ffi 15 mai 2015 13:52

@Éric Guéguen
Oui erQar, mais il nous faut aussi prendre en considération les gens qui ne croient même pas être dotés d’une âme ! Ceux-là doivent tout de même se plier à une sorte de liturgie commune, comme nécessité anthropologique en quelque sorte, sans que n’intervienne aucune "spiritualité".

 

Mais ce serait alors faire du régime politique une sorte de théocratie, mais qui s’adore lui-même. C’est le roi qui se prend pour Dieu, qui veut être honoré comme un Dieu... Pourquoi le régime politique m’imposerait-il ce genre de pratique religieuse ? La république est-elle un Dieu ? De fait, pour certains, la république est comme une idole, dont il se sentent comme les théologiens. Mais du coup, ce n’est plus vraiment une république, car ils en font leur chose privée, puisqu’ils l’ont défini à priori en privé.

 

Que dire, ceux qui ne croient pas en l’âme, leur route s’arrête à leur mort, donc leur but est la mort, éventuellement transmettre un héritage à leur progéniture. Les autres, c’est pareil, sauf que leur but franchit l’au-delà de la mort, vers Dieu. 

 

Donc la croyance en l’âme et en Dieu ne retranche rien. Elle ne fait qu’ajouter. Que ceux qui ne croient qu’en la matière se contente de la matière. Que ce qui croient en plus que la matière, en obtiennent plus.

 

C’est à ceux qui ne croient pas en l’âme de faire en sorte d’avoir leur propre liturgie pour honorer le pays, sans l’imposer aux autres. Le catholicisme a déjà la sienne.


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