ffi 15 mai 2015 01:52

@medialter
Comment peux-tu avoir peur d’une prétention que j’aurais au sujet d’une chose que je n’ai nulle part définie ? Le Bien commun, c’est justement une chose à définir politiquement, le But du pays, ce vers quoi il devrait aller, ce qui est donc ouvert au débat. C’est phobique, allergique, d’être méfiant envers un terme avant même qu’il n’est reçu de contenu.

 

Le Bien commun n’est nullement un fantasme de communiste. Les communistes n’utilisent pas ce terme. Si jamais, c’est dans une perspective purement matérialiste et uniformisante.

 

Mon idée du Bien Commun est plus classique. Ce n’est pas un But uniforme pour chacun, mais un But Commun à tous, un universel au sens propre : ce vers quoi l’on s’unit. Ce Bien Commun n’est pas antagoniste des biens particuliers, il est plutôt leur articulation, dans certaines limites, comme chaque instrument d’un orchestre joue sa propre partition, indépendante de toutes les autres, mais harmonisée et cadencée pour produire un tout cohérent, ce qui n’interdit donc pas les solos.

 

Le salut n’est évidemment pas individuel. Nous sommes dans une société. Cette société, par son pouvoir d’influence, peut pervertir complètement les personnes, et en premier, les plus vulnérables, la jeunesse. Une des bonnes illustrations est l’incident récent de la tournante dans ce lycée Parisien où des gamins de 12 ans sont allés violenter des jeunes filles dans les toilettes, tellement excités qu’ils étaient par le visionnement de films pornos sur leur portables... S’il n’y avait pas cette profusion de la pornographie accessible aux enfants, ce genre d’incident ne serait pas arrivé.

Des idées fausses ou perverses mises en tête, cela peut être des années de perdues, voire toute une vie. Comment voulez-vous espérer que le salut soit acquis si tout dans la société conspire contre lui ?

 

Une religion acceptable doit pouvoir présenter les vertus vers lesquelles elle veut faire tendre son adepte, comme les vices qu’elle veut leur éviter. Le régime politique doit pouvoir déterminer si ces vertus sont compatibles avec le Bien commun, comme aussi estimer si la pratique de cette religion permet effectivement de parvenir, au moins en partie, à ces vertus qu’elle présente.

Pour ma part, je n’ai rien à redire aux divers vices présentés à réprimer par le catholicisme : orgueil, colère, envie / jalousie, acédie / paresse, gloutonnerie / compulsion, avarice, luxure. Je trouve favorable au Bien Commun de réprimer ces vices.

Je suis plus réservé sur l’Islam, du fait qu’il contient des métaphores qui appellent au meurtre sur des populations qui pourraient être identifiées, et qui le sont effectivement parfois, à des populations existant actuellement en France, ce genre de métaphores religieuse risquant d’entraîner sur-criminalité et divers comportements inciviques.


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