(EXTRAIT)

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L’Aipac, le lobby pro-israélien des États-Unis

 Home ACTUALITE International
 Par Laure Mandeville, correspondante à Washington Mis à jour le 16/04/2010 à 17:09 Publié le 18/05/2009 à 10:37

Le président israélien, Shimon Pérès, a prononcé un discours lors de la soirée d’ouverture de la conférence annuelle de l’Aipac, à Washington, le lundi 4 mai 2009.

Fort de 100 000 membre, il a pour but de veiller à maintenir intacte l’alliance stratégique qui lie, depuis 1948, l’État hébreu aux États-Unis.
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(Article publié dans Le Figaro du 18 mai 2009)

Il est 19 heures ce lundi 4 mai, et une soirée exceptionnelle commence à Washington. Dans l’immense salle bleu nuit du centre de conférences de la capitale américaine, sont réunis près de 6 500 convives de marque en

tenue de soirée, venus de tous les coins du pays et du monde. Des lumières laser glissent sur les visages, donnant à l’événement une atmosphère festive de gala. Des dizaines de serveurs vont et viennent entre les tables,

déposant des assiettes où trônent des volailles farcies. « C’est le plus grand dîner casher du monde », sourit Caroline Chetrit, une Juive espagnole de Madrid qui a constitué une veille de l’antisémitisme en Espagne et vient

chaque année depuis cinq ans. « On se croirait à Hollywood », ajoute Ofer Bronstein, conseiller du premier ministre Zapatero pour les relations avec Israël, en observant avec amusement la mer de convives qui s’étale à

perte de vue.

Pourtant, cette soirée qui se tient à grands frais à Washington n’a rien à voir avec le show-biz. La puissance invitante n’est autre que l’Aipac (American Israel Public Affairs Committee), un lobby pro-israélien américain dont

le but est de veiller à maintenir intacte l’alliance stratégique qui lie, depuis 1948, l’État hébreu aux États-Unis. Ce comité tient sa conférence annuelle durant trois jours intenses de tables rondes animées par des experts et

des personnalités politiques de haut niveau. Le président israélien, Shimon Pérès a ouvert les travaux. Le vice-président Joe Biden les a clôturés. « Il s’agit du plus important rassemblement de l’année pour la communauté

pro-israélienne, note le président de l’Aipac, David Victor. Alors que le Moyen-Orient traverse une période de défis et d’opportunités sans précédent, c’est le moment de venir à Washington et de rejoindre tous les autres

Américains qui partagent notre passion pour la relation israélo-américaine, pour faire en sorte que nos voix soient entendues au Congrès. »
100 000 membres

L’Aipac naît en 1951, trois ans après la naissance d’Israël, surgi des cendres de l’effroyable génocide juif. Les Juifs d’Amérique, dont beaucoup sont des survivants de la Shoah, en viennent à penser que si Israël avait

existé, l’Holocauste n’aurait pu avoir lieu. Garantir la survie du nouvel État, en travaillant au renforcement de la relation États-Unis-Israël, devient alors la priorité des priorités d’une large partie de la communauté juive

américaine. Cet objectif n’est remis en question par personne au sein de l’establishment politique américain, qui voit dans la défense d’Israël une priorité de sa diplomatie. L’Aipac, qui ne finance aucune campagne

électorale, se concentrant sur ses objectifs d’éducation et d’influence, ratisse large, comptant dans ses rangs de nombreux membres non juifs. Elle n’est nullement une organisation occulte, mais un lobby qui a pignon sur

rue, agissant en toute transparence conformément au système en vigueur aux États-Unis. Contrairement à ce qui prévaut en France, où les lobbies sont associés à une théorie du complot, ils sont, là-bas, institutionnalisés

et officiels, partie intégrante du processus démocratique.

Mais l’Aipac, qui réunit 100 000 membres, n’en reste pas moins exceptionnel par sa capacité de ralliement, qui le situe, selon les experts, au côté du lobby des retraités ou du lobby des armes (National Rifle Association).

« C’est l’organisation de lobbying la plus influente en matière de politique étrangère », affirme son site Internet, qui dit employer 165 personnes à plein-temps à travers la plupart des États américains et disposer d’un budget

de 45 millions de dollars. Outre ses solides soutiens politiques, l’Aipac mobilise des fonds importants. Beaucoup de personnalités font des dons pouvant aller jusqu’à des centaines de milliers de dollars. Les invités

arborent sans complexes des badges sur lesquels apparaît l’importance de leurs donations en fonction des couleurs inscrites. Plus on affiche de couleurs, plus on compte au sein de l’organisation, explique une généreuse

donatrice venue de Floride, et membre du Board.

En écho à ces préoccupations sur l’alignement jugé excessif de l’Aipac sur la droite israélienne, un lobby pro-israélien concurrent, J Street, destiné à mobiliser la rue juive libérale en faveur d’une approche plus équilibrée

du conflit, s’est mis en orbite au Congrès depuis l’année dernière. Cette nouvelle organisation serait encouragée en sous-main par l’équipe Obama, qui cherche des appuis pour affiner son changement de cap de politique

étrangère. « L’Aipac a l’oreille de l’establishment politique, dit un responsable de J Street en privé. Mais de nombreux juifs ne sont pas d’accord avec le Likoud. C’est à eux que nous nous adressons. N’oublions pas que la

communauté juive a voté à plus 78 % pour Obama. Elle ne soutient plus une politique qui échoue depuis si longtemps. »

Peu convaincu, l’Israélien Avi Beker, professeur à l’université de Georgetown, explique que « la communauté juive américaine est un monde complexe », mais qu’une « solide » majorité d’Américains adhère à la vision de

l’Aipac et son scepticisme sur les perspectives actuelles d’un État palestinien. « Vu la menace iranienne et le comportement du Hamas, ce n’est pas près de changer », conclut-il.

(*) John Mearsheimer et Stephen Walt, « Le Lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine », La Découverte 2007.

 » Obama veut imposer à Israël un Etat palestinien

ici texte complet :

http://www.lefigaro.fr/international/2009/05/18/01003-20090518ARTFIG00334-l-aipac-le-lobby-pro-israelien-des-etats-unis-.php

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CQFD


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