De plus, la réelle fraternité est autre chose qu’une relation amicale limitée dans le temps et qui s’opère sous les feux médiatiques, c’est au contraire quelque chose qui s’accomplit sur la longue durée et dans la discrétion.

Quant à l’intimité idéologique entre sport et fascisme, il y a deux façons d’en rendre compte de manière un peu sérieuse et méthodique nous sortant de la discussion de café du commerce. 

1. D’abord on considérant l’histoire du sport dans l’Italie fasciste. Voir par exemple cet article (publié sur une site consacré au sport) : 

 

2. Ensuite et plus fondamentalement, il faut considérer les valeurs sportives telles qu’elles sont effectivement mondialement célébrées. Pas dans les discours mielleux des politicards mais dans l’esthétique de leurs formes spectaculaires, par exemple à travers la publicité qui a beaucoup d’influence sur la jeunesse et conditionne la transmission des valeurs dans le plâtre frais des consciences. Il n’est alors pas difficile de les comparer au tableau des valeurs fascistes (plus exactement du parti fasciste italien conduit par Mussolini dans les années 1930) pour voir si l’on trouve des correspondances. Que chacun fasse ce travail et en tire lui-même la conclusion qui s’impose.