Arnaulde Schwarzandgueguerre L’Equatorien 26 mai 2014 11:46

En tant que représentant du réel premier parti de France, les abstentionistes, je me réjouis de constater que nous progressons, l’objectif 99% est encore loin mais je ne désespère pas de le voir de mon vivant.
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Le seul bénéfice que l’on peut retirer de ces élections strictement inutiles, pour ceux et celles qui ne l’auraient pas encore remarqué, c’est le magnifique théâtre du remake du bal des faux cul en direct et sur toutes les chaînes avec des acteurs se succédant en rivalisant de talent pour exhiber leur plus belle tête d’enterrement de circonstance. Les presque larmes crocodiliennes de Jean-Luc avec des trémolos dans la voix, Va ma France, va ma belle patrie, haha depuis quand cet apatride né en Afrique a t’il une patzrie ce franc mac de pacotille ? Le tourniquet FOG, qui continue son job d’enfumeur notoire, j’ai fait partie des connards qui ont diabolisé Le Pen... Valls qui m’a fait m’écrouler de rire plus sûrement qu’un sketch de Dieudo dont il a certainement appris une ou deux ficelle à force d’être son imprésario. Oui un grand moment de DIVERTISSEMENT :
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Sauf que.... Rien ne changera dans le fond, un peu sur la forme mais je dis bien que rien, ne changera du tout dans les projets des européistes, des multinationales, des lobbies divers, des partis majoritaires, aucun changement de cap à l’horizon 2030, on se reverra dans deux ans pour voir si j’avais tort ou raison en ce 26 mai 2014 à 11h45.
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J’avais voté FN en 1995 car je pensais que c’était le dernier moment pour appliquer le programme de JMLP, j’y croyais, j’étais jeune et con, puis j’ai muri et choisi mon camp pour ne plus le quitter, celui de l’abstention car je pense que lorsque un jeu est truqué dès le départ, c’est comme au casino, toujours la banque qui gagne, on peut soit continuer à jouer en connaissance de cause et y laisser jusqu’à sa dernière paire de chaussette trouée, soit on quitte la table, on laisse les croupiers se démerder avec leurs jetons et leurs belles règles de trois pour plumer le pigeon et on regarde le casino faire faillite faute de joueur.
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C’est sûr que tant qu’il y aura des blaireaux pour se laisser plumer volontairement ou non, le jeu ne s’arrêtera pas, mais nous avons le temps pour nous. Assieds toi au bord de la rivière, tu y verras bientôt passer le cadavre de ton ennemi... Ha c’est clair qu’il ne faut pas être pressé mais patience et longueur de temps font plus que force ni que rage...


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