Sonya V... Sonya Vardikula 5 octobre 2014 20:19

 
 
« Quelles mesures ?
 
Malgré les dispositions prises par les autorités françaises, notamment des opérations de police et une surveillance du trafic à Twenké, l’orpaillage ne cesse de s’étendre de manière dramatique. Les Wayana, les Apalaï et les Teko demandent :
 
- Que soit mis fin à l’orpaillage illégal, que toute forme d’exploitation de l’or soit interdite sur leurs terres et que les orpailleurs soient chassés de la forêt.
 
- Qu’un accord de coopération et un budget soient signés entre les autorités françaises et surinamiennes, mais aussi brésiliennes pour lutter contre ce fléau qui touche de plein fouet les populations amérindiennes du sud de la Guyane, que ce soit sur le Maroni ou sur l’Oyapock. Particulièrement, les chercheurs d’or profitent de leur implantation au Surinam pour coloniser la région située en Guyane française entre les fleuves Litani et Marouini. Le Surinam doit montrer sa volonté de lutter contre ce fléau et déployer des moyens coordonnés avec les autorités françaises pour interdire la présence des orpailleurs illégaux sur les fleuves, empêcher l’implantation de soi-disant ‘commerçants’ au bord des rivières, lutter contre la création des pistes de quad qui permettent un transport plus discret des hommes et du matériel. C’est cette coopération qui pourra aider les Wayana, les Apalaï et les Teko, mais également les Wayãpi à retrouver la pleine maîtrise de leur environnement.
 
- Réaliser des enquêtes sur les filaires nationales et internationales qui organisent et profitent de ce trafic pour s’enrichir en se servant de main d’œuvre corvéable, que ce soit des hommes ou des femmes. »
 

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