maQiavel maQiavel 16 novembre 2014 19:29

 

En gros, Michéa dit ceci :

-Ce sont les institutions internationales et les multinationales qui dictent les réformes de l’école.

-Que pour les masses, dont on doit assurer la gouvernabilité, le savoir est inutile voir dangereux. L’école doit donc devenir un lieu d’animation  grand ouvert à la société civile, à ses pulsions, ses intérêts, ses modes publicitaires, et au dressage anthropologique orchestré par les médias et les industries de loisir. 

C’est le thème central du bouquin.

-les stars du showbiz mettront leurs enfants dans des écoles plus "équilibrées" puisqu’elles en ont les moyens. Mais je ne vois pas de leur part une volonté de se distinguer des petites gens, un mépris affichés de celles-ci.

------> Les stars du showbiz se distinguent des petites gens en tout, elles ne les connaissent même pas, il n’y en a pas dans les beaux quartiers ou sur les plateaux télé.

Pour ce qui est de leur volonté d’égalité, cela importe peu, elles ne sont rien d’autre que le versant culturel de la dynamique d’ensemble. C’est la volonté des personnes qui font tourner la méga machine qui compte et ils se servent du discours égalitariste pour indifférencier la masse et ainsi continuer de creuser les inégalités. Il y’a une conjonction entre la gauche culturelle idéaliste et la droite d’affaire réaliste et pragmatique. Il ne s’agit même pas d’un complot entre les deux, c’est simplement un processus social logique, car le système a sa cohérence interne dépassant les capacités d’adaptation et de décision des individus qui le constituent.

Franchement, vous pensez réellement que oar exemple la promotion de l’idéologie du genre qui est faites au nom de l’égalité a pour but l’égalité ?

-Plutôt un manque de cohérence, la preuve de l’échec de leurs rêves bienveillants, la vanité de leur fantasme de tolérance.

------> Vous savez, les PDG de goldman Sachs ou de Monsanto se fichent éperdument de la tolérance. smiley

Les grand détenteurs du capital sont des gens qui ont les pieds bien sur terre et qui ne demandent qu’une seule chose : que la machine tourne.

S’il faut en passer par une guerre alors soit. Je ne dis pas qu’ils sont méchants ou gentils mais que c’est la structure psychologique qu’il faut avoir dans ce milieu pour s’en sortir , si j’y étais , je serais surement comme eux. Alors la bienveillance, non, peut être que je me trompe mais je n’y crois pas un seul instant.C’ est une question d’ intérêt.

-je redécouvre en ce moment le personnage de Sylla. Une sorte de Cincinnatus, mais en chair et en os. Fascinant.

------> Ah ?Avec quel support ?


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