maQiavel maQiavel 16 novembre 2014 19:44

-lorsque l’on parle d’inégalités, on invoque la petite minorité des gens qui vivent dans l’opulence, voire les 0,003% qui vivent carrément sur une autre planète, tout ceci fasse à la minorité des indigents. Mais l’immense majeure partie de la population est globalement homogène, sans pour autant vivre la dèche.

------> EXACTEMENT.

Donc la question n’est pas l’égalité mais l’indifférenciation de la masse qui se construit entre autre en s’aidant des jolis discours sur l’égalité.

Cela fait partie d’une confusion que je retrouve souvent : égalité /inégalité vs différentiation /indifférenciation.

Et c’est ce que je dis dans l’article : tous les systèmes sociaux dans les sociétés complexes uniformisent structurellement les masses. C’est une nécessité.

Si vous me mettez à la tête d’un système social ou au centre pour reprendre mon image concentrique de l’article, de façon consciente ou non , j’essaierais d’uniformiser ceux que je gouverne pour faire avancer la machine , parce que si la masse est incohérente et hétérogène , je ne m’en sort pas , c’est trop instable et donc dangereux.

C’est ainsi depuis la révolution néolithique mais avec nos sociétés techniciennes, le mouvement s’est décuplé.

-Tocqueville avait raison de dire que plus l’égalité matérielle advient, plus la moindre inégalité devient insupportable.

------> Tocqueville dans « De la démocratie en Amérique » (le seul que j’ai lu) dit beaucoup de choses très intéressantes, un livre très nuancé et plaisant à lire.

Mais pour moi il s’est planté sur deux plans : sur l’usage du terme « démocratie » (qu’il faut remplacer par ochlocratie pour comprendre de quoi il parle) et …sur autre chose qui ne me revient pas … trou de mémoire en écrivant, zut.C’était le plus important. 

 smiley



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