Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 17 décembre 2014 23:35

Oui, je comprends. Il me semble que c’est Mircea Eliade qui décrit certaines scènes d’auto-castration pendant des cérémonies antiques associées en particulier au culte de Cybèle.


On trouve cela sur Wiki :

"Dans la mythologie grecque, Attis fut le jeune époux de la déesse phrygienne Cybèle. La version phrygienne de la légende raconte qu’Attis était le fils de Nana, fille du dieu fleuve Sangarios (un fleuve d’Asie Mineure). Elle le conçut après avoir cueilli la fleur d’amandier . Quand Attis souhaita se marier, Cybèle, qui l’aimait et en était jalouse, le rendit fou si bien qu’il se castra lui-même et se tua. Cette légende offre de nombreuses variantes qui visent à expliquer notamment que les prêtres de Cybèle, les Galles, sont des eunuques (ils pratiquaient des rituels d’auto-castration, tous les 24 mars, à l’occasion des sanguinaria)." 

En réfléchissant, je me dis que vous n’avez pas tort en ce qui concerne le féminisme hystérique et anarchique comme celui des "femens". Je pensais quant à moi plutôt au féminisme frustré à la française (qui ne montre pas ses seins et qui a les lèvres serrées). 

Je vais peut-être vous étonner en vous disant que je ne trouve pas que tout soit déplaisant dans l’énergie des Femens. Elles sont récupérées idéologiquement, c’est ça, le problème. 

"Mais j’ai entendu cru comprendre ( d’ un intervenant ici ) qu’ il est dans la nature du féminin de tendre à asservir et à absorber le principe masculin."

En effet. Et les 4 qualités viriles que je décris plus haut permettent justement d’adorer le principe féminin sans être absorbé. Ce sont les 4 angles de la virilité interne. smiley

Une véritable femme est terrifiante. La virilité externe ne sert à l’homme qu’à se rassurer devant la peur que la femme lui inspire secrètement et à effrayer la femme sociale qui ne connaît pas son pouvoir de femme magique. La véritable virilité donne à l’homme la possibilité de se détendre face à la puissance ensorceleuse de la femme en acceptant son statut divin. La Déesse furieuse en la femme est contentée par le fait que le principe masculin se couche devant elle (Kali dansant sur Shiva dans le tantrisme indien), ce qui la calme et l’apaise. D’une certaine manière, l’homme viril refuse le combat avec la femme (on ne lutte pas avec une déesse) mais sans jamais être satellisée par la femme (un homme viril ne "tourne pas autour" d’une femme et il ne bouge pas quand elle tente de le faire tourner en bourrique pour tester sa stabilité). La femme reconnaît alors que c’est le principe masculin discret, inflexible et central qui l’empêche de devenir folle et qu’elle doit rester dans son orbite. 


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